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pourquoi le sous-estimer.....un peu de politique
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pourquoi le sous-estimer.....un peu de politique
Stéphane Dion était sous-estimé, continue d’être sous-estimé et le sera probablement jusqu’au moment de l’élection du nouveau chef libéral le 2 décembre.
L’intellectuel de Montréal est arrivé à Ottawa il y a 10 ans, époque à laquelle il ne connaissait aucunement le sens du mot charisme. Il avait l’allure d’un bâton de craie, d’un enfant de choeur parmi les évêques, bref il était d’allure banale.
Il est ensuite devenu ministre responsable de l’unité. À coups d’arguments, il a combattu le chantage des séparatistes confirmant par le fait même sa crédibilité en tant qu’intellectuel. Il a contribué à l’élaboration de nouvelles règles pour la sécession et, avec John Manley, est devenu un des ministres les plus importants du cabinet de Jean Chrétien. Nouvellement élu, Paul Martin l’a exclu du cabinet, mais y est revenu à la demande populaire.
À Ottawa, M. Dion a acquis toute une réputation. Plusieurs vous diront qu’il est le politicien le plus sincère et le moins prétentieux qu’ils connaissent. Ils trouvent chez lui une pureté et une franchise dans sa façon de penser et d’agir qui lui sont uniques. Il ne joue pas le jeu.
Mais, malgré ses progrès, lorsque les candidats à l’investiture ont été annoncés, le nom de Dion suscitait l’ennui. Ce qui était d’autant plus curieux est qu’il se décrivait comme le candidat le plus qualifié parmi tous ses adversaires, un énoncé qu’on ne peut lui reprocher, puisqu’il ne s’agit aucunement d’une exagération.
M. Dion possède plus d’expérience au cabinet fédéral que tous les autres candidats réunis. Il ne possède pas le bagage de Bob Rae ou de Michael Ignatieff. Malgré ses nombreuses années au cabinet, il n’a pas de passé compromettant. Il est le candidat le mieux placé pour réparer les divisions au sein du Parti libéral suite à la fracture Chrétien/Martin. En ce qui concerne les enjeux de l’heure, le réchauffement de la planète et l’unité nationale, à titre de ministre, il a été responsable de ces deux dossiers.
Cependant, dans cette course, ce sont les autres candidats qui ont obtenu la majorité de l’attention, certains d’entre eux ayant passé toute une vie à l’extérieur de la famille libérale. S’attaquant à son steak aux champignons dans un restaurant d’Ottawa, M. Dion souligne, sans amertume, que plusieurs médias l’avait jugé fini en raison de son manque de charisme. « Vous avez écrit que je suis ennuyant. En fait, je ne le suis pas du tout. »
En effet, autre que son anglais parfois un peu fautif, c’était la seule faiblesse que nous pouvons lui reprocher. Pas de magnétisme. Mais il y travaille. « Vous serez surpris », ajoute-t-il, « de ma capacité à inspirer les gens ».
Il se trouve présentement en quatrième position dans une course qui semble maintenant favoriser M. Rae. Cependant, M. Dion fait des progrès. Son intégrité fait beaucoup de chemin auprès des délégués lors de discussions privées avec eux. Il profite également des erreurs de parcours des autres candidats, particulièrement M. Ignatieff.
Gerard Kennedy était source de préoccupation pour l’équipe Dion. Plusieurs croyaient qu’il allait se présenter à l’élection partielle à London, en Ontario, prouvant ainsi qu’il était plus qu’un simple politicien provincial. Une victoire lui aurait accordé un élan important pour le congrès. Mais sans succès. M. Kennedy a regardé le succès droit dans les yeux, s’est retourné et a continué son chemin.
L’avantage pour M. Dion est l’atout dont personne n’ose parler. Les candidats comme M.Kennedy, Scott Brison, Ken Dryden et d’autres offriront probablement leur appui à M. Dion puisque s’ils ne peuvent remporter la course à la direction, ils préfèrent voir un candidat du Québec le faire. Une victoire pour M. Dion voudra dire que ce sera au tour d’un anglophone la prochaine fois. En appuyant M. Dion, les autres candidats réfléchissent à leur avenir. Cela est particulièrement le cas pour M. Kennedy, qui a soupé avec M. Dion dernièrement.
Lors du congrès, M. Dion devra réfuter les doutes qu’il ne serait pas bon en campagne électorale en faisant un discours du tonnerre. Avec un tel discours et un appui éventuel des partisans de Kennedy, il pourrait connaître une victoire surprenante – une qui représenterait le changement.
M. Rae, qui a des liens avec l’équipe Chrétien du parti, a ses forces tout comme les autres. Mais ceux qui cherchent un dirigeant capable de changer la politique au Canada se tourneront vers M. Dion. Il est différent. Il est une classe à part.
Aux États-Unis, on espère voir un grand candidat compteur de vérité, le sénateur Barack Obama, dans la course présidentielle de 2008. Au Canada, nous avons déjà un tel candidat ; un qui est prêt à mettre fin au cynisme qui englobe le monde politique de notre pays si les libéraux lui ouvrent les portes.
