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Perte d'emplois au Canada
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Perte d'emplois au Canada
Le taux de chômage a baissé d'un dixième de point au Canada, soit un niveau parmi les plus bas depuis près de trois décennies, selon Statistique Canada. Le taux de chômage a atteint 6,7 % en septembre.
Le taux de chômage est demeuré stable au Québec à 8,4 % alors qu'il a augmenté de 1,2 point en Nouvelle-Écosse au cours du dernier mois. En Ontario, il a diminué de 0,2 point pour se fixer à son niveau le plus bas en quatre ans à 6,4 %.
Le taux de chômage par province (le taux du mois précédent entre parenthèses):
# Terre-Neuve 15,3 % (16,7 %)
# Île-du-Prince-Edouard 11,2 % (11,3 %)
# Nouvelle-Écosse 8,4 % (7,2 %)
# Nouveau-Brunswick 10,4 % (9,6 %)
# Québec 8,4 % (8,4 %)
# Ontario 6,4 % (6,6 %)
# Manitoba 4,8 % (4,6 %)
# Saskatchewan 6,0 % (5,2 %)
# Alberta 4,1 % (3,9 %)
# Colombie-Britannique 5,7 % (5,8 %)
L'information, la culture et les loisirs en hausse
En septembre, 2300 emplois ont été supprimés, alors que des économistes s'attendaient à une création d'environ 20 000 emplois
Malgré cette baisse, le Canada a généré 31 000 emplois au cours du troisième trimestre, une croissance beaucoup plus lente qu'au cours de la période précédente, qui avait connu une hausse de 79 000 emplois (0,5 %). Depuis le début de l'année, il s'est créé 135 000 emplois au pays, une hausse de 0,8 %. Ces hausses n'ont touché que les emplois à temps plein, précise Statistique Canada.
Les secteurs de l'information, de la culture et des loisirs ont connu les plus fortes hausses avec une augmentation de 20 000 emplois. L'enseignement a également connu une bonne période avec 14 000 emplois supplémentaires.
À l'opposé, les secteurs de la finance, des assurances, de l'immobilier et de la location et des services de soutien se sont dégradés.
Les semaines allongent
Les Canadiens ont également passé plus de temps au bureau, travaillant en moyenne 33,4 heures par semaine au mois de septembre. Le nombre d'heures travaillées a augmenté de 0,9 % au cours des neuf premiers mois de l'année 2005 au Canada. Les Canadiens ont passé près d'une demi-heure de plus par semaine au travail que depuis le début de cette tendance il y a deux ans.
la source : http://www.radio-canada.com/nouvelles/Economie/nouvelles/200510/07/001-Chomage-Canada.shtml
Cordialement,
Noureddine.
Le taux de chômage est demeuré stable au Québec à 8,4 % alors qu'il a augmenté de 1,2 point en Nouvelle-Écosse au cours du dernier mois. En Ontario, il a diminué de 0,2 point pour se fixer à son niveau le plus bas en quatre ans à 6,4 %.
Le taux de chômage par province (le taux du mois précédent entre parenthèses):
# Terre-Neuve 15,3 % (16,7 %)
# Île-du-Prince-Edouard 11,2 % (11,3 %)
# Nouvelle-Écosse 8,4 % (7,2 %)
# Nouveau-Brunswick 10,4 % (9,6 %)
# Québec 8,4 % (8,4 %)
# Ontario 6,4 % (6,6 %)
# Manitoba 4,8 % (4,6 %)
# Saskatchewan 6,0 % (5,2 %)
# Alberta 4,1 % (3,9 %)
# Colombie-Britannique 5,7 % (5,8 %)
L'information, la culture et les loisirs en hausse
En septembre, 2300 emplois ont été supprimés, alors que des économistes s'attendaient à une création d'environ 20 000 emplois
Malgré cette baisse, le Canada a généré 31 000 emplois au cours du troisième trimestre, une croissance beaucoup plus lente qu'au cours de la période précédente, qui avait connu une hausse de 79 000 emplois (0,5 %). Depuis le début de l'année, il s'est créé 135 000 emplois au pays, une hausse de 0,8 %. Ces hausses n'ont touché que les emplois à temps plein, précise Statistique Canada.
