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Les recettes du bonheur
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Les recettes du bonheur
C'est la thèse de Maurice Thévenet: «Loin de moi l'idée que le travail n'est que du plaisir. Mais on peut aussi y trouver - pas toujours, pas tout le temps - du plaisir.» Certains y arrivent, effectivement. Comme Michel Wilson, secrétaire général de l'université Joseph-Fourier, à Grenoble. «Je pense qu'on ne peut bien faire son métier qu'en y prenant du plaisir», résume-t-il simplement. Son secret? «Faire savoir aux gens qu'ils servent à quelque chose, prendre le temps de les écouter, expliquer ce qu'on attend d'eux, injecter de la convivialité, offrir des fleurs, des chocolats ou un restaurant pour remercier...»
Même les jobs les plus durs savent se montrer reconnaissants. Patricia Thomasse, assistante sociale dans l'Orne depuis plus de vingt ans, aime ce qu'elle fait, même si le dire relève de l'aveu: «J'ai l'impression que nous n'avons pas le droit d'éprouver du contentement, parce que nous sommes confrontés à la misère et à la douleur. Pourtant, c'est un métier où l'on résout les problèmes, où les contacts avec les gens sont nombreux, où l'on est en prise avec le changement. Il faut arrêter de vivre ça en cachette, il n'y a pas de honte à s'amuser!»
Les ingrédients du plaisir sont nombreux, et les recettes pour y arriver, variées. Prenez, par exemple, un secteur d'activité excitant, comme la mode, les médias ou l'édition. Beaucoup de gens prennent du plaisir parce qu'ils ont toujours rêvé d'y travailler ou parce qu'y décrocher un job est valorisant. Quand bien même les conditions de travail ne sont pas idéales. Le bien-être peut aussi provenir du métier exercé, de l'expertise développée, du sentiment de bien maîtriser son savoir-faire. De l'ambiance, également. «C'est un élément très important pour les jeunes, note Maurice Thévenet. Pour eux, la qualité des relations est primordiale.»
Bref, un cocktail subtil... et variable selon les gens. Pour Karine, jeune responsable de l'activité commerce en ligne d'un gros brasseur, encore sous le charme de son nouveau poste, cela prend la forme suivante: «Le sentiment d'être utile, donc de faire un travail valorisant, une équipe soudée et complémentaire, une ambiance sympathique, un défi à relever avec l'impression qu'on m'en donne les moyens - formation continue, salaire, supérieurs ouverts et réceptifs, etc.»
Avec la variété, l'autonomie et la responsabilité sont les conditions qui reviennent le plus souvent dans les raisons de ceux qui prennent du plaisir en travaillant. C'est ce qui explique en partie l'évolution des modes de management vers la gestion de projet, le fonctionnement en centres de profit autonomes, etc. «L'idée, c'est de faire en sorte que chacun ait l'impression d'être libre dans son travail», affirme Alain Etchegoyen.
D'où, selon Nicole Aubert, professeur à l'ESCP-EAP, un accès très inégal au plaisir dans le travail. «Pour une raison toute bête: plus vous êtes haut dans la hiérarchie, plus vous avez d'autonomie et de pouvoir sur votre tâche. Et inversement.» Les cadres se laisseraient donc plus facilement gagner par le bien-être au bureau que les ouvriers à l'usine. Seul petit détail: comme le dit Maurice Thévenet, «le plaisir au travail est aussi un élément de statut». «Pour un cadre, dire que l'on s'ennuie signifie reconnaître une faillite personnelle», renchérit Nicole Aubert. Un peu comme si, à un certain niveau de responsabilité, vivre son métier le sourire aux lèvres était obligatoire...
Chez Vitae, on sait qu'un salarié épanoui est un salarié fidèle Finalement, la vision de ce qu'est un bon ou un mauvais job est très générale. Parce que la manière dont nous vivons le travail est avant tout personnelle. «C'est surtout ce que nous projetons de nous-mêmes dans ce que nous faisons qui nous procure de la satisfaction», souligne Maurice Thévenet. Et de prendre l'exemple d'une coiffeuse qui aime son job, non pas parce qu'elle coiffe des clients, mais parce qu'elle a toujours été attirée par l'art. Or, en coiffant, elle se vit comme une artiste. En clair, l'origine d'un comportement au travail est bien souvent liée à une histoire personnelle.