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L’intellectuel de Montréal est arrivé à Ottawa il y a 10 ans, époque à laquelle il ne connaissait aucunement le sens du mot charisme. Il avait l’allure d’un bâton de craie, d’un enfant de choeur parmi les évêques, bref il était d’allure banale.
Il est ensuite devenu ministre responsable de l’unité. À coups d’arguments, il a combattu le chantage des séparatistes confirmant par le fait même sa crédibilité en tant qu’intellectuel. Il a contribué à l’élaboration de nouvelles règles pour la sécession et, avec John Manley, est devenu un des ministres les plus importants du cabinet de Jean Chrétien. Nouvellement élu, Paul Martin l’a exclu du cabinet, mais y est revenu à la demande populaire.
À Ottawa, M. Dion a acquis toute une réputation. Plusieurs vous diront qu’il est le politicien le plus sincère et le moins prétentieux qu’ils connaissent. Ils trouvent chez lui une pureté et une franchise dans sa façon de penser et d’agir qui lui sont uniques. Il ne joue pas le jeu.
Mais, malgré ses progrès, lorsque les candidats à l’investiture ont été annoncés, le nom de Dion suscitait l’ennui. Ce qui était d’autant plus curieux est qu’il se décrivait comme le candidat le plus qualifié parmi tous ses adversaires, un énoncé qu’on ne peut lui reprocher, puisqu’il ne s’agit aucunement d’une exagération.
M. Dion possède plus d’expérience au cabinet fédéral que tous les autres candidats réunis. Il ne possède pas le bagage de Bob Rae ou de Michael Ignatieff. Malgré ses nombreuses années au cabinet, il n’a pas de passé compromettant. Il est le candidat le mieux placé pour réparer les divisions au sein du Parti libéral suite à la fracture Chrétien/Martin. En ce qui concerne les enjeux de l’heure, le réchauffement de la planète et l’unité nationale, à titre de ministre, il a été responsable de ces deux dossiers.
Cependant, dans cette course, ce sont les autres candidats qui ont obtenu la majorité de l’attention, certains d’entre eux ayant passé toute une vie à l’extérieur de la famille libérale. S’attaquant à son steak aux champignons dans un restaurant d’Ottawa, M. Dion souligne, sans amertume, que plusieurs médias l’avait jugé fini en raison de son manque de charisme. « Vous avez écrit que je suis ennuyant. En fait, je ne le suis pas du tout. »
En effet, autre que son anglais parfois un peu fautif, c’était la seule faiblesse que nous pouvons lui reprocher. Pas de magnétisme. Mais il y travaille. « Vous serez surpris », ajoute-t-il, « de ma capacité à inspirer les gens ».
Il se trouve présentement en quatrième position dans une course qui semble maintenant favoriser M. Rae. Cependant, M. Dion fait des progrès. Son intégrité fait beaucoup de chemin auprès des délégués lors de discussions privées avec eux. Il profite également des erreurs de parcours des autres candidats, particulièrement M. Ignatieff.
Gerard Kennedy était source de préoccupation pour l’équipe Dion. Plusieurs croyaient qu’il allait se présenter à l’élection partielle à London, en Ontario, prouvant ainsi qu’il était plus qu’un simple politicien provincial. Une victoire lui aurait accordé un élan important pour le congrès. Mais sans succès. M. Kennedy a regardé le succès droit dans les yeux, s’est retourné et a continué son chemin.
L’avantage pour M. Dion est l’atout dont personne n’ose parler. Les candidats comme M.Kennedy, Scott Brison, Ken Dryden et d’autres offriront probablement leur appui à M. Dion puisque s’ils ne peuvent remporter la course à la direction, ils préfèrent voir un candidat du Québec le faire. Une victoire pour M. Dion voudra dire que ce sera au tour d’un anglophone la prochaine fois. En appuyant M. Dion, les autres candidats réfléchissent à leur avenir. Cela est particulièrement le cas pour M. Kennedy, qui a soupé avec M. Dion dernièrement.
Lors du congrès, M. Dion devra réfuter les doutes qu’il ne serait pas bon en campagne électorale en faisant un discours du tonnerre. Avec un tel discours et un appui éventuel des partisans de Kennedy, il pourrait connaître une victoire surprenante – une qui représenterait le changement.
M. Rae, qui a des liens avec l’équipe Chrétien du parti, a ses forces tout comme les autres. Mais ceux qui cherchent un dirigeant capable de changer la politique au Canada se tourneront vers M. Dion. Il est différent. Il est une classe à part.
Aux États-Unis, on espère voir un grand candidat compteur de vérité, le sénateur Barack Obama, dans la course présidentielle de 2008. Au Canada, nous avons déjà un tel candidat ; un qui est prêt à mettre fin au cynisme qui englobe le monde politique de notre pays si les libéraux lui ouvrent les portes.
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figomidos- Nombre de messages : 423
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