Les secteurs de l'information, de la culture et des loisirs ont connu les plus fortes hausses avec une augmentation de 20 000 emplois. L'enseignement a également connu une bonne période avec 14 000 emplois supplémentaires.
À l'opposé, les secteurs de la finance, des assurances, de l'immobilier et de la location et des services de soutien se sont dégradés.
Les semaines allongent
Les Canadiens ont également passé plus de temps au bureau, travaillant en moyenne 33,4 heures par semaine au mois de septembre. Le nombre d'heures travaillées a augmenté de 0,9 % au cours des neuf premiers mois de l'année 2005 au Canada. Les Canadiens ont passé près d'une demi-heure de plus par semaine au travail que depuis le début de cette tendance il y a deux ans.
la source : http://www.radio-canada.com/nouvelles/Economie/nouvelles/200510/07/001-Chomage-Canada.shtml
Cordialement,
Noureddine.
admin27- Nombre de messages : 2276
Age : 49
Résidence : Montréal - Québec
Emploi : Benevole
Date d'inscription : 16/05/2005
Re: Perte d'emplois au Canada
Malgrès cette baisse du taux de chômage les employeurs sont devenus de plus en plus éxigeants en matiere de diplômes et compétences.
Article parue dans le bulletin d'actualités technologiques : Direction informatique express.
Octobre 2005
Actualité
Hors de la qualification, point de salut
01/10/2005 - La situation de l'emploi en TI s'est significativement améliorée depuis 2001. Mais cela ne veut pas dire que les employeurs sont moins exigeants. Loin de là.
Jean-François Barbe
À l'échelle canadienne, dans le secteur des technologies de l'information (TI), le plein emploi est à toute fin pratique chose faite. En deux ans, le taux de chômage a chuté de moitié et est passé sous la barre des 3 % en novembre 2004. « Il est intéressant de noter que cette diminution ne résulte pas d'une baisse d'activité, mais bien d'une augmentation des emplois », observe Jean-François Dumais, directeur, projets ressources humaines chez TECHNOCompétences, le comité sectoriel de main-d'œuvre en TIC.
Selon des données du Bureau fédéral de l'emploi transmises au responsable du programme d'informatique de l'Université de Sherbrooke, on s'acheminerait même vers une pénurie ! « En 2004, il s'est créé 57 000 nouveaux postes pour des diplômés de premier cycle en TI au Canada, alors que l'ensemble des universités en crée annuellement moitié moins », dit Luc Lavoie. Et cette demande à laquelle l'université ne peut répondre resterait inassouvie : la moitié de ces nouveaux postes ne seraient tout simplement pas comblés, signale ce professeur d'informatique. D'après lui, la situation ne manquera pas de devenir « critique » compte tenu de l'émergence d'un tout nouveau phénomène : les mises à la retraite, qui touchent dorénavant les TI, au même titre que les métiers d'ingénieurs et de médecins.
Depuis le milieu de l'année dernière, rapporte Industrie Canada, les technologies de l'information et des communications ont vu croître leurs effectifs pendant trois trimestres consécutifs; le dernier affiche une hausse de 0,3 % alors que la moyenne pan-canadienne, tous secteurs confondus, est de 0,1 %.
Résultat, les diplômés ne peinent plus à trouver du travail. « Parmi les onze branches d'études relevant de l'École Polytechnique de l'Université de Montréal, le génie informatique est l'une des trois premières où les finissants sont les plus courus depuis 2004 », signale le responsable du programme, Michel Dagenais.
Toutefois, les inscriptions aux programmes universitaires québécois enregistrent un déclin, comme le montrent le tableau en Une.
