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une expérience pilote .. le e-Caid ..
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une expérience pilote .. le e-Caid ..
source tel-quel Online
Administration. Le e-caïd est arrivé !
Le “e-governement” existe. Nous l'avons rencontré dans quelques arrondissements de Fès, où une borne interactive a remplacé des agents d'état civil. Et ça marche !
Bureau d'état civil de l'arrondissement Fès-Agdal. En cette matinée de lundi, comme toutes les Mouqataâ du Maroc, quelques personnes s'agglutinent dans la salle, pendant que des fonctionnaires s'affairent sur leurs registres. Penchée sur un pupitre en bois, une jeune femme pianote sur un écran tactile, en tendant l'oreille à la voix féminine qui sort de deux haut-parleurs. Quelques secondes plus tard, elle se dirige
vers le bureau du fond, pour en sortir un petit papier vert dans les mains. Voilà, en moins de temps qu'il ne fallait pour le raconter, cette dame vient de se faire délivrer un extrait d'acte de naissance. De la science-fiction ? Que nenni !
Car depuis près d'une année, ce bureau d'état civil s'est équipé d'une borne interactive, permettant aux citoyens d'obtenir différents documents administratifs, de l'extrait d'acte de naissance au certificat de célibat, en un temps record, et pratiquement sans l'intervention d'un élément humain. Le rôle de ce dernier se limite à la signature du document par l'officier d'état civil, étape encore légalement nécessaire.
Et l'expérience est pour le moins concluante, comme le confirme la jeune femme : “C'est extraordinaire. Avant, il fallait déposer sa demande et revenir le lendemain pour la récupérer… si tout se passe bien. Aujourd'hui, il ne faut pas plus de dix minutes pour le faire”. Même son de cloche chez les fonctionnaires de l'arrondissement. “Il est évident que cet équipement nous facilite le travail. La différence est encore plus palpable durant les périodes de pics, comme la rentrée scolaire, où nous devons délivrer des centaines de ces documents par jour”, explique Aziza Debbagh, officier d'état civil du bureau de Fès-Agdal.
En plus du bureau de Fès-Agdal, le dispositif a été étendu aux bureaux des arrondissements de Dar Dbibagh et Al Adarissa, qui centralisent à eux trois les états civils de plus de 74 000 habitants de Fès. Et dans les six mois, le “moqaddem numérique” devrait être généralisé à tous les bureaux d'état civil de Fès, mais également à ceux d'El Hajeb et Larache, tous ces centres devant être interconnectés au final. Pas mal.
Adapter la technologie
À l'origine de cette expérience se trouvent l'Université Al Akhawayn et l'ONG canadienne IRDC (centre international de recherche pour le développement), sous l'impulsion du Dr Driss Kettani, professeur d'informatique au sein de l'université d'Ifrane. L'enseignant, qui a vécu une quinzaine d'années au Canada “où tout se faisait par Internet”, avant de rentrer au bercail en 2000, ne jure que par le e-gouvernement. Un nom barbare, trop branché pour être crédible ? “Sa définition est pourtant très simple. Il s'agit d'utiliser les nouvelles technologies de l'information pour stimuler le développement du pays”, explique Driss Kettani. Après une première phase de diagnostic, le bon docteur arrive à convaincre l'ONG canadienne de le suivre dans le projet. L'étude de faisabilité, lancée en 2003, sera couronnée par une convention avec l'arrondissement de Fès-Agdal en 2004.
Novembre 2005, la première borne est installée, à titre de test, au bureau de Fès-Agdal. Elle ne le quittera plus. “Le plus important, c'était de rendre cet outil accessible et compréhensible pour le commun des mortels. C'est pour cela que nous avons installé un guide vocal et que nous nous sommes inspirés de l'interface d'un téléphone portable, outil technologique familier pour les Marocains”, explique Driss Kettani.
Le projet a été récompensé par le prix e-mtiaz 2006, qui consacre les initiatives en matière de e-gouvernement au sein des ministères. Et pour une fois, ce n'est pas un ministère qui avait conduit l'opération. Mais malgré cette reconnaissance officielle, décernée par la primature, l'expérience n'a que peu inspiré d'autres collectivités locales. Le ministère de l'Intérieur non plus ne semble pas pressé de reprendre la recette à son compte. Aux dernières nouvelles, il serait en consultation avec une entreprise française, pour la conception d'une solution similaire...
