L'été indien : Un Dialogue sans language

Comme je suis fanatique de la photo, j'ai bien apprécié l'idée de concours de la meilleure photo. Je prenais mon modeste appareil, et je m'en allais à la chasse de beaux paysages.
Je le faisais à différents moments de la journée, pour avoir la chance de capter celle qui me plaira à moi avant tous les autres, cela m’avait permis de m’isoler des moments dans des petites forêts, pas loin de là ou j’habite. Les couleurs étaient tellement naturelles et diversifiées, que parfois j’avais envie de rester couché par terre à les admirer des heures.
J’ai bien aimé d’avoir la chance d’être là, et plus je m’isolais plus je voyais plus claire.
Mais soudain, tout a changé dans ma vision des choses et je commençait à voir une réalité qui m’a choqué, tout en une infraction de seconde, j’étais en train de filmer la tombé des feuilles mortes, des arbres qui commençaient à changer de couleur, de sa belle couleur verte qui signifie pour moi la vie, en un rouge, orange et jaune, qu’au fond de mon âme étaient un signe de la mort, du sang et du danger.
Et soudain je voyais par terre des milliers de feuilles mortes, « Oh mon Dieu !, suis-je aussi cruel pour aimer ce paysage. ». Ces feuilles sont les enfants de ces arbres, et comment la maman sentira la perte de son bébé, toute la joie qui était en moi, est devenue chagrin et malheur, je voyais la petite forêt comme un grand cimetière, et moi qui marchait là-dessus.
Les arbres qui pleuraient leurs enfants, elles étaient si heureuses quelques mois avant, mais à l’annonce du mois d’octobre, les feuilles ne peuvent plus être protégées du froid, qui gèle l’eau dans leur vaines.
Impuissantes, les arbres, me voyait de haut et j’ai senti leur chagrin, que moi-même j’arrive à sentir le même, mais pourquoi ce sentiment, ne suis-je pas heureux dans ma vie? Je me suis plongé dans mon cœur et âme plusieurs minutes, afin de savoir que pour quelles raisons, je me suis considéré faire partie de ce paysage, si triste !
La réponse était bien évidente, et voilà l’image de ma mère qui surgissait d’un seul coup, bien en couleur mais qui était tâchée de noir, j’ai bien lutté à essuyer toutes ses tâches qui me dérangeaient de voir le sourire de ma tendre mère, comme un fou en train de bouger mes bras, à gauche et à droite, un souffle de vent caressa ma peau, et a fait bouger les arbres, et soudain plusieurs feuilles commencèrent à tomber, Je me suis fait surface après cette plongée dans mon cœur, et ensuite j’ai levé ma tête pour regarder plus haut, et pour voir d’où viennent ces feuilles, j’ai vu un beau décor, le ciel si clair, des feuilles vertes et jaunes qui reflétaient les rayons du soleil, j’ai réalisé que le jaune des rayons et le peu de vert qui restait sur ces feuilles, me donnait le sentiment de l‘espoir, et là tous mes repères se sont éparpillés. Le jaune pourrait-il prendre le signe de l’espoir ?, j’ai posé ma main sur un arbre, en imaginant qu’avec une concentration ou une sorte de méditation, j’arriverai à communiquer avec cet arbre, je me suis fait illusion qu’un message m’a été transmis, le message disait que malgré la perte des ces feuilles, et le chagrin des arbres, la vie a toujours ses secrets, ces feuilles là, à mes pieds sont mortes pour un objectif qui est de fortifier et fertiliser la terre au dessous du pieds de l’arbre, qui est leur mère, par leurs sacrifice d’organes ils aideront leur mère à affronter le pire qui vient en mois de Décembre. Certes la mort, n’a jamais été une occasion de joie, les arbres pleuraient seulement la séparation, elles avaient bien passés des moments à se taquiner l’un l’autre.
Le jaune des rayons, ce n’était que l’espoir de demain, car il y aura d’autre feuilles vertes brillantes, de la même formes qu’on dirait qu’ils sont les mêmes qui sont revenues.
Et puis j’ai retrouvé mon sourire, d’avoir pu découvrir cette réalité, j’étais heureux que le message m’était destiné, que ma vie ici, devra en quelque sorte être un moyen pour assurer le chemin de mes chers proches, que la vie est un partage de joie et de sacrifice, ou l’égoïsme na pas de place.
Je me suis fait l’idée que ce concours de la meilleure photo m’a bien fait un cadeau sans même présenter de photos, il m’a permis de voir un autre côté de mon cœur que j’avais essayé de camoufler sans y remédier la blessure.
L’été indien, est-ce la volonté à affronter les difficultés de la vie avec un bel espoir à l’horizon, qui le fait embellir, ou bien ses simples couleurs jaunes, oranges et rouge ?
La réponse est au fond de chacun dans son cœur.
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Un coeur sans haine mène son porteur au paradis

Clap Clap Clap

vraiment Nabil je suis heureux de te lire ..tes mots sont plein de sentiments et de beauté ..

Chaque MARDI LWALIDINE dans ce pays a laissé ses parents loin de lui et se sont triste chaque fois qu'ils coupe ses pensées .. Mais saches que les parents sont herueux lorsqu'ils entendent des bonnes nouvelles de nous ..