Une situation paradoxale que les responsables de programmes d'enseignement attribuent aux suites de l'éclatement de la bulle, au bruit causé par les délocalisations ainsi qu'à la réputation du métier d'informaticien, transmise par la culture populaire, du bollé solitaire qui se nourrit de Tacos et de rayons d'ordinateur. Une image qui ne correspond en rien à la réalité actuelle qui exige de la part des informaticiens énormément d'habiletés de gestion, s'empressent de souligner les universitaires et observateurs du marché du travail.
Des secteurs gagnants...
La situation du marché du travail varie cependant beaucoup de secteur en secteur.
Selon Gilles Bertrand, directeur général à l’Alliance numériQC, une association qui dit regrouper plus de 230 entreprises, le secteur du divertissement « connaît un essor incroyable », au rythme d’au moins 200 nouveaux emplois par année au cours des cinq prochaines années. Mais gare à vous, cégépiens, si vous comptez vous en tenir au programme de trois ans du collégial : « les responsables en ressources humaines des grandes entreprises du milieu, les UBI Soft et Electronic Arts de ce monde, nous confirment que le développement des logiciels et des librairies graphiques doit être fait par des diplômés universitaires, dit Gilles Bertrand. Et ce qui nous manque le plus, au Québec, c’est la formation de haut niveau, de type universitaire. »
D’autres créneaux de haute technologie seraient particulièrement porteurs, selon Michel Dagenais. Il s’agit de secteurs où le Québec a développé d’importants avantages comparatifs par rapport à ses voisins. Par exemple, dans le secteur du sciage, des logiciels made in Quebec allient la vision artificielle à des modules de calculs basés sur des bases de connaissance qui produisent à la volée des décisions de coupe optimale.
Autres créneaux porteurs : les domaines qui se sont développés en étroite collaboration avec le monde de la recherche universitaire. Par exemple, la conception informatisée de prothèses dentaires – un champ qui s’est développé en collaboration avec les écoles de dentistes - ou des niches liées au transport comme la gestion des bornes de stationnement.
En tout et partout, estime pour sa part Normand Roy, économiste en chef au Centre d’étude sur l’emploi et la technologie (CETECH), un organisme qui relève d’Emploi-Québec, trois branches tireront particulièrement leur épingle du jeu au cours des prochaines années : les ingénieurs en logiciels, les analystes en sécurité de systèmes et les spécialistes pouvant adapter les sites Web aux réalités culturelles et linguistiques d’autres cultures et pays.
Des secteurs, hier englués dans le ralentissement et la décroissance, relèvent la tête.
Ainsi, les services informatiques commencent à réembaucher, selon Michel Dagenais. De son côté, l’apprentissage en ligne (e-learning) serait à la veille d’une reprise, d’après Gilles Bertrand. « Les mises à la retraite massives et l’engouement des plus jeunes pour Internet favorisent ce type de formation », dit-il.
...et d’autres moins
Toutefois, la réseautique et les télécommunications ne bougent guère et ne sont pas destinées à ouvrir toutes grandes les valves de l’embauche, puisque leur fortune est liée à de grandes entreprises, de type Ericsson et Nortel dont l’avenir n’irradie pas les chauds rayons des profits à perte de vue.
La production de contenus numériques pour les secteurs publics et parapublics, en forte croissance il y a quelques années, n’est plus que l’ombre d’elle-même. « Dans les années quatre-vingt-dix et au début de 2000, les gouvernements dépensaient au Québec de cinq à huit millions de dollars par année. Aujourd’hui, les coffres sont vides », constate Gilles Bertrand. Ce qui est grave, soutient-il, à plus d’un titre : les institutions d’enseignement et les transmetteurs de culture, comme les bibliothèques, achètent maintenant ces contenus à prix très bas aux États-Unis ou en Ontario, « parfois à des prix de dumping », ce qui cause la dilution de notre « vécu culturel ».
