Étudier à l’âge adulte, c’est payant !

Étudier à l’âge adulte, c’est payant !

Les travailleurs adultes qui retournent sur les bancs d’école voient leurs salaires progresser plus vite que ceux qui n’étudient plus, révèle un rapport de Statistique Canada. Ce sont les jeunes qui y gagnent le plus. Pour les jeunes femmes, par exemple, un certificat postsecondaire mène souvent à des augmentations de salaire de 10 % supérieures à celles qu’obtiennent leurs collègues n’ayant pas suivi de cours.

Le vendredi 24 mars 2006
Étude : L'éducation des adultes et ses répercussions sur les gains
1993 à 2001

En moyenne, les travailleurs qui ont poursuivi des études à l'âge adulte et qui ont obtenu un certificat postsecondaire ont vu leurs salaires et gains augmenter de façon significative, selon une nouvelle étude.
L'étude, fondée sur des données de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu, documente les modèles de participation aux études à l'âge adulte chez les travailleurs pour deux périodes de référence, soit de 1994 à 1997 et de 1997 à 2000. Elle porte aussi sur les répercussions de la poursuite d'études à l'âge adulte sur le salaire horaire et les gains annuels, en tenant compte de facteurs comme la syndicalisation, la profession, la taille de l'entreprise, la branche d'activité et la province.

Environ 14 % des travailleurs canadiens ont poursuivi des études à l'âge adulte au cours de la période visée par l'étude, et 8 % ont obtenu un certificat postsecondaire.
En moyenne, les jeunes hommes qui sont retournés aux études et qui ont obtenu un certificat postsecondaire ont vu leur salaire augmenter de 8 % de plus que celui de leurs homologues qui ne sont pas retournés aux études. L'augmentation correspondante chez les jeunes femmes était de 10 %.

Toutefois, les augmentations ont différé d'un groupe à l'autre. Par exemple, dans le cas des travailleurs plus âgés, c'est-à-dire ceux de 35 à 59 ans, les augmentations se sont limitées à ceux qui ont continué de travailler pour le même employeur.
Les hommes plus âgés qui sont demeurés avec le même employeur tout en obtenant un certificat postsecondaire ont enregistré des hausses de leur salaire horaire supérieures de 13 % en moyenne à celles enregistrées par leurs homologues qui ne sont pas retournés aux études. Les augmentations chez leurs homologues de sexe féminin ont été de 7 %.
Les gains annuels des hommes et des femmes plus âgés qui ont continué de travailler pour le même employeur ont enregistré des hausses plus grandes.

Les salaires et les gains des hommes et des femmes plus âgés qui ont obtenu un certificat postsecondaire et qui ont changé d'emploi n'ont pas augmenté plus rapidement que ceux de leurs homologues qui n'ont pas poursuivi d'études.
Parmi les jeunes femmes qui ont changé d'emploi, celles qui ont obtenu un certificat postsecondaire ont enregistré des hausses de leur salaire horaire supérieures de 15 % en moyenne à celles de leurs homologues qui n'ont pas poursuivi d'études à l'âge adulte.
Parmi les jeunes hommes qui ont obtenu un certificat postsecondaire, ceux qui ont changé d'emploi ont connu des hausses salariales supérieures de 8 % à celles de leurs homologues qui n'ont pas poursuivi d'études. Ceux qui ont conservé le même emploi ont enregistré des hausses salariales supérieures de 6 % à celles de leurs homologues qui n'ont pas poursuivi d'études.

Il n'apparaît pas clairement pourquoi les travailleurs plus âgés qui ont obtenu un diplôme et qui ont changé d'employeur n'ont pas vu leurs gains augmenter davantage que ceux de leurs homologues qui n'ont pas repris les études.
Parmi les explications possibles figure le fait que les gains additionnels qu'ils auraient pu obtenir grâce à leur diplôme ont été contrebalancés par la perte de connaissances et de compétences propres à l'entreprise liée au changement d'employeur.
L'étude reflète les résultats des recherches antérieures et laisse supposer que les travailleurs ayant un diplôme d'études secondaires ou un diplôme de niveau supérieur étaient deux fois plus susceptibles de poursuivre des études à l'âge adulte et d'obtenir un certificat postsecondaire que ceux dont le niveau de scolarité initial était inférieur à l'enseignement secondaire.
L'étude a en outre démontré que les adultes plus jeunes étaient plus susceptibles de poursuivre des programmes de formation. La probabilité de poursuivre des études était plus élevée chez ceux âgés de 17 à 34 ans que chez leurs homologues âgés de 35 à 59 ans.

L'état matrimonial représentait un autre facteur, particulièrement chez les femmes. Les femmes célibataires étaient plus susceptibles de poursuivre des études que les femmes mariées, et elles étaient deux fois plus susceptibles que les femmes divorcées d'obtenir un certificat postsecondaire.
Nota : Les personnes poursuivant des études à l'âge adulte sont définies comme celles qui ont abandonné les études et ont travaillé pendant au moins une année avant de retourner aux études. Dans le contexte de la présente étude, la fréquentation de l'école est définie comme l'inscription à un programme d'études à unités dans un établissement d'enseignement reconnu.