Pour l'autre points .. l'arbre se débarasse de ses feuilles dans un acte théatrale triste mais porteur de signes de beauté et ce, afin d nous apporter après l'hiver d'autres plein de jeunesse .. Hadi Sounnat ALLAH fi khal9ih ..

Ces signes sont les mêmes pour nous .. il faut faire des choses utiles qui resterons à notre bon compte après la mort.

Nabil, ça m'a bien touché,

Cordialement,
Noureddine

Salam,

Merci pour le recit Nabil.

cher Nabyl pour le récit, c'est tres touchant, t'es un bon reporteur...

continue

amicalement
elfen

Un beau titre une beau récit ...

cela m’avait permis de m’isoler des moments dans des petites forêts

c’est exactement ce que je faisait lors de mes premiers mois d’installation : à la découvert du moi interne au milieu de cet étendue de nature éblouissante .


Et puis j’ai retrouvé mon sourire, d’avoir pu découvrir cette réalité, j’étais heureux que le message m’était destiné, que ma vie ici, devra en quelque sorte être un moyen pour assurer le chemin de mes chers proches, que la vie est un partage de joie et de sacrifice, ou l’égoïsme na pas de place.

Tbarkallah alik.. je tire mon chapeau haut et fort cher nabyl…. La sensation y est … ton message me touche aussi .. je suis content de te lire .

NB : si jamais l’idée me tarode de mettre fin à mes chroniques je vois en toi un très bon successeur .. s’il te plait ne nous prive pas de tes beaux récits .

NB : si jamais l’idée me tarode de mettre fin à mes chroniques je vois en toi un très bon successeur .. s’il te plait ne nous prive pas de tes beaux récits .

Comme je disais et je le dirais toujours tu es notre instructeur, c'est à travers tes mots qu'on se retrouve, pour moi ce n'étais qu'un sentiment que j'avais tant voulu exterioriser, je te jure qu'on ecrivant ces mots, j'avais compris que tous les recit de kabi sont beaux parce qu'ils sortaient de son coeur pas de sa plume

merci pour ton recit, mais je ne comprend pas ces sentiments de tristesse a cause des feuilles mortes des arbres. car enfin la vie est inconcevable sans y afecter une fin; c'est une fatalité qu'il faut admettre bien qu'on ait ce penchon vers l'eternité. ne faut il pas voir dans la mort le vrai debut de la vie?...je pense qu'il faut bien se consoler avec mille arguments afin d'admettre cette idee de Mort......essaie de lire "la beauté de la mort" de gebran khalil gebran. miral de rabat amicalement

Merci pour le recit Nabil.

Guest2006 pour ton récit!

je vien de découvrir ce message plein de sentiments nobles... tu sais cher ami, si j'avais le choix de me réincarner sous une autre forme de vie, je choisirai d'être une plante, arbre ou fleur, peut importe... l'essentiel c'est de fairte partie de cette règne de flore... tu sais pourquoi, les plantes sont éternelles!!! ceci on ne le réalise pas, mais pour moi les plantes sont des Demi-Dieux, une graine de blé par exple, en la tenant dans la main, on ne voit qu'une banale graine minime, petite, fragile et semble inerte et sans vie, mais elle a la capacité de renaitre meme après des siècles dans cette état, sans avoir besoin d'un congénére, juste en la mettant dans une terre fertile!!!! elle a en elle la mémoire de son tidentité qui reste bien protégée... c'est le cas pour toutes les plantes... les plantes sont les vraies maitres de ce monde, et aussi les vrais etres vivants pleins de sagesse, car a part cette capacité de survivre et de toujours surgir, elles sont sereines, stables, et ne font du mal à personne... au contraire, elles animent nos vies, nous donnent de la joie, annoncent nos saisons, ornent nos espaces, nous offrent des fruits avec des gouts qui nous rappellent souvent des événements de notre passé, et des parfums qui nous font revivre des moments agréables que nous avons déja vécu...
je suis né un certain avril, en plein printemps... ma mère (allah irhamha) s'appelait Zahra (fleur), peut etre que quelque part en moi, se trouve une graine encore endormie, mais qui se réveillera un beau jour très proche sans doute... on verra ce que ça donne...
merci guest d'avoir secouer un petit peu cette graine qui est en moi, je sais qu'il est temps qu'elle renait...
april family

Allah Akbaro Kabira, W’alhandoulillah Katira, Wa soubhana Allah bokratan wa Assila