Enfin, dans la filière programmation, les spécialistes d’un certain âge sont vulnérables et auront, en cas de mises à pied, des difficultés à se trouver du travail s’ils se sont spécialisés dans des plates-formes qui se développent maintenant peu ou prou. Leur protection : des compétences transversales. « Prenons, par exemple, quelqu’un qui s’est occupé à peu près exclusivement de plates-formes AS 400 au cours des quinze dernières années. Cet individu aura certainement des difficultés à se replacer en cas de perte d’emploi, puisqu’il n’y a plus de développement en AS 400 », constate Luc Lavoie. Or, poursuit-il, « à moins d’avoir été chef d’équipe, il ne sera évalué par des employeurs potentiels que sur la base de ses mérites techniques. Considérant son niveau salarial, il deviendra moins attrayant aux yeux d’éventuels employeurs que de jeunes diplômés ».
Diplômes supérieurs en demande
Les employeurs seraient de plus en plus à la recherche de professionnels ayant un niveau de scolarité de type maîtrise. C’est que les besoins du marché du travail ont beaucoup changé. Hier le métier d’informaticien se caractérisait par l’écriture de lignes de code, alors qu’aujourd’hui il se concentre vers l’analyse et la conception. « Les employeurs recherchent des gens ayant la capacité à trouver les réponses par eux-mêmes. On observe particulièrement cette tendance dans les services-conseils et dans les jeux », dit Jean-François Dumais. En fait, cette nouvelle définition du métier englobe tous ceux qui oeuvrent en informatique de gestion : le professionnel se doit de bien comprendre, avant tout, les besoins de ses clients.
Luc Lavoie, de l’Université Sherbrooke, rapporte que la demande pour une formation supérieure dépasse ses attentes. Cette année, le programme de diplôme de deuxième cycle sans mémoire de l’Université Sherbrooke attire trois fois plus d’étudiants que par les années passées. Il passe ainsi de deux cohortes de trente personnes par année à six cohortes de trente étudiants.
Autre tendance en formation : les formations croisées. « Pour concevoir des logiciels en linguistique, on demande des diplômés en linguistique. Même chose pour les logiciels en géomatique. Il y a de plus en plus de demande en ce sens là », constate Jean-François Dumais.
C’est du côté des techniques en informatique des institutions d’enseignement collégial que les pertes d’emplois risquent de frapper au cours des prochaines années, pour la même raison qui favorise les diplômés de haut niveau.
L’industrie embauche de moins en moins de programmeurs purs. On réutilise les logiciels, quitte à ajouter du liant ici et là. En outre, des gains de productivité énormes ont été réalisés du côté de l’administration des réseaux et du parc de logiciels. Là où un technicien s’occupait hier de 20 postes de travail, c’est aujourd’hui sur 100 ou même 200 postes que s’exerce dorénavant sa vigilance.
Dernier facteur aggravant : les délocalisations, qui touchent prioritairement l’écriture du code. Le Québec est peu touché par les déplacements d’emplois en TI vers les pays à bas coûts de main-d’oeuvre, mais lorsqu’il l’est, c’est par rapport au travail de programmation.
source:
http://www.directioninformatique.com/DI/client/fr/DirectionInformatique/Nouvelles.asp?id=36911
Article parue dans le bulletin d'actualités technologiques : Direction informatique express.
Octobre 2005
Actualité
Hors de la qualification, point de salut
01/10/2005 - La situation de l'emploi en TI s'est significativement améliorée depuis 2001. Mais cela ne veut pas dire que les employeurs sont moins exigeants. Loin de là.
Jean-François Barbe
À l'échelle canadienne, dans le secteur des technologies de l'information (TI), le plein emploi est à toute fin pratique chose faite. En deux ans, le taux de chômage a chuté de moitié et est passé sous la barre des 3 % en novembre 2004. « Il est intéressant de noter que cette diminution ne résulte pas d'une baisse d'activité, mais bien d'une augmentation des emplois », observe Jean-François Dumais, directeur, projets ressources humaines chez TECHNOCompétences, le comité sectoriel de main-d'œuvre en TIC.
