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les canadiens qui s'expatrient
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les canadiens qui s'expatrient
Étude : Mobilité internationale : analyse longitudinale des effets sur les gains individuels1982 à 2003
S'expatrier, c'est rentable
Les Canadiens de sexe masculin qui gagnent moins de
60 000 $ par an ont une nouvelle façon d'accroître leurs revenus. Il leur suffit d'aller travailler à l'étranger pendant quelques années! C'est du moins ce que laisse entendre un récent rapport de Statistique Canada. En effet, les hommes qui ont séjourné dans un autre pays gagnent nettement plus d'argent à leur retour que ceux qui n'ont jamais quitté le Canada.
Dans l'étude «Mobilité internationale : analyse longitudinale des effets sur les gains individuels», on examine la progression salariale relative des hommes qui ont quitté le Canada au cours des deux dernières décennies, qui ont passé quelque temps à travailler à l'étranger et qui sont ensuite revenus au pays.
On s'appuie à cette fin sur la Banque de données administratives longitudinales de Statistique Canada qui se prête à une comparaison des gains individuels avant le départ pour l'étranger et après le retour au pays, tout comme des gains des sortants-rentrants et des autres Canadiens.
On constate que les hommes qui ont séjourné un certain temps à l'étranger gagnaient en moyenne nettement plus à leur retour au pays que ceux qui n'avaient jamais quitté le Canada, mais la plupart des différences en question étaient déjà apparentes dans les tendances des gains prédépart.
On conclut à l'existence d'effets bien plus modérés des sorties-rentrées lorsque cette incidence est mesurée par la variation des niveaux relatifs de revenu du travail. Il y a aussi une variation significative selon le nombre d'années passées à l'étranger et le niveau de revenu avant le départ.
Dans l'ensemble, les hommes qui quittaient pour deux à cinq ans semblent s'en être mieux tirés sur le plan du revenu du travail. Leurs gains postretour étaient de 12 % supérieurs les cinq premières années suivant leur retour par rapport aux cinq années précédant leur départ (une fois prises en compte les prévisions de progression salariale en cas de séjour ininterrompu au Canada).
Ceux qui quittaient pour un an seulement profitaient d'une progression moyenne plus modérée de 7 % de leurs gains relatifs.
Pour les hommes qui séjournaient six ans et plus à l'étranger, les gains postretour étaient plus faibles qu'on n'aurait pu le prévoir, mais ces tendances accusent des variations significatives et pourraient tenir à des circonstances de la période de retour comme le passage à la retraite.
Dans la mesure de tous les effets, on tient compte du niveau de revenu du travail pour les années prédépart et de la progression normale des gains avec l'âge, tout comme des autres facteurs susceptibles d'influer sur ce revenu, qu'il s'agisse de l'état matrimonial, de la province et de la taille de la région de résidence ou du taux de chômage.
Les données indiquent en outre que la progression salariale serait plus concentrée chez les gens dont les gains prédépart étaient les plus bas, c'est-à-dire de moins de 60 000 $. Pour les tranches supérieures de revenu, la croissance salariale était bien moindre et plus inégale.
Des données antérieures de recherche diffusées dans Le Quotidien du 17 novembre 2006 montrent que, dans l'ensemble, 0,1 % environ de la population d'âge adulte quitte le Canada dans une année, soit 1 personne sur 1 000.
Au cours des deux dernières décennies, les taux de départ ont eu tendance à suivre le cycle économique, mais bien imparfaitement. De 2000 à 2003, ils ont fortement diminué.
De 1982 à 2003, environ 3,5 % des gens qui avaient quitté étaient revenus après un an. Pour les rentrants dans la deuxième année, la proportion s'établissait à 4,7 %; pour les années suivantes de rentrée, elle se trouvait en décroissance. Quelque 16,2 % de ceux qui quittaient étaient revenus au Canada dans les cinq ans. Les taux de rentrée ont augmenté ces dernières années dans une proportion reflétant celle de l'importante baisse des taux de départ.
Le document de recherche «Mobilité internationale : analyse longitudinale des effets sur les gains individuels» (11F0019MIF2007289, gratuit), qui fait partie de la série Direction des études analytiques : documents de recherche, est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web.
D'autres études de la Division de l'analyse des entreprises et du marché du travail peuvent être consultées gratuitement à la page Mise à jour des études analytiques de notre site Web (11-015-XIF, gratuite).
Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage des concepts, des méthodes et de la qualité des données, communiquez avec Ross Finnie au 613-295-5798 ou composez le 613-951-3962, Division de l'analyse des entreprises et du marché du travail.
