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Le Maroc aux Olympiques Vancouver 2010!
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Le Maroc aux Olympiques Vancouver 2010!
Le Maroc est représenté par un seul athlète; Samir Azzimani, skieur. Le voici à la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques à Vancouver 2010, vendredi dernier: http://vimeo.com/9430077
Pour en savoir plus sur lui: http://90plan.ovh.net/~samirazz/samir_azzimani.php?page=bio&refresh=9H00_le_17/1/2010_Webmaster:_david.cedric24@gmail.com
Pour en savoir plus sur lui: http://90plan.ovh.net/~samirazz/samir_azzimani.php?page=bio&refresh=9H00_le_17/1/2010_Webmaster:_david.cedric24@gmail.com
LallaHanane- Nombre de messages : 570
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Re: Le Maroc aux Olympiques Vancouver 2010!
D'aprés le Journal Assabah , Dix résponsables ont accompagné l'athlète Marocain
compétitions de Samir Azzimani :
Rappel des dates des engagements de Samir:
(sous réserve de conditions climatiques favorables)...
23/02/10 slalom géant (2 manches)
9h30 heure locale puis 13h heure locale
27/02/10 slalom (2 manches)
10h heure locale puis 13h45 heure locale
Ces horaires peuvent vous être confirmés sur le site Vancouver 2010...
Ski alpin // horaires et résultats // épreuves masculines de slalom et slalom géant
Rappel:
heure locale: heure Marocaine -8h
compétitions de Samir Azzimani :
Rappel des dates des engagements de Samir:
(sous réserve de conditions climatiques favorables)...
23/02/10 slalom géant (2 manches)
9h30 heure locale puis 13h heure locale
27/02/10 slalom (2 manches)
10h heure locale puis 13h45 heure locale
Ces horaires peuvent vous être confirmés sur le site Vancouver 2010...
Ski alpin // horaires et résultats // épreuves masculines de slalom et slalom géant
Rappel:
heure locale: heure Marocaine -8h
Dernière édition par SCOFIELD le 18/02/10, 01:45 pm, édité 1 fois
SCOFIELD- Nombre de messages : 649
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LallaHanane- Nombre de messages : 570
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Re: Le Maroc aux Olympiques Vancouver 2010!
Samir Azziman:
Quand avez-vous commencé à avoir la passion du ski ?
Samir Azzimani: Pour des raisons familiales, j'étais pensionnaire lorsque j'étais enfant, et j'ai eu l'occasion de partir en camp de vacances à La Chapelle d'Abondance, dans les Alpes françaises. C'est là qu'est née ma passion pour le ski. Je n'avais alors que six ans. A l'âge de huit ou neuf ans, l'Ecole de ski français, l'ESF, me demanda de participer à quelques compétitions. Malheureusement, par manque de moyens financiers et mon père ayant refusé, cela fut impossible.
Pour résumer, nous connaissons des difficultés, car la fédération marocaine de ski ne nous prête aucune attention.
Pour ce qui est des quotas imposés par le Comité international olympique, je les trouve particulièrement discriminatoires. Des petites nations du ski comme le Maroc seront les premières à souffrir d'une telle décision. Partant du fait que les grandes décisions sont toujours prises par les grandes nations du ski et que les petites équipes seront les principales victimes d'une telle décision, je me demande si les Jeux olympiques d'hiver doivent garder leur appellation. Je parlerais plutôt d'une "Super Coupe du monde de ski". Pourquoi des nations mineures du ski comme le Sénégal, le Ghana, l'Inde, le Pakistan et l'Algérie, éprouvent-elles tant de difficultés à participer ?
Magharebia: Quelles performances aimeriez-vous réaliser lors des Jeux de 2006 à Turin ?
Azzimani: J'aimerais être un digne représentant du Maroc. Après les déceptions de l'équipe marocaine aux Jeux d'Albertville, nous aurons enfin la possibilité de prouver que nous pouvons relever le défi. Et qui sait ? Peut-être pourrons-nous donner naissance à une compétition nationale....
Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.
Mais je ne suis pas du genre à renoncer. J'avais douze ou treize ans en 1992, l'année des Jeux d'Albertville, et j'avais vu un skieur marocain descendre les pistes. Je me rappelle m'être dit : "Je peux faire mieux !" C'est à cette époque que mon rêve a commencé à se manifester dans un coin de mon esprit. Je voulais participer aux olympiades.
Comment vos concurrents internationaux vous considèrent-ils ? Sont-ils surpris d'avoir un concurrent marocain ?
Azzimani: La plupart des concurrents occidentaux sont plutôt curieux à mon sujet. Ils me posent des questions sur le Maroc, du style : "Où t'entraînes-tu au Maroc ?", "Y a-t-il de la neige ?", "Combien l'équipe compte-t-elle de skieurs ?", etc. Ils veulent aussi en savoir plus sur ma culture.
Certains sont très amicaux et très sympathiques, comme les Français, les Suisses, les Australiens, les Libanais, les Turcs, même les Israéliens. En revanche, les Autrichiens sont globalement peu sympathiques.
D'autres sont jaloux, comme certains Français, parce que je réussis à trouver des sponsors. Certains sont culturellement intolérants et me rejettent parce que je viens du Maghreb. Cela m'énerve, mais je me refuse à entrer dans ce type de conflit.
Pensez-vous qu'il sera plus difficile pour l'équipe du Maroc de participer à des compétitions internationales, maintenant que la Fédération internationale de ski et le Comité international olympique ont imposé un niveau minimum pour les grands événements internationaux ?