Selon des données du Bureau fédéral de l'emploi transmises au responsable du programme d'informatique de l'Université de Sherbrooke, on s'acheminerait même vers une pénurie ! « En 2004, il s'est créé 57 000 nouveaux postes pour des diplômés de premier cycle en TI au Canada, alors que l'ensemble des universités en crée annuellement moitié moins », dit Luc Lavoie. Et cette demande à laquelle l'université ne peut répondre resterait inassouvie : la moitié de ces nouveaux postes ne seraient tout simplement pas comblés, signale ce professeur d'informatique. D'après lui, la situation ne manquera pas de devenir « critique » compte tenu de l'émergence d'un tout nouveau phénomène : les mises à la retraite, qui touchent dorénavant les TI, au même titre que les métiers d'ingénieurs et de médecins.
Depuis le milieu de l'année dernière, rapporte Industrie Canada, les technologies de l'information et des communications ont vu croître leurs effectifs pendant trois trimestres consécutifs; le dernier affiche une hausse de 0,3 % alors que la moyenne pan-canadienne, tous secteurs confondus, est de 0,1 %.
Résultat, les diplômés ne peinent plus à trouver du travail. « Parmi les onze branches d'études relevant de l'École Polytechnique de l'Université de Montréal, le génie informatique est l'une des trois premières où les finissants sont les plus courus depuis 2004 », signale le responsable du programme, Michel Dagenais.
Toutefois, les inscriptions aux programmes universitaires québécois enregistrent un déclin, comme le montrent le tableau en Une.
Une situation paradoxale que les responsables de programmes d'enseignement attribuent aux suites de l'éclatement de la bulle, au bruit causé par les délocalisations ainsi qu'à la réputation du métier d'informaticien, transmise par la culture populaire, du bollé solitaire qui se nourrit de Tacos et de rayons d'ordinateur. Une image qui ne correspond en rien à la réalité actuelle qui exige de la part des informaticiens énormément d'habiletés de gestion, s'empressent de souligner les universitaires et observateurs du marché du travail.
Des secteurs gagnants...
La situation du marché du travail varie cependant beaucoup de secteur en secteur.
Selon Gilles Bertrand, directeur général à l’Alliance numériQC, une association qui dit regrouper plus de 230 entreprises, le secteur du divertissement « connaît un essor incroyable », au rythme d’au moins 200 nouveaux emplois par année au cours des cinq prochaines années. Mais gare à vous, cégépiens, si vous comptez vous en tenir au programme de trois ans du collégial : « les responsables en ressources humaines des grandes entreprises du milieu, les UBI Soft et Electronic Arts de ce monde, nous confirment que le développement des logiciels et des librairies graphiques doit être fait par des diplômés universitaires, dit Gilles Bertrand. Et ce qui nous manque le plus, au Québec, c’est la formation de haut niveau, de type universitaire. »
D’autres créneaux de haute technologie seraient particulièrement porteurs, selon Michel Dagenais. Il s’agit de secteurs où le Québec a développé d’importants avantages comparatifs par rapport à ses voisins. Par exemple, dans le secteur du sciage, des logiciels made in Quebec allient la vision artificielle à des modules de calculs basés sur des bases de connaissance qui produisent à la volée des décisions de coupe optimale.
Autres créneaux porteurs : les domaines qui se sont développés en étroite collaboration avec le monde de la recherche universitaire. Par exemple, la conception informatisée de prothèses dentaires – un champ qui s’est développé en collaboration avec les écoles de dentistes - ou des niches liées au transport comme la gestion des bornes de stationnement.