(Source : Statistique Canada)
S'expatrier, c'est rentable
Les Canadiens de sexe masculin qui gagnent moins de
60 000 $ par an ont une nouvelle façon d'accroître leurs revenus. Il leur suffit d'aller travailler à l'étranger pendant quelques années! C'est du moins ce que laisse entendre un récent rapport de Statistique Canada. En effet, les hommes qui ont séjourné dans un autre pays gagnent nettement plus d'argent à leur retour que ceux qui n'ont jamais quitté le Canada.
Dans l'étude «Mobilité internationale : analyse longitudinale des effets sur les gains individuels», on examine la progression salariale relative des hommes qui ont quitté le Canada au cours des deux dernières décennies, qui ont passé quelque temps à travailler à l'étranger et qui sont ensuite revenus au pays.
On s'appuie à cette fin sur la Banque de données administratives longitudinales de Statistique Canada qui se prête à une comparaison des gains individuels avant le départ pour l'étranger et après le retour au pays, tout comme des gains des sortants-rentrants et des autres Canadiens.
On constate que les hommes qui ont séjourné un certain temps à l'étranger gagnaient en moyenne nettement plus à leur retour au pays que ceux qui n'avaient jamais quitté le Canada, mais la plupart des différences en question étaient déjà apparentes dans les tendances des gains prédépart.
On conclut à l'existence d'effets bien plus modérés des sorties-rentrées lorsque cette incidence est mesurée par la variation des niveaux relatifs de revenu du travail. Il y a aussi une variation significative selon le nombre d'années passées à l'étranger et le niveau de revenu avant le départ.
Dans l'ensemble, les hommes qui quittaient pour deux à cinq ans semblent s'en être mieux tirés sur le plan du revenu du travail. Leurs gains postretour étaient de 12 % supérieurs les cinq premières années suivant leur retour par rapport aux cinq années précédant leur départ (une fois prises en compte les prévisions de progression salariale en cas de séjour ininterrompu au Canada).
Ceux qui quittaient pour un an seulement profitaient d'une progression moyenne plus modérée de 7 % de leurs gains relatifs.
Pour les hommes qui séjournaient six ans et plus à l'étranger, les gains postretour étaient plus faibles qu'on n'aurait pu le prévoir, mais ces tendances accusent des variations significatives et pourraient tenir à des circonstances de la période de retour comme le passage à la retraite.
Dans la mesure de tous les effets, on tient compte du niveau de revenu du travail pour les années prédépart et de la progression normale des gains avec l'âge, tout comme des autres facteurs susceptibles d'influer sur ce revenu, qu'il s'agisse de l'état matrimonial, de la province et de la taille de la région de résidence ou du taux de chômage.
Les données indiquent en outre que la progression salariale serait plus concentrée chez les gens dont les gains prédépart étaient les plus bas, c'est-à-dire de moins de 60 000 $. Pour les tranches supérieures de revenu, la croissance salariale était bien moindre et plus inégale.
Des données antérieures de recherche diffusées dans Le Quotidien du 17 novembre 2006 montrent que, dans l'ensemble, 0,1 % environ de la population d'âge adulte quitte le Canada dans une année, soit 1 personne sur 1 000.
Au cours des deux dernières décennies, les taux de départ ont eu tendance à suivre le cycle économique, mais bien imparfaitement. De 2000 à 2003, ils ont fortement diminué.
De 1982 à 2003, environ 3,5 % des gens qui avaient quitté étaient revenus après un an. Pour les rentrants dans la deuxième année, la proportion s'établissait à 4,7 %; pour les années suivantes de rentrée, elle se trouvait en décroissance. Quelque 16,2 % de ceux qui quittaient étaient revenus au Canada dans les cinq ans. Les taux de rentrée ont augmenté ces dernières années dans une proportion reflétant celle de l'importante baisse des taux de départ.
Le document de recherche «Mobilité internationale : analyse longitudinale des effets sur les gains individuels» (11F0019MIF2007289, gratuit), qui fait partie de la série Direction des études analytiques : documents de recherche, est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web.
D'autres études de la Division de l'analyse des entreprises et du marché du travail peuvent être consultées gratuitement à la page Mise à jour des études analytiques de notre site Web (11-015-XIF, gratuite).
Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage des concepts, des méthodes et de la qualité des données, communiquez avec Ross Finnie au 613-295-5798 ou composez le 613-951-3962, Division de l'analyse des entreprises et du marché du travail.
(Source : Statistique Canada)
Re: les canadiens qui s'expatrient
Taurus
Stat de Canada ne laisse personne tranquille même à l'étranger suivent le gens
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