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un homme abattu par la police au métro Bonaventure - 6 jan 2012
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un homme abattu par la police au métro Bonaventure - 6 jan 2012
un homme abattu par la police au métro Bonaventure
(Source: Radio-Canada) Un homme est mort et un policier a
été blessé vendredi après-midi dans une fusillade qui a éclaté à
proximité de l'une des entrées de la station de métro Bonaventure, à
Montréal.
Selon les informations divulguées par le Service
de police de la Ville de Montréal (SPVM), un policier a été blessé par
arme blanche au cou et au torse au moment d'appréhender un suspect qui
déambulait dans la station de métro. Le partenaire de l'agent aurait
alors ouvert le feu sur le suspect.
Selon le SPVM, les deux
policiers et le suspect ont été transportés dans un centre hospitalier.
Le suspect, âgé d'une vingtaine d'années, est décédé peu de temps après
son transport à l'hôpital. Le policier frappé à l'arme blanche souffre
de blessures sérieuses, tandis que l'autre agent est en état de choc et
reçoit des soins.
Les faits se sont déroulés peu avant 13 h 40. Un
témoin, qui se trouvait non loin du guichet, raconte qu'il a vu les
policiers sortir leurs armes, une matraque pour l'un et un fusil pour
l'autre. « Comme on était en travers de leur chemin, ils nous ont
demandé de nous tasser, rapporte Carl Nantel. L'homme poursuivi ne s'est
jamais arrêté de marcher, puis il est parti à courir. Il a tourné au
coin et on a entendu trois coups de feu. »
Le bureau du ministre
de la Sécurité publique a rapidement émis un communiqué signalant que
l'enquête serait confiée à un autre corps policier, en l'occurrence la
Sûreté du Québec. Le SPVM s'est d'ailleurs réfugié derrière cette
annonce pour éviter de communiquer.
« Pour des raisons de
transparence, on veut confirmer toutes les informations par des faits,
et non par des dires », a expliqué le sergent Ian Lafrenière,
porte-parole du SPVM. « Comme le service est impliqué, on veut donner
une info qui est juste », a-t-il insisté, ajoutant qu'« on ne veut
vraiment pas intervenir dans cette enquête-là ».
Des enquêteurs de
la SQ ont été dépêchés sur les lieux, conformément à la politique
ministérielle voulant que l'enquête soit confiée à un autre corps
policier lorsque des personnes sont blessées, ou tuées, lors d'une
intervention policière.
La circulation du métro a été interrompue
sur la ligne orange entre les stations Berri-UQAM et Lionel-Groulx. Le
service a repris graduellement vers 14 h 30, en après-midi, mais la
station Bonaventure est restée fermée au public pour les besoins de
l'enquête.
source
http://nouvelles.sympatico.ca/grands_titres/faits_divers_montreal_fusillade_au_metro_bonaventure/4dcfcd49
(Source: Radio-Canada) Un homme est mort et un policier a
été blessé vendredi après-midi dans une fusillade qui a éclaté à
proximité de l'une des entrées de la station de métro Bonaventure, à
Montréal.
Selon les informations divulguées par le Service
de police de la Ville de Montréal (SPVM), un policier a été blessé par
arme blanche au cou et au torse au moment d'appréhender un suspect qui
déambulait dans la station de métro. Le partenaire de l'agent aurait
alors ouvert le feu sur le suspect.
Selon le SPVM, les deux
policiers et le suspect ont été transportés dans un centre hospitalier.
Le suspect, âgé d'une vingtaine d'années, est décédé peu de temps après
son transport à l'hôpital. Le policier frappé à l'arme blanche souffre
de blessures sérieuses, tandis que l'autre agent est en état de choc et
reçoit des soins.
Les faits se sont déroulés peu avant 13 h 40. Un
témoin, qui se trouvait non loin du guichet, raconte qu'il a vu les
policiers sortir leurs armes, une matraque pour l'un et un fusil pour
l'autre. « Comme on était en travers de leur chemin, ils nous ont
demandé de nous tasser, rapporte Carl Nantel. L'homme poursuivi ne s'est
jamais arrêté de marcher, puis il est parti à courir. Il a tourné au
coin et on a entendu trois coups de feu. »
Le bureau du ministre
de la Sécurité publique a rapidement émis un communiqué signalant que
l'enquête serait confiée à un autre corps policier, en l'occurrence la
Sûreté du Québec. Le SPVM s'est d'ailleurs réfugié derrière cette
annonce pour éviter de communiquer.