En tout et partout, estime pour sa part Normand Roy, économiste en chef au Centre d’étude sur l’emploi et la technologie (CETECH), un organisme qui relève d’Emploi-Québec, trois branches tireront particulièrement leur épingle du jeu au cours des prochaines années : les ingénieurs en logiciels, les analystes en sécurité de systèmes et les spécialistes pouvant adapter les sites Web aux réalités culturelles et linguistiques d’autres cultures et pays.
Des secteurs, hier englués dans le ralentissement et la décroissance, relèvent la tête.
Ainsi, les services informatiques commencent à réembaucher, selon Michel Dagenais. De son côté, l’apprentissage en ligne (e-learning) serait à la veille d’une reprise, d’après Gilles Bertrand. « Les mises à la retraite massives et l’engouement des plus jeunes pour Internet favorisent ce type de formation », dit-il.
...et d’autres moins
Toutefois, la réseautique et les télécommunications ne bougent guère et ne sont pas destinées à ouvrir toutes grandes les valves de l’embauche, puisque leur fortune est liée à de grandes entreprises, de type Ericsson et Nortel dont l’avenir n’irradie pas les chauds rayons des profits à perte de vue.
La production de contenus numériques pour les secteurs publics et parapublics, en forte croissance il y a quelques années, n’est plus que l’ombre d’elle-même. « Dans les années quatre-vingt-dix et au début de 2000, les gouvernements dépensaient au Québec de cinq à huit millions de dollars par année. Aujourd’hui, les coffres sont vides », constate Gilles Bertrand. Ce qui est grave, soutient-il, à plus d’un titre : les institutions d’enseignement et les transmetteurs de culture, comme les bibliothèques, achètent maintenant ces contenus à prix très bas aux États-Unis ou en Ontario, « parfois à des prix de dumping », ce qui cause la dilution de notre « vécu culturel ».
Enfin, dans la filière programmation, les spécialistes d’un certain âge sont vulnérables et auront, en cas de mises à pied, des difficultés à se trouver du travail s’ils se sont spécialisés dans des plates-formes qui se développent maintenant peu ou prou. Leur protection : des compétences transversales. « Prenons, par exemple, quelqu’un qui s’est occupé à peu près exclusivement de plates-formes AS 400 au cours des quinze dernières années. Cet individu aura certainement des difficultés à se replacer en cas de perte d’emploi, puisqu’il n’y a plus de développement en AS 400 », constate Luc Lavoie. Or, poursuit-il, « à moins d’avoir été chef d’équipe, il ne sera évalué par des employeurs potentiels que sur la base de ses mérites techniques. Considérant son niveau salarial, il deviendra moins attrayant aux yeux d’éventuels employeurs que de jeunes diplômés ».
Diplômes supérieurs en demande
Les employeurs seraient de plus en plus à la recherche de professionnels ayant un niveau de scolarité de type maîtrise. C’est que les besoins du marché du travail ont beaucoup changé. Hier le métier d’informaticien se caractérisait par l’écriture de lignes de code, alors qu’aujourd’hui il se concentre vers l’analyse et la conception. « Les employeurs recherchent des gens ayant la capacité à trouver les réponses par eux-mêmes. On observe particulièrement cette tendance dans les services-conseils et dans les jeux », dit Jean-François Dumais. En fait, cette nouvelle définition du métier englobe tous ceux qui oeuvrent en informatique de gestion : le professionnel se doit de bien comprendre, avant tout, les besoins de ses clients.
Luc Lavoie, de l’Université Sherbrooke, rapporte que la demande pour une formation supérieure dépasse ses attentes. Cette année, le programme de diplôme de deuxième cycle sans mémoire de l’Université Sherbrooke attire trois fois plus d’étudiants que par les années passées. Il passe ainsi de deux cohortes de trente personnes par année à six cohortes de trente étudiants.
Autre tendance en formation : les formations croisées. « Pour concevoir des logiciels en linguistique, on demande des diplômés en linguistique. Même chose pour les logiciels en géomatique. Il y a de plus en plus de demande en ce sens là », constate Jean-François Dumais.