Même les jobs les plus durs savent se montrer reconnaissants. Patricia Thomasse, assistante sociale dans l'Orne depuis plus de vingt ans, aime ce qu'elle fait, même si le dire relève de l'aveu: «J'ai l'impression que nous n'avons pas le droit d'éprouver du contentement, parce que nous sommes confrontés à la misère et à la douleur. Pourtant, c'est un métier où l'on résout les problèmes, où les contacts avec les gens sont nombreux, où l'on est en prise avec le changement. Il faut arrêter de vivre ça en cachette, il n'y a pas de honte à s'amuser!»
Les ingrédients du plaisir sont nombreux, et les recettes pour y arriver, variées. Prenez, par exemple, un secteur d'activité excitant, comme la mode, les médias ou l'édition. Beaucoup de gens prennent du plaisir parce qu'ils ont toujours rêvé d'y travailler ou parce qu'y décrocher un job est valorisant. Quand bien même les conditions de travail ne sont pas idéales. Le bien-être peut aussi provenir du métier exercé, de l'expertise développée, du sentiment de bien maîtriser son savoir-faire. De l'ambiance, également. «C'est un élément très important pour les jeunes, note Maurice Thévenet. Pour eux, la qualité des relations est primordiale.»
Bref, un cocktail subtil... et variable selon les gens. Pour Karine, jeune responsable de l'activité commerce en ligne d'un gros brasseur, encore sous le charme de son nouveau poste, cela prend la forme suivante: «Le sentiment d'être utile, donc de faire un travail valorisant, une équipe soudée et complémentaire, une ambiance sympathique, un défi à relever avec l'impression qu'on m'en donne les moyens - formation continue, salaire, supérieurs ouverts et réceptifs, etc.»
Avec la variété, l'autonomie et la responsabilité sont les conditions qui reviennent le plus souvent dans les raisons de ceux qui prennent du plaisir en travaillant. C'est ce qui explique en partie l'évolution des modes de management vers la gestion de projet, le fonctionnement en centres de profit autonomes, etc. «L'idée, c'est de faire en sorte que chacun ait l'impression d'être libre dans son travail», affirme Alain Etchegoyen.
D'où, selon Nicole Aubert, professeur à l'ESCP-EAP, un accès très inégal au plaisir dans le travail. «Pour une raison toute bête: plus vous êtes haut dans la hiérarchie, plus vous avez d'autonomie et de pouvoir sur votre tâche. Et inversement.» Les cadres se laisseraient donc plus facilement gagner par le bien-être au bureau que les ouvriers à l'usine. Seul petit détail: comme le dit Maurice Thévenet, «le plaisir au travail est aussi un élément de statut». «Pour un cadre, dire que l'on s'ennuie signifie reconnaître une faillite personnelle», renchérit Nicole Aubert. Un peu comme si, à un certain niveau de responsabilité, vivre son métier le sourire aux lèvres était obligatoire...
Chez Vitae, on sait qu'un salarié épanoui est un salarié fidèle Finalement, la vision de ce qu'est un bon ou un mauvais job est très générale. Parce que la manière dont nous vivons le travail est avant tout personnelle. «C'est surtout ce que nous projetons de nous-mêmes dans ce que nous faisons qui nous procure de la satisfaction», souligne Maurice Thévenet. Et de prendre l'exemple d'une coiffeuse qui aime son job, non pas parce qu'elle coiffe des clients, mais parce qu'elle a toujours été attirée par l'art. Or, en coiffant, elle se vit comme une artiste. En clair, l'origine d'un comportement au travail est bien souvent liée à une histoire personnelle.
t2zahra- Nombre de messages : 886
Résidence : Casa
Emploi : Fonctionnaire
Statut : Attend IVM
Date d'inscription : 07/05/2008
Re: Les recettes du bonheur
Les ingrédients du plaisir sont nombreux, et les recettes pour y arriver, l'autonomie et la responsabilité sont les conditions qui reviennent le plus souvent dans les raisons.
Merci ma soeur.
Merci ma soeur.
marta- Nombre de messages : 2259
Age : 45
Emploi : Gestion/Administration
Date d'inscription : 20/04/2008
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