« Pour des raisons de
transparence, on veut confirmer toutes les informations par des faits,
et non par des dires », a expliqué le sergent Ian Lafrenière,
porte-parole du SPVM. « Comme le service est impliqué, on veut donner
une info qui est juste », a-t-il insisté, ajoutant qu'« on ne veut
vraiment pas intervenir dans cette enquête-là ».
Des enquêteurs de
la SQ ont été dépêchés sur les lieux, conformément à la politique
ministérielle voulant que l'enquête soit confiée à un autre corps
policier lorsque des personnes sont blessées, ou tuées, lors d'une
intervention policière.
La circulation du métro a été interrompue
sur la ligne orange entre les stations Berri-UQAM et Lionel-Groulx. Le
service a repris graduellement vers 14 h 30, en après-midi, mais la
station Bonaventure est restée fermée au public pour les besoins de
l'enquête.
source
http://nouvelles.sympatico.ca/grands_titres/faits_divers_montreal_fusillade_au_metro_bonaventure/4dcfcd49
Dernière édition par M.e.A le 07/01/12, 01:38 am, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: un homme abattu par la police au métro Bonaventure - 6 jan 2012
Salam,
j'étais à la station Bonaventure 40min avant l'accident et j'ai croisé deux policiers.
Said
j'étais à la station Bonaventure 40min avant l'accident et j'ai croisé deux policiers.
Said
Invité- Invité
Re: un homme abattu par la police au métro Bonaventure - 6 jan 2012
Je Vois Pas De Date...!! C'Etait Quand ??
Trop De Crime Cette Année...Ca N'A Jamais Eté Comme Ca Au Québec Avant !!
Trop De Crime Cette Année...Ca N'A Jamais Eté Comme Ca Au Québec Avant !!
Ciel682449- Nombre de messages : 1898
Age : 41
Résidence : Saint-Eustache/Montréal
Emploi : Sécurité Informatique, Informatique Robotique & Informatique Financière// Chef Ingénieur//Journalisme
Statut : Résident Permanent/Ex.Fugitif! [La Pensée Alternative]
Date d'inscription : 08/04/2011
Re: un homme abattu par la police au métro Bonaventure - 6 jan 2012
Ciel682449 a écrit:Je Vois Pas De Date...!! C'Etait Quand ??
Trop De Crime Cette Année...Ca N'A Jamais Eté Comme Ca Au Québec Avant !!
après 13h aujourd'hui
http://nouvelles.sympatico.ca/grands_titres/faits_divers_montreal_fusillade_au_metro_bonaventure/4dcfcd49
c'est rare de tirer sur un individu avec arme blanche
http://nouvelles.sympatico.ca/grands_titres/faits_divers_montreal_fusillade_au_metro_bonaventure/4dcfcd49
Invité- Invité
Re: un homme abattu par la police au métro Bonaventure - 6 jan 2012
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201201/06/01-4483476-fusillade-au-metro-bonaventure-lidentite-de-la-victime-revelee.php
Publié le 06 janvier 2012 à 14h09 | Mis à jour le 07 janvier 2012 à 08h36
Fusillade au métro Bonaventure: l'identité de la victime révélée
Émilie Bilodeau et Judith Lachapelle
La Presse
(Montréal) La Sûreté du Québec a révélé l'identité du sans-abri abattu hier au métro Bonaventure: il s'agit de Farshad Mohammadi, 34 ans. La police n'a pas donné d'autres détails sur l'homme. Il n'avait pas de papier sur lui et il a été identifié grâce à ses empreintes digitales.
>>> Voyez les images qu'ont capté nos photographes près de la station de métro Bonaventure.
Vendredi après-midi, deux agents de la police de Montréal ont tiré trois coups de feu à la station de métro Bonaventure, au centre-ville. Farshad Mohammadi, un sans-abri selon nos informations, a perdu la vie dans cette fusillade. La Sûreté du Québec n'a cependant pas confirmé, samedi matin, qu'il s'agissait d'un sans-abri.
Quelques minutes auparavant, l'un des deux policiers avait été blessé par une arme blanche. «Il a subi des lacérations», a confirmé Daniel Thibodeau, porte-parole de la Sûreté du Québec, refusant toutefois de préciser de quel type d'arme il s'agissait. La SQ s'est d'ailleurs vu confier l'enquête par le ministre de la Sécurité publique Robert Dutil «afin d'en assurer l'impartialité».
Des témoins ont raconté à La Presse que, un peu avant 14h, les deux agents ont ordonné à un homme de se coucher au sol. On ignore pour quelles raisons les policiers ont décidé de l'interpeller. Ce dernier avait l'allure d'un sans-abri et tenait un discours décousu. Malgré l'arme pointée vers lui, l'homme a ignoré les policiers et a tenté de prendre la fuite en s'approchant de l'escalier mécanique qui mène à la sortie de la rue de la Cathédrale. Les agents l'ont pris en chasse avant de tirer.