(Source : Statistique Canada)
http://www.statcan.ca/Daily/Francais/060324/q060324a.htm

Knadienment
Taurus

Merci Taurus

interessant

toute information utile sur le financement des études au Canada.

http://www.afe.gouv.qc.ca

Knadienment
taurus

ça me rassure,



Cordialement,
Noureddine

nour

taurus

Merci.
C'est encourageant.

Bon courage a nous tous.

un autre article, très intéressant

Les résidents permanents retournent aux études
Les demandes d’information sont très nombreuses de la part de la population d’origine immigrante.

Avec les exigences de nos sociétés modernes, la formation doit sans cesse être revue et mise à jour. Ce besoin se combine maintenant avec une nouvelle réalité de la société québécoise, la multiethnicité.

À l’Université de Montréal, on comptait, l’automne dernier, près de 4700 étudiants d’origine immigrante ayant un statut de résident permanent. «On a remarqué que la clientèle des soirées d’information sur le retour aux études était de plus en plus composée de résidents permanents», souligne Julie Benoit, agente de recrutement pour les deuxième et troisième cycles à la Direction des communications et du recrutement (DCR).

À son avis, cette situation n’est pas étrangère au fait que, pour un candidat à l’immigration, être titulaire d’un diplôme confère des points additionnels. «La grande majorité des immigrants admis au Canada possède un diplôme», affirme-t-elle.

Nouvelle clientèle

Ces soirées d’information, offertes à l’automne et au printemps, s’adressent aux personnes qui ont déjà un diplôme de premier cycle et qui veulent effectuer un retour aux études pour entreprendre une formation de deuxième ou de troisième cycle. La nouvelle réalité démographique a amené la DCR à viser plus particulièrement, parmi cette clientèle, la population d’origine immigrante dont les besoins en information sont plus grands.

En plus des publicités habituelles dans les quotidiens et sur les différents sites Internet de l’Université, des feuillets avaient été distribués dans les organismes communautaires et les centres de francisation en vue de la soirée d’information du 22 mars dernier. Selon Julie Benoit, les deux tiers des quelque 65 personnes présentes possédaient un statut d’immigrant reçu.

Fait significatif, toutefois, la vaste majorité d’entre elles avaient été informées de cette activité en naviguant sur le site de l’Université. «Même si la plupart de ces gens sont ici depuis moins de un an, ils sont presque tous branchés sur Internet», mentionne Mme Benoit.

Les ordres professionnels

Les hommes et les femmes qui assistent à ces soirées d’information proviennent de toutes les disciplines: génie, médecine, sciences infirmières, chimie, littérature, etc. En plus de présenter les programmes d’études des cycles supérieurs à l’UdeM, Julie Benoit doit répondre aux besoins particuliers de la clientèle immigrante.

«Un problème fréquent se pose: beaucoup d’entre eux ont terminé leurs études il y a longtemps et il leur est difficile d’obtenir les lettres de recommandation exigées par les cycles supérieurs. Plusieurs sont aussi surqualifiés et leur formation n’est pas automatiquement reconnue par l’ordre professionnel qui les concerne.»

Même si les universités ont établi des systèmes d’équivalence et reconnaissent certains diplômes étrangers, cela ne veut pas dire que le résident permanent pourra travailler dans son domaine. «Il faut que ces personnes passent les examens des ordres professionnels et souvent une formation supplémentaire sera demandée, explique Mme Benoit. Un notaire, par exemple, doit évidemment posséder une formation en droit canadien. Même chose pour un ingénieur, qui doit connaitre les conditions climatiques et géologiques d’ici.»

Dans ces rencontres d’information, l’agente de recrutement doit donc aborder la problématique des professions règlementées et, s’il y a lieu, diriger le public vers le service d’information gratuit offert, sur cette question, par le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles.

Le français représente également un problème pour certains. «On ne fait pas passer de test de français aux cycles supérieurs, précise Julie Benoit. C’est la responsabilité de chacun d’y voir et de prendre en considération que les cours seront donnés en français même si nous informons ces gens que les travaux, les mémoires et les thèses peuvent être rédigés en anglais.»

Le temps à consacrer à la formation est un autre point qui préoccupe cette clientèle et le temps est lui-même conditionnel aux possibilités de financement des études. Les programmes de formation courte de deuxième cycle, comme les diplômes d’études supérieures spécialisées, constituent pour plusieurs une voie intéressante et certains de ces diplômes peuvent être obtenus en un an, comme en études internationales ou en fabrication du médicament.

Pour l’agente de recrutement, ces soirées d’information destinées à une clientèle très ciblée complètent les autres activités de recrutement destinées à un large public comme les journées portes ouvertes et les salons des études. «Il est important de joindre cette clientèle même si plusieurs ne seront en mesure de s’inscrire à l’UdeM que dans un an, signale-t-elle. C’est un effet à moyen terme qui est visé.»

la source :
www.iforum.umontreal.ca/Forum/2005-2006/20060403/AU_residents.html

Cordialement,
Noureddine