C’est du côté des techniques en informatique des institutions d’enseignement collégial que les pertes d’emplois risquent de frapper au cours des prochaines années, pour la même raison qui favorise les diplômés de haut niveau.
L’industrie embauche de moins en moins de programmeurs purs. On réutilise les logiciels, quitte à ajouter du liant ici et là. En outre, des gains de productivité énormes ont été réalisés du côté de l’administration des réseaux et du parc de logiciels. Là où un technicien s’occupait hier de 20 postes de travail, c’est aujourd’hui sur 100 ou même 200 postes que s’exerce dorénavant sa vigilance.
Dernier facteur aggravant : les délocalisations, qui touchent prioritairement l’écriture du code. Le Québec est peu touché par les déplacements d’emplois en TI vers les pays à bas coûts de main-d’oeuvre, mais lorsqu’il l’est, c’est par rapport au travail de programmation.
source:
http://www.directioninformatique.com/DI/client/fr/DirectionInformatique/Nouvelles.asp?id=36911
Re: Perte d'emplois au Canada
, c'est un article très intéressant pour moi,
bonne chance a nous tous.
Cordialement,
Noureddine.
bonne chance a nous tous.
Cordialement,
Noureddine.
admin27- Nombre de messages : 2276
Age : 49
Résidence : Montréal - Québec
Emploi : Benevole
Date d'inscription : 16/05/2005
Re: Perte d'emplois au Canada
Votre patron vous déteste et c'est réciproque... Que faire?
(article en anglais):
En premier lieu, il importe de déterminer avec certitude qui est à l'origine du conflit. Votre patron gère mal son équipe? C'est peut-être que ses subordonnés sont difficiles à gérer... Un conseil : si votre patron vous surveille de plus près que vos collègues, demandez-lui si votre travail est à la hauteur de ses attentes, et s'il peut vous suggérer des façons de vous améliorer. Mais s'il est arrogant, et qu'il est impossible de discuter avec lui, un divorce professionnel risque d'être inévitable.
(Source : U.S. News & World Report)
l'article originale:
Career Center: Repairing a rift with your boss
Posted 12/9/05
By Marty Nemko
You hate your boss, your boss doesn't respect you, or some variant thereof. What to do?
More from the Career Center
First, assess whether the problem is your boss or you. When there's a problem with the boss, the supervisee tends to assume it's the boss's fault. But the fact is, most bosses have been made bosses for a reason. Sure, some get picked because of connections or other factors besides talent. But, on average, bosses are brighter, more knowledgeable, and harder working than those in the ranks.
So, before undertaking a campaign to improve or dump your boss, look inward:
You may hate that your boss micromanages you, but could that be because you need micromanaging?
You may resent your boss's being closed to your ideas, but could that be because your ideas are rarely good?
You may despise your boss's hotheadedness, but could it be that you'd annoy most competent bosses?
Are you holding your boss to a standard that's unrealistic? Are you always so smart, hardworking, and well adjusted?
If you're not sure whether the problem is mainly you or your boss, ask a few trusted colleagues for a candid evaluation. That's hard to do, but that feedback can be invaluable.
Next, assuming you do really work for the boss from hell, yes, you might want to try appealing to higher-ups, but first consider trying one or more of these:
If your boss is overly controlling: Take solace in the fact that he's that way with everybody. It's not personal. Do your best to remain open to his input. Often, bosses micromanage because they are very competent and want to spread that to others.
If your boss seems to micromanage you alone, you might say something like, "I've noticed that you give me more direction and seem to require more reporting from me than from others. That makes me worry that I'm not doing as good a job as you'd like. Can you suggest anything that might help me gain your confidence?"
If your boss is a hothead: Try your best to let him or her finish a tirade, which will drain excess adrenaline. Then, as calmly as possible, say something like, "Going forward, is there something you think I should do now?" If you find suggestions ill-advised, consider letting it go for the moment and say something like, "I'm sorry I disappointed you," leave as soon as possible, and reflect on what might be a better approach. Finally, submit it to your boss in writing at a calmer moment.