Carl Nantel, qui venait tout juste de passer le guichet du métro, a vu une partie de la scène. «On venait de payer, a-t-il raconté. On s'est alors retrouvés entre les policiers et l'homme. Un policier a sorti sa matraque, l'autre a sorti son fusil. Ils nous ont dit de nous déplacer et l'homme en a profité pour essayer de s'enfuir.»
Poursuite
Une employée de la gare Windsor, qui préfère garder l'anonymat, a aussi assisté aux derniers moments de l'homme. «Je marchais avec deux collègues dans le couloir de la station Bonaventure. Tout à coup, on a vu deux policiers qui suivaient un homme. L'un d'eux avait sorti son arme, et j'ai eu son fusil pointé vers moi. J'ai pensé: ça doit être des balles de caoutchouc, ça ne doit pas être un vrai gun.»
Un de ses collègues se souvient d'avoir d'abord entendu les policiers crier dans le couloir bondé. Ils marchaient rapidement derrière l'homme. «Le policier le plus à gauche tenait dans sa main droite un pistolet noir et dans sa main gauche une matraque. La main qui tenait le pistolet était posée sur l'autre, en position de tir», a-t-il dit.
Le deuxième policier était derrière son partenaire, mais il n'avait pas son arme en main. «Il était blessé, a souligné la dame. Quand il est passé à côté de moi, j'ai vu qu'il y avait du sang dans son cou et sur le col de sa chemise.»
«J'ai entendu trois coups de feu, a dit l'employée. Mes collègues et moi, on s'est regardés sans y croire. On se disait qu'ils n'allaient pas tirer alors qu'il y avait plein de monde dans le métro.»
L'homme a reçu au moins un projectile au haut du corps. Il a rapidement été transporté à l'hôpital, de même que les deux policiers, l'un pour soigner ses coupures, l'autre pour traiter un choc nerveux.
Un large périmètre de sécurité a été établi au centre-ville. La Société de transport de Montréal a interrompu le service pendant quelques heures sur la ligne orange entre les stations Berri-UQAM et Lionel-Groulx. Jusqu'à sa fermeture hier soir, le métro ne s'est pas arrêté à la station Bonaventure, considérée comme une scène de crime.
Un sans-papiers
La victime de la fusillade ne portait aucune pièce d'identité sur elle. Les policiers ont utilisé ses empreintes digitales pour confirmer son identité. Quelques minutes avant le drame, elle se comportait «bizarrement».
L'homme marchait en marmonnant, l'air de demander, selon l'employée de la gare Windsor, qu'on lui fiche la paix. «On ne comprenait pas trop ce qu'il disait», a-t-elle rapporté. Son collègue se souvient d'avoir entendu crier les policiers. «Je ne comprenais pas ce qu'ils disaient, mais ça semblait être «get down, get down».»
«L'homme avait l'air de serrer quelque chose dans sa poche, a ajouté la dame. Il avait plié quelque chose en deux avant de la glisser dans sa poche... Il avait l'air très nonchalant. On pensait que les policiers étaient en train d'accompagner un sans-abri jusqu'à ce qu'on voie l'arme, dit-elle. Il avait l'air d'un sans-abri. Je dirais qu'il avait une quarantaine d'années. Il avait l'air dérangé - normalement, quand deux policiers armés nous suivent, on ne réagit pas comme ça...»
«Après les coups de feu, un paquet de gens se sont rués vers les escaliers pour voir ce qui se passait, se souvient la dame, encore tout étonnée. Ils sont carrément allés vers les coups de feu!»
***
Problèmes passés entre policiers et sans-abri
> Le 6 juin 2011, un sans-abri et un passant (qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment) ont perdu la vie sous les balles d'agents de la police de Montréal (SPVM). Le sans-abri avait menacé les agents avec un couteau. Quatre mois et demi plus tard, la Sûreté du Québec (SQ) a remis son rapport d'enquête au Directeur des poursuites criminelles et pénales du Québec. Son contenu n'a toujours pas été dévoilé.
> Le 26 avril 2009, un homme atteint de troubles mentaux muni d'un petit couteau à steak a reçu au moins trois balles, qui lui ont fait perdre un rein et une partie du foie. Sa mère, qui réside à LaSalle, a dénoncé le manque de formation des policiers auprès des gens atteints de maladie mentale. Après avoir fait enquête sur l'incident, la SQ n'a adressé aucun reproche aux policiers de Montréal.