Me voila encore avec cette forte sensation d’écrire un mot sur l’été indien, sans le planifier, je me suis retrouvé ce week-end dernier au rendez-vous avec le rocher et l’arbre avec qui j’ai dialogué l’année dernière et ce en plein milieu de la petite forêt voisine, entrain d’admirer les belles couleurs faites par la sainte main du grand créateur et seigneur Soubhana-Allah.
Cette fois-ci ma conversation avec l’arbre était plus ambitieuse, optimiste ; une conversation pleine de curiosité de ma part et beaucoup de sagesse de la part de cet arbre, qui songeait me cacher son sourire de satisfaction, j’ai compris qu’il était ravi de me voir avec autant de détermination et plus de conviction que l’année dernière, pour lui j’ai -du bien comprendre la leçon de la vie, car la mort n’a jamais été une fin mais juste une transition d’une étape à une autre.
J’ai pris tout le temps pour bien apprécier le moment de la tombée de ces feuilles, qui me donnaient rendez-vous au début de Mai, un mois qui a bien marqué sa présence tout au long ma vie par des événements que je grave dans ma mémoire année après autre.
Regardant toutes ces feuilles par terre revenant à sa source qu’est la terre, je les vois embrassant la terre et s’en tassant l’une après l’autre comme si elles voulaient la protéger, la protéger de quoi ?, sans poser encore de question, cette fois je me suis dérouler dans ma tête toutes les étapes de l’années dernière, alors que j’avais fait une visite à cet arbre un mois de janvier, alors j’avais des difficultés à atteindre le rocher car je ne le voyais plus avec toute la neige qui le recouvrerait, mais j’avais suivi mon intuition, j’avais rencontré cet arbre une brève rencontre car la qualité rude du climat ne le permettait, j’avais compris de la façon dont laquelle cet arbre était debout avec un regard de concentration ce que c’est le vrai sens de la patience, il avait perdu son sourire car encore une fois il a accepté le défi de l’hiver, j’ai été impressionné par ce regard là, et je me vois parfois faisant comme lui dans certaines circonstances. A l’instant même j’avais compris que toute chose qui arrive c’est pour une raison quelconque, j’avais bien essayer d’enlever la neige pour chercher si les feuilles sont toujours sur terre, et j’étais surpris par la chaleur qui montait de la terre malgré la froideur du climat glacial, l’arbre m’avait lancé un regard comme si je ne devais pas le faire, j’ai quitté l’endroit sans réponse, mais ma leçon était, qu’on doit vivre chaque instant de notre vie, et cet instant était sérieux, je me suis dit que je viendrais le rendre visite un mois d’avril pour voir de ces nouvelles. Cette fois je n’ai pas entamé de dialogue mais je l’avais vu de loin entrain de dégourdir le branches avec les premiers chaleurs des rayons de soleil, je voyais en lui une joie d’un bon printemps, je n’avais pas entamer de dialogue car moi aussi j’ai été impressionné par l’été et j’y vivais chaque instant, et cet instant pour nous c’était le moment de relâche, j’avais passé toute une semaine à voir grandir les feuilles, jusqu’à ne plus voir l’arbre par la grande densité des plantes, heureux de voir la joie dans la petite foret, toute sorte de vie, y contribuait ä lui redonner la vie et l’aspect d’une foret.
La rencontre de ce mois était pour moi une visite d’un sage conseiller pour la vie, j’y retiens une leçon à chaque visite, pour que puisse s’armer dans la vie, on a bien apprécier le moment, l’arbre et moi, et j’avais compris que je dois quitter les lieux quand une feuille d’érable se posa sur mon épaule droit, j’avais senti comme si l’arbre me tapa sur l’épaule pour me réconcilier, et au même temps me prouver de continuer sur ma voie, j’avais compris qu’il voulait me taquiner et aussi me donner un rendez-vous la prochaine, lui voulait que je vienne le voir l’été prochain mais au fond de mon âme je me suis promis de lui rendre visite en plein hiver, cette fois je prévois voir son sourire en plein hiver, car ma visite lui rendra grand plaisir, je n’attendrais pas les moments de joie pour le voir mais je viendrais lui poser la main nu sur son épaule pour l’encourager comme il m’avait fait, et même s’il en aura pas besoin, car je crois que la vie trouve la vie.
Beaucoup d’entre vous vont se poser la question as-tu pensé à ta mère ? Je dirais oui, en pensant à la vie que pourrais donner à ma descendance dans les futures années et c’était une leçon de ma mère elle même.
J’avais entamé un autre dialogue avec un petit lac voisin à partir du mois de décembre dernier, vous m’en direz si cela vous intéresse

Merci nabil

Heureusement, ça existe une telle occasion d’été indien pour nous faire apparaître un article pareil, plein d’émotion et sentiment, en plus il y’a toute une histoire de vie qui commence et finir en contempler le cycle de vie de cette arbre, ainsi des leçons à retenir.

bonjour,

merci pour ces récits cher nabil, c'est très touchant et ça met à jour ton côté romanesque.

hatimo a écrit:

Merci nabil

Heureusement, ça existe une telle occasion d’été indien pour nous faire apparaître un article pareil, plein d’émotion et sentiment, en plus il y’a toute une histoire de vie qui commence et finir en contempler le cycle de vie de cette arbre, ainsi des leçons à retenir.

biensur ba hatim chaque créateur a besoin d'une chose quelle quellesoit pour s'en inspirer.
@+

salamo3alikom

quelle sagesse

merci frere nabil (smia)

tout ton article est beau mais cette phrase me dit bcp :

"pour lui j’ai -du bien comprendre la leçon de la vie, car la mort n’a jamais été une fin mais juste une transition d’une étape à une autre. "