Administration. Le e-caïd est arrivé !
Le “e-governement” existe. Nous l'avons rencontré dans quelques arrondissements de Fès, où une borne interactive a remplacé des agents d'état civil. Et ça marche !
Bureau d'état civil de l'arrondissement Fès-Agdal. En cette matinée de lundi, comme toutes les Mouqataâ du Maroc, quelques personnes s'agglutinent dans la salle, pendant que des fonctionnaires s'affairent sur leurs registres. Penchée sur un pupitre en bois, une jeune femme pianote sur un écran tactile, en tendant l'oreille à la voix féminine qui sort de deux haut-parleurs. Quelques secondes plus tard, elle se dirige
vers le bureau du fond, pour en sortir un petit papier vert dans les mains. Voilà, en moins de temps qu'il ne fallait pour le raconter, cette dame vient de se faire délivrer un extrait d'acte de naissance. De la science-fiction ? Que nenni !
Car depuis près d'une année, ce bureau d'état civil s'est équipé d'une borne interactive, permettant aux citoyens d'obtenir différents documents administratifs, de l'extrait d'acte de naissance au certificat de célibat, en un temps record, et pratiquement sans l'intervention d'un élément humain. Le rôle de ce dernier se limite à la signature du document par l'officier d'état civil, étape encore légalement nécessaire.
Et l'expérience est pour le moins concluante, comme le confirme la jeune femme : “C'est extraordinaire. Avant, il fallait déposer sa demande et revenir le lendemain pour la récupérer… si tout se passe bien. Aujourd'hui, il ne faut pas plus de dix minutes pour le faire”. Même son de cloche chez les fonctionnaires de l'arrondissement. “Il est évident que cet équipement nous facilite le travail. La différence est encore plus palpable durant les périodes de pics, comme la rentrée scolaire, où nous devons délivrer des centaines de ces documents par jour”, explique Aziza Debbagh, officier d'état civil du bureau de Fès-Agdal.
En plus du bureau de Fès-Agdal, le dispositif a été étendu aux bureaux des arrondissements de Dar Dbibagh et Al Adarissa, qui centralisent à eux trois les états civils de plus de 74 000 habitants de Fès. Et dans les six mois, le “moqaddem numérique” devrait être généralisé à tous les bureaux d'état civil de Fès, mais également à ceux d'El Hajeb et Larache, tous ces centres devant être interconnectés au final. Pas mal.
Adapter la technologie
À l'origine de cette expérience se trouvent l'Université Al Akhawayn et l'ONG canadienne IRDC (centre international de recherche pour le développement), sous l'impulsion du Dr Driss Kettani, professeur d'informatique au sein de l'université d'Ifrane. L'enseignant, qui a vécu une quinzaine d'années au Canada “où tout se faisait par Internet”, avant de rentrer au bercail en 2000, ne jure que par le e-gouvernement. Un nom barbare, trop branché pour être crédible ? “Sa définition est pourtant très simple. Il s'agit d'utiliser les nouvelles technologies de l'information pour stimuler le développement du pays”, explique Driss Kettani. Après une première phase de diagnostic, le bon docteur arrive à convaincre l'ONG canadienne de le suivre dans le projet. L'étude de faisabilité, lancée en 2003, sera couronnée par une convention avec l'arrondissement de Fès-Agdal en 2004.
Novembre 2005, la première borne est installée, à titre de test, au bureau de Fès-Agdal. Elle ne le quittera plus. “Le plus important, c'était de rendre cet outil accessible et compréhensible pour le commun des mortels. C'est pour cela que nous avons installé un guide vocal et que nous nous sommes inspirés de l'interface d'un téléphone portable, outil technologique familier pour les Marocains”, explique Driss Kettani.
Le projet a été récompensé par le prix e-mtiaz 2006, qui consacre les initiatives en matière de e-gouvernement au sein des ministères. Et pour une fois, ce n'est pas un ministère qui avait conduit l'opération. Mais malgré cette reconnaissance officielle, décernée par la primature, l'expérience n'a que peu inspiré d'autres collectivités locales. Le ministère de l'Intérieur non plus ne semble pas pressé de reprendre la recette à son compte. Aux dernières nouvelles, il serait en consultation avec une entreprise française, pour la conception d'une solution similaire...
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