> En août dernier, la Cour supérieure a conclu qu'un agent du SPVM avait utilisé une «force excessive» pour maîtriser le sans-abri Jean-Pierre Lizotte. Douze ans plus tôt, ce dernier avait reçu des coups de poing alors qu'il résistait à son arrestation devant le Shed Café, sur le boulevard Saint-Laurent. L'infirmière au triage n'en avait pas été informée. Lizotte, resté paralysé, est mort d'une pneumonie quelques semaines plus tard.
> Plus de la moitié de la quarantaine d'organismes d'aide aux sans-abri de Montréal estiment que les rapports entre leurs protégés et les policiers sont mauvais, d'après le rapport Portrait de la situation dans l'espace public et de la judiciarisation publié l'été dernier par le Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal.
- Marie-Claude Malboeuf
Publié le 06 janvier 2012 à 14h09 | Mis à jour le 07 janvier 2012 à 08h36
Fusillade au métro Bonaventure: l'identité de la victime révélée
Émilie Bilodeau et Judith Lachapelle
La Presse
(Montréal) La Sûreté du Québec a révélé l'identité du sans-abri abattu hier au métro Bonaventure: il s'agit de Farshad Mohammadi, 34 ans. La police n'a pas donné d'autres détails sur l'homme. Il n'avait pas de papier sur lui et il a été identifié grâce à ses empreintes digitales.
>>> Voyez les images qu'ont capté nos photographes près de la station de métro Bonaventure.
Vendredi après-midi, deux agents de la police de Montréal ont tiré trois coups de feu à la station de métro Bonaventure, au centre-ville. Farshad Mohammadi, un sans-abri selon nos informations, a perdu la vie dans cette fusillade. La Sûreté du Québec n'a cependant pas confirmé, samedi matin, qu'il s'agissait d'un sans-abri.
Quelques minutes auparavant, l'un des deux policiers avait été blessé par une arme blanche. «Il a subi des lacérations», a confirmé Daniel Thibodeau, porte-parole de la Sûreté du Québec, refusant toutefois de préciser de quel type d'arme il s'agissait. La SQ s'est d'ailleurs vu confier l'enquête par le ministre de la Sécurité publique Robert Dutil «afin d'en assurer l'impartialité».
Des témoins ont raconté à La Presse que, un peu avant 14h, les deux agents ont ordonné à un homme de se coucher au sol. On ignore pour quelles raisons les policiers ont décidé de l'interpeller. Ce dernier avait l'allure d'un sans-abri et tenait un discours décousu. Malgré l'arme pointée vers lui, l'homme a ignoré les policiers et a tenté de prendre la fuite en s'approchant de l'escalier mécanique qui mène à la sortie de la rue de la Cathédrale. Les agents l'ont pris en chasse avant de tirer.
Carl Nantel, qui venait tout juste de passer le guichet du métro, a vu une partie de la scène. «On venait de payer, a-t-il raconté. On s'est alors retrouvés entre les policiers et l'homme. Un policier a sorti sa matraque, l'autre a sorti son fusil. Ils nous ont dit de nous déplacer et l'homme en a profité pour essayer de s'enfuir.»
Poursuite
Une employée de la gare Windsor, qui préfère garder l'anonymat, a aussi assisté aux derniers moments de l'homme. «Je marchais avec deux collègues dans le couloir de la station Bonaventure. Tout à coup, on a vu deux policiers qui suivaient un homme. L'un d'eux avait sorti son arme, et j'ai eu son fusil pointé vers moi. J'ai pensé: ça doit être des balles de caoutchouc, ça ne doit pas être un vrai gun.»
Un de ses collègues se souvient d'avoir d'abord entendu les policiers crier dans le couloir bondé. Ils marchaient rapidement derrière l'homme. «Le policier le plus à gauche tenait dans sa main droite un pistolet noir et dans sa main gauche une matraque. La main qui tenait le pistolet était posée sur l'autre, en position de tir», a-t-il dit.
Le deuxième policier était derrière son partenaire, mais il n'avait pas son arme en main. «Il était blessé, a souligné la dame. Quand il est passé à côté de moi, j'ai vu qu'il y avait du sang dans son cou et sur le col de sa chemise.»
«J'ai entendu trois coups de feu, a dit l'employée. Mes collègues et moi, on s'est regardés sans y croire. On se disait qu'ils n'allaient pas tirer alors qu'il y avait plein de monde dans le métro.»