If your boss is unintelligent: you have two options. If he's open to input, tactfully offer it while allowing him to save face. For example, say something like, "You know, I've been doing quite a bit of thinking about X. Would you like me to write you a one-pager on it?"
If your boss isn't sufficiently open to input or that input doesn't solve the problem, stronger measures may be in order. See: When You and Your Boss Need a Divorce:
http://www.usnews.com/usnews/biztech/articles/051209/9divorce_career.htm
Good luck with your Boss.
Knadienment
Taurus
(article en anglais):
En premier lieu, il importe de déterminer avec certitude qui est à l'origine du conflit. Votre patron gère mal son équipe? C'est peut-être que ses subordonnés sont difficiles à gérer... Un conseil : si votre patron vous surveille de plus près que vos collègues, demandez-lui si votre travail est à la hauteur de ses attentes, et s'il peut vous suggérer des façons de vous améliorer. Mais s'il est arrogant, et qu'il est impossible de discuter avec lui, un divorce professionnel risque d'être inévitable.
(Source : U.S. News & World Report)
l'article originale:
Career Center: Repairing a rift with your boss
Posted 12/9/05
By Marty Nemko
You hate your boss, your boss doesn't respect you, or some variant thereof. What to do?
More from the Career Center
First, assess whether the problem is your boss or you. When there's a problem with the boss, the supervisee tends to assume it's the boss's fault. But the fact is, most bosses have been made bosses for a reason. Sure, some get picked because of connections or other factors besides talent. But, on average, bosses are brighter, more knowledgeable, and harder working than those in the ranks.
So, before undertaking a campaign to improve or dump your boss, look inward:
You may hate that your boss micromanages you, but could that be because you need micromanaging?
You may resent your boss's being closed to your ideas, but could that be because your ideas are rarely good?
You may despise your boss's hotheadedness, but could it be that you'd annoy most competent bosses?
Are you holding your boss to a standard that's unrealistic? Are you always so smart, hardworking, and well adjusted?
If you're not sure whether the problem is mainly you or your boss, ask a few trusted colleagues for a candid evaluation. That's hard to do, but that feedback can be invaluable.
Next, assuming you do really work for the boss from hell, yes, you might want to try appealing to higher-ups, but first consider trying one or more of these:
If your boss is overly controlling: Take solace in the fact that he's that way with everybody. It's not personal. Do your best to remain open to his input. Often, bosses micromanage because they are very competent and want to spread that to others.
If your boss seems to micromanage you alone, you might say something like, "I've noticed that you give me more direction and seem to require more reporting from me than from others. That makes me worry that I'm not doing as good a job as you'd like. Can you suggest anything that might help me gain your confidence?"
If your boss is a hothead: Try your best to let him or her finish a tirade, which will drain excess adrenaline. Then, as calmly as possible, say something like, "Going forward, is there something you think I should do now?" If you find suggestions ill-advised, consider letting it go for the moment and say something like, "I'm sorry I disappointed you," leave as soon as possible, and reflect on what might be a better approach. Finally, submit it to your boss in writing at a calmer moment.
If your boss is unintelligent: you have two options. If he's open to input, tactfully offer it while allowing him to save face. For example, say something like, "You know, I've been doing quite a bit of thinking about X. Would you like me to write you a one-pager on it?"
If your boss isn't sufficiently open to input or that input doesn't solve the problem, stronger measures may be in order. See: When You and Your Boss Need a Divorce:
http://www.usnews.com/usnews/biztech/articles/051209/9divorce_career.htm
Good luck with your Boss.
Knadienment
Taurus
Re: Perte d'emplois au Canada
Mon ami Taurus
a toute
thht- Nombre de messages : 2167
Age : 47
Résidence : Toronto
Date d'inscription : 18/05/2005
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