Azzimani: Vous avez, au sein de l'équipe nationale, l'attitude générale est plutôt du genre "chacun pour soi".
Sarah Ben Mansour a la chance d'avoir le soutien de sa famille, en particulier de son père, qui s'implique énormément. Le reste d'entre nous essaie de survivre avec l'aide d'amis et d'autres personnes.
Pour résumer, nous connaissons des difficultés, car la fédération marocaine de ski ne nous prête aucune attention.
Pour ce qui est des quotas imposés par le Comité international olympique, je les trouve particulièrement discriminatoires. Des petites nations du ski comme le Maroc seront les premières à souffrir d'une telle décision. Partant du fait que les grandes décisions sont toujours prises par les grandes nations du ski et que les petites équipes seront les principales victimes d'une telle décision, je me demande si les Jeux olympiques d'hiver doivent garder leur appellation. Je parlerais plutôt d'une "Super Coupe du monde de ski". Pourquoi des nations mineures du ski comme le Sénégal, le Ghana, l'Inde, le Pakistan et l'Algérie, éprouvent-elles tant de difficultés à participer ?
Quand avez-vous commencé à avoir la passion du ski ?
Samir Azzimani: Pour des raisons familiales, j'étais pensionnaire lorsque j'étais enfant, et j'ai eu l'occasion de partir en camp de vacances à La Chapelle d'Abondance, dans les Alpes françaises. C'est là qu'est née ma passion pour le ski. Je n'avais alors que six ans. A l'âge de huit ou neuf ans, l'Ecole de ski français, l'ESF, me demanda de participer à quelques compétitions. Malheureusement, par manque de moyens financiers et mon père ayant refusé, cela fut impossible.
Pour résumer, nous connaissons des difficultés, car la fédération marocaine de ski ne nous prête aucune attention.
Pour ce qui est des quotas imposés par le Comité international olympique, je les trouve particulièrement discriminatoires. Des petites nations du ski comme le Maroc seront les premières à souffrir d'une telle décision. Partant du fait que les grandes décisions sont toujours prises par les grandes nations du ski et que les petites équipes seront les principales victimes d'une telle décision, je me demande si les Jeux olympiques d'hiver doivent garder leur appellation. Je parlerais plutôt d'une "Super Coupe du monde de ski". Pourquoi des nations mineures du ski comme le Sénégal, le Ghana, l'Inde, le Pakistan et l'Algérie, éprouvent-elles tant de difficultés à participer ?
Magharebia: Quelles performances aimeriez-vous réaliser lors des Jeux de 2006 à Turin ?
Azzimani: J'aimerais être un digne représentant du Maroc. Après les déceptions de l'équipe marocaine aux Jeux d'Albertville, nous aurons enfin la possibilité de prouver que nous pouvons relever le défi. Et qui sait ? Peut-être pourrons-nous donner naissance à une compétition nationale....
Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.
Mais je ne suis pas du genre à renoncer. J'avais douze ou treize ans en 1992, l'année des Jeux d'Albertville, et j'avais vu un skieur marocain descendre les pistes. Je me rappelle m'être dit : "Je peux faire mieux !" C'est à cette époque que mon rêve a commencé à se manifester dans un coin de mon esprit. Je voulais participer aux olympiades.
Comment vos concurrents internationaux vous considèrent-ils ? Sont-ils surpris d'avoir un concurrent marocain ?
Azzimani: La plupart des concurrents occidentaux sont plutôt curieux à mon sujet. Ils me posent des questions sur le Maroc, du style : "Où t'entraînes-tu au Maroc ?", "Y a-t-il de la neige ?", "Combien l'équipe compte-t-elle de skieurs ?", etc. Ils veulent aussi en savoir plus sur ma culture.
Certains sont très amicaux et très sympathiques, comme les Français, les Suisses, les Australiens, les Libanais, les Turcs, même les Israéliens. En revanche, les Autrichiens sont globalement peu sympathiques.
D'autres sont jaloux, comme certains Français, parce que je réussis à trouver des sponsors. Certains sont culturellement intolérants et me rejettent parce que je viens du Maghreb. Cela m'énerve, mais je me refuse à entrer dans ce type de conflit.
Pensez-vous qu'il sera plus difficile pour l'équipe du Maroc de participer à des compétitions internationales, maintenant que la Fédération internationale de ski et le Comité international olympique ont imposé un niveau minimum pour les grands événements internationaux ?
Azzimani: Vous avez, au sein de l'équipe nationale, l'attitude générale est plutôt du genre "chacun pour soi".
Sarah Ben Mansour a la chance d'avoir le soutien de sa famille, en particulier de son père, qui s'implique énormément. Le reste d'entre nous essaie de survivre avec l'aide d'amis et d'autres personnes.
Pour résumer, nous connaissons des difficultés, car la fédération marocaine de ski ne nous prête aucune attention.
Pour ce qui est des quotas imposés par le Comité international olympique, je les trouve particulièrement discriminatoires. Des petites nations du ski comme le Maroc seront les premières à souffrir d'une telle décision. Partant du fait que les grandes décisions sont toujours prises par les grandes nations du ski et que les petites équipes seront les principales victimes d'une telle décision, je me demande si les Jeux olympiques d'hiver doivent garder leur appellation. Je parlerais plutôt d'une "Super Coupe du monde de ski". Pourquoi des nations mineures du ski comme le Sénégal, le Ghana, l'Inde, le Pakistan et l'Algérie, éprouvent-elles tant de difficultés à participer ?
SCOFIELD- Nombre de messages : 649
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