L'homme a reçu au moins un projectile au haut du corps. Il a rapidement été transporté à l'hôpital, de même que les deux policiers, l'un pour soigner ses coupures, l'autre pour traiter un choc nerveux.
Un large périmètre de sécurité a été établi au centre-ville. La Société de transport de Montréal a interrompu le service pendant quelques heures sur la ligne orange entre les stations Berri-UQAM et Lionel-Groulx. Jusqu'à sa fermeture hier soir, le métro ne s'est pas arrêté à la station Bonaventure, considérée comme une scène de crime.
Un sans-papiers
La victime de la fusillade ne portait aucune pièce d'identité sur elle. Les policiers ont utilisé ses empreintes digitales pour confirmer son identité. Quelques minutes avant le drame, elle se comportait «bizarrement».
L'homme marchait en marmonnant, l'air de demander, selon l'employée de la gare Windsor, qu'on lui fiche la paix. «On ne comprenait pas trop ce qu'il disait», a-t-elle rapporté. Son collègue se souvient d'avoir entendu crier les policiers. «Je ne comprenais pas ce qu'ils disaient, mais ça semblait être «get down, get down».»
«L'homme avait l'air de serrer quelque chose dans sa poche, a ajouté la dame. Il avait plié quelque chose en deux avant de la glisser dans sa poche... Il avait l'air très nonchalant. On pensait que les policiers étaient en train d'accompagner un sans-abri jusqu'à ce qu'on voie l'arme, dit-elle. Il avait l'air d'un sans-abri. Je dirais qu'il avait une quarantaine d'années. Il avait l'air dérangé - normalement, quand deux policiers armés nous suivent, on ne réagit pas comme ça...»
«Après les coups de feu, un paquet de gens se sont rués vers les escaliers pour voir ce qui se passait, se souvient la dame, encore tout étonnée. Ils sont carrément allés vers les coups de feu!»
***
Problèmes passés entre policiers et sans-abri
> Le 6 juin 2011, un sans-abri et un passant (qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment) ont perdu la vie sous les balles d'agents de la police de Montréal (SPVM). Le sans-abri avait menacé les agents avec un couteau. Quatre mois et demi plus tard, la Sûreté du Québec (SQ) a remis son rapport d'enquête au Directeur des poursuites criminelles et pénales du Québec. Son contenu n'a toujours pas été dévoilé.
> Le 26 avril 2009, un homme atteint de troubles mentaux muni d'un petit couteau à steak a reçu au moins trois balles, qui lui ont fait perdre un rein et une partie du foie. Sa mère, qui réside à LaSalle, a dénoncé le manque de formation des policiers auprès des gens atteints de maladie mentale. Après avoir fait enquête sur l'incident, la SQ n'a adressé aucun reproche aux policiers de Montréal.
> En août dernier, la Cour supérieure a conclu qu'un agent du SPVM avait utilisé une «force excessive» pour maîtriser le sans-abri Jean-Pierre Lizotte. Douze ans plus tôt, ce dernier avait reçu des coups de poing alors qu'il résistait à son arrestation devant le Shed Café, sur le boulevard Saint-Laurent. L'infirmière au triage n'en avait pas été informée. Lizotte, resté paralysé, est mort d'une pneumonie quelques semaines plus tard.
> Plus de la moitié de la quarantaine d'organismes d'aide aux sans-abri de Montréal estiment que les rapports entre leurs protégés et les policiers sont mauvais, d'après le rapport Portrait de la situation dans l'espace public et de la judiciarisation publié l'été dernier par le Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal.
- Marie-Claude Malboeuf
bouchta- Nombre de messages : 307
Age : 50
Date d'inscription : 12/03/2007
Re: un homme abattu par la police au métro Bonaventure - 6 jan 2012
les dernières nouvelles du média parlent que l'homme est iranien il est souvent accueillis par les maisons sociaux et ils disent qu'il a des difficultés mentales .
la SQ prend en charge l’enquête.
la SQ prend en charge l’enquête.
donda- Nombre de messages : 871
Age : 43
Résidence : Canada
Emploi : Bell Canada
Date d'inscription : 22/10/2008
Re: un homme abattu par la police au métro Bonaventure - 6 jan 2012
salut
Le Canada est un pays sécuritaire, on fait confiance au peuple, au citoyen donc en cas de problème on ne sait pas comment le gérer, c'est bizarre qu'un flic soit touché au cou et l'autre se soigne d'un choc nerveux !! si on le compare aux USA où la criminalité est au top, viol, violence, armes partout, drogue, la police américaine a acquit une grande expérience pour traquer les malfaiteurs chose que les canadiens n'ont pas encore. l'autre jour, j'ai remarqué au Metro deux femmes policières en duo (erreur car il doit y avoir souvent un homme et une femme en équipe, sauf pour agent de paix de la route ! )
comment ça se fait qu'un Flic se rapproche d'un SDF malade mental pour être touché au cou ? et comment ça se fait qu'un flic tire 3 balles sur un homme non armé (la version de la Police disait qu'il était armé avec couteau !), ce que je savais moi que le flic doit tirer au Pied, cuisse pour l'immobiliser sans viser le haut ceci est une règle universelle, J’espère que l'enquête éclaircira certains points.
Un petit rappel de l’assassinat de Marocain Med Anas Bennis (allah rahmou) par la SPVM (securité de police de la ville de Montréal)
Le Devoir: Tué par la police en allant prier à la mosquée
Le Devoir
LES ACTUALITÉS, samedi 20 janvier 2007
Tué par la police en allant prier à la mosquée
La soeur jumelle de Mohammed Anas Bennis veut savoir ce qui s’est passé
Cauchy, Clairandrée
Vers 6h30, le matin du 1er décembre 2005, Mohammed Anas Bennis quitte son domicile pour aller faire sa prière à une mosquée située à quelques coins de rue. Au même moment, une opération policière conjointe du Service de police de la Ville de Montréal et de la Sûreté du Québec a cours juste à côté pour démanteler un réseau de fraudeurs. Selon la version policière, M. Bennis serait sorti de nulle part et aurait attaqué un policier avec un couteau de cuisine. Un policier a tiré deux balles, dont une l’a atteint en plein coeur. Un an plus tard, la famille de M. Bennis ne croit toujours pas à cette version des faits et tente en vain d’obtenir une copie du rapport d’enquête sur le décès de M. Bennis.
Plus d’un an après sa mort, Khadija Bennis n’arrive pas à faire le deuil de son frère jumeau, décédé lors d’une intervention policière qui se déroulait à Côte-des-Neiges, à deux pas de la mosquée où son frère se rendait faire sa prière du matin.
En novembre dernier, le substitut du procureur de Rimouski a annoncé qu’il n’avait pas l’intention d’entamer des poursuites contre les policiers qui ont tué M. Bennis, à la lumière du rapport d’enquête sur l’événement. C’est la police de la Ville de Québec qui a mené l’enquête puisque des policiers de Montréal et de la SQ participaient à l’opération. La famille s’est vu refuser l’accès au rapport, elle n’a donc pu voir ni le couteau avec lequel M. Bennis aurait asséné deux coups à un policier ni la vidéo de surveillance d’un édifice adjacent qui aurait enregistré la scène.
«Cela nous donne le sentiment qu’on nous cache quelque chose. Qu’on nous donne le rapport et qu’on nous laisse faire notre deuil», implore la soeur jumelle du défunt, Khadija Bennis, aujourd’hui âgée de 27 ans.
Après une manifestation d’un millier de personnes tenue le 7 janvier 2006 pour réclamer que toute la lumière soit faite sur le décès d’Anas Bennis, la famille s’est tenue coite, attendant les résultats de l’enquête. Une fois l’enquête terminée, le rapport a été transmis à un substitut du procureur, Me James Rondeau de Rimouski, qui a conclu qu’il n’avait «pas de preuves hors de tout doute raisonnable» pour porter des accusations, comme il l’a expliqué au Devoir.
«Le procureur a lu ses conclusions à mon père; nous n’avons jamais pu en avoir une copie. Au ministère de la Sécurité publique, on a refusé de nous donner le rapport d’enquête. Cela nous laisse perplexes. C’est notre confiance dans le système qui tombe», soutient Khadija, qui a mis sur pied récemment la Coalition justice pour Anas, reprenant ainsi le flambeau des mains de son père, retourné vivre au Maroc.
La loi sur la recherche des causes et circonstances des décès prévoit que les familles peuvent avoir une copie intégrale des rapports d’enquête, à condition que ceux-ci ne contiennent pas d’information confidentielle. Or de tels rapports contiennent presque toujours de telles informations. Le ministère a donc refusé de le transmettre à la famille.
«On leur a écrit pour leur dire qu’on comprend que certaines informations ne peuvent être données. On leur a demandé de nous donner une copie éditée», explique Khadija. Réponse du ministère: «La loi prévoit que les rapports doivent être transmis intégralement. S’il y a un seul renseignement qu’on ne peut transmettre, on ne peut donner un rapport biffé», explique au Devoir la responsable des communications du ministère de la Sécurité publique, Johanne Pelletier. Elle observe qu’il est très rare qu’un tel rapport soit remis aux familles.
Cette impasse choque Khadija Bennis, qui ne voit d’autre issue que celle de se tourner vers l’opinion publique. «Si mon frère n’était pas mort aujourd’hui, s’il avait été seulement blessé, il aurait eu le droit de voir les preuves contre lui, il aurait eu droit à une défense», lance-t-elle en soulignant que les amis d’Anas n’ont pas été contactés dans le cadre de l’enquête, pas plus que la famille.
Elle est convaincue que son frère, un jeune informaticien qui avait sa petite entreprise sur Internet, a été victime d’une bavure policière. «C’est du profilage ethnique, religieux. Il portait la barbe, des vêtements musulmans traditionnels. Mais ce n’est pas parce qu’il s’intéressait à Dieu que cela devient une personne à soupçonner. Présentement, le groupe ciblé, ce sont les musulmans, avant c’étaient les Noirs», poursuit Mme Bennis.
Au cours des prochaines semaines, elle compte se remettre à la tâche pour sensibiliser l’opinion publique, publier un dépliant, solliciter l’appui de groupes tels que la Ligue des droits et libertés et peut-être organiser une autre manifestation… «On veut avoir accès à l’information, qu’elle soit accessible au public, qu’on fasse une enquête publique. Nous ne faisons plus confiance à la police pour enquêter sur la police», fait-elle valoir.
Une plainte en déontologie policière a également été déposée à la fin de l’année dernière. Le processus étant tenu secret, cette démarche ne permettra cependant pas à la famille de M. Bennis d’obtenir les documents produits dans le cadre de l’enquête.
Tant à la Ville de Montréal qu’au SPVM ou à la police de Québec, on refuse de commenter l’événement. L’attaché de presse du comité exécutif note toutefois que le conseiller Marcel Tremblay a exprimé son souhait de voir les documents remis à la famille lors du dernier conseil municipal, en réponse à une question du conseiller de Projet Montréal, Richard Bergeron. «Mais cela ne relève pas de Montréal», précise Bernard Larin.
Le Canada est un pays sécuritaire, on fait confiance au peuple, au citoyen donc en cas de problème on ne sait pas comment le gérer, c'est bizarre qu'un flic soit touché au cou et l'autre se soigne d'un choc nerveux !! si on le compare aux USA où la criminalité est au top, viol, violence, armes partout, drogue, la police américaine a acquit une grande expérience pour traquer les malfaiteurs chose que les canadiens n'ont pas encore. l'autre jour, j'ai remarqué au Metro deux femmes policières en duo (erreur car il doit y avoir souvent un homme et une femme en équipe, sauf pour agent de paix de la route ! )
comment ça se fait qu'un Flic se rapproche d'un SDF malade mental pour être touché au cou ? et comment ça se fait qu'un flic tire 3 balles sur un homme non armé (la version de la Police disait qu'il était armé avec couteau !), ce que je savais moi que le flic doit tirer au Pied, cuisse pour l'immobiliser sans viser le haut ceci est une règle universelle, J’espère que l'enquête éclaircira certains points.
Un petit rappel de l’assassinat de Marocain Med Anas Bennis (allah rahmou) par la SPVM (securité de police de la ville de Montréal)
Le Devoir: Tué par la police en allant prier à la mosquée
Le Devoir
LES ACTUALITÉS, samedi 20 janvier 2007
Tué par la police en allant prier à la mosquée
La soeur jumelle de Mohammed Anas Bennis veut savoir ce qui s’est passé
Cauchy, Clairandrée
Vers 6h30, le matin du 1er décembre 2005, Mohammed Anas Bennis quitte son domicile pour aller faire sa prière à une mosquée située à quelques coins de rue. Au même moment, une opération policière conjointe du Service de police de la Ville de Montréal et de la Sûreté du Québec a cours juste à côté pour démanteler un réseau de fraudeurs. Selon la version policière, M. Bennis serait sorti de nulle part et aurait attaqué un policier avec un couteau de cuisine. Un policier a tiré deux balles, dont une l’a atteint en plein coeur. Un an plus tard, la famille de M. Bennis ne croit toujours pas à cette version des faits et tente en vain d’obtenir une copie du rapport d’enquête sur le décès de M. Bennis.
Plus d’un an après sa mort, Khadija Bennis n’arrive pas à faire le deuil de son frère jumeau, décédé lors d’une intervention policière qui se déroulait à Côte-des-Neiges, à deux pas de la mosquée où son frère se rendait faire sa prière du matin.
En novembre dernier, le substitut du procureur de Rimouski a annoncé qu’il n’avait pas l’intention d’entamer des poursuites contre les policiers qui ont tué M. Bennis, à la lumière du rapport d’enquête sur l’événement. C’est la police de la Ville de Québec qui a mené l’enquête puisque des policiers de Montréal et de la SQ participaient à l’opération. La famille s’est vu refuser l’accès au rapport, elle n’a donc pu voir ni le couteau avec lequel M. Bennis aurait asséné deux coups à un policier ni la vidéo de surveillance d’un édifice adjacent qui aurait enregistré la scène.
«Cela nous donne le sentiment qu’on nous cache quelque chose. Qu’on nous donne le rapport et qu’on nous laisse faire notre deuil», implore la soeur jumelle du défunt, Khadija Bennis, aujourd’hui âgée de 27 ans.
Après une manifestation d’un millier de personnes tenue le 7 janvier 2006 pour réclamer que toute la lumière soit faite sur le décès d’Anas Bennis, la famille s’est tenue coite, attendant les résultats de l’enquête. Une fois l’enquête terminée, le rapport a été transmis à un substitut du procureur, Me James Rondeau de Rimouski, qui a conclu qu’il n’avait «pas de preuves hors de tout doute raisonnable» pour porter des accusations, comme il l’a expliqué au Devoir.
«Le procureur a lu ses conclusions à mon père; nous n’avons jamais pu en avoir une copie. Au ministère de la Sécurité publique, on a refusé de nous donner le rapport d’enquête. Cela nous laisse perplexes. C’est notre confiance dans le système qui tombe», soutient Khadija, qui a mis sur pied récemment la Coalition justice pour Anas, reprenant ainsi le flambeau des mains de son père, retourné vivre au Maroc.
La loi sur la recherche des causes et circonstances des décès prévoit que les familles peuvent avoir une copie intégrale des rapports d’enquête, à condition que ceux-ci ne contiennent pas d’information confidentielle. Or de tels rapports contiennent presque toujours de telles informations. Le ministère a donc refusé de le transmettre à la famille.
«On leur a écrit pour leur dire qu’on comprend que certaines informations ne peuvent être données. On leur a demandé de nous donner une copie éditée», explique Khadija. Réponse du ministère: «La loi prévoit que les rapports doivent être transmis intégralement. S’il y a un seul renseignement qu’on ne peut transmettre, on ne peut donner un rapport biffé», explique au Devoir la responsable des communications du ministère de la Sécurité publique, Johanne Pelletier. Elle observe qu’il est très rare qu’un tel rapport soit remis aux familles.
Cette impasse choque Khadija Bennis, qui ne voit d’autre issue que celle de se tourner vers l’opinion publique. «Si mon frère n’était pas mort aujourd’hui, s’il avait été seulement blessé, il aurait eu le droit de voir les preuves contre lui, il aurait eu droit à une défense», lance-t-elle en soulignant que les amis d’Anas n’ont pas été contactés dans le cadre de l’enquête, pas plus que la famille.
Elle est convaincue que son frère, un jeune informaticien qui avait sa petite entreprise sur Internet, a été victime d’une bavure policière. «C’est du profilage ethnique, religieux. Il portait la barbe, des vêtements musulmans traditionnels. Mais ce n’est pas parce qu’il s’intéressait à Dieu que cela devient une personne à soupçonner. Présentement, le groupe ciblé, ce sont les musulmans, avant c’étaient les Noirs», poursuit Mme Bennis.
Au cours des prochaines semaines, elle compte se remettre à la tâche pour sensibiliser l’opinion publique, publier un dépliant, solliciter l’appui de groupes tels que la Ligue des droits et libertés et peut-être organiser une autre manifestation… «On veut avoir accès à l’information, qu’elle soit accessible au public, qu’on fasse une enquête publique. Nous ne faisons plus confiance à la police pour enquêter sur la police», fait-elle valoir.
Une plainte en déontologie policière a également été déposée à la fin de l’année dernière. Le processus étant tenu secret, cette démarche ne permettra cependant pas à la famille de M. Bennis d’obtenir les documents produits dans le cadre de l’enquête.
Tant à la Ville de Montréal qu’au SPVM ou à la police de Québec, on refuse de commenter l’événement. L’attaché de presse du comité exécutif note toutefois que le conseiller Marcel Tremblay a exprimé son souhait de voir les documents remis à la famille lors du dernier conseil municipal, en réponse à une question du conseiller de Projet Montréal, Richard Bergeron. «Mais cela ne relève pas de Montréal», précise Bernard Larin.
Eastwood- Nombre de messages : 2490
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