Palmarès des carrières 2015

salam 3LIKOM
«Plus de 700 000 postes seront à pourvoir au Québec d'ici 2017, indique Martin Rochette, éditeur du palmarès. On arrivera au pic des départs à la retraite des baby-boomers et l'indice de remplacement de main-d'oeuvre en 2016 sera de 60 jeunes pour 100 personnes âgées de 60 à 64 ans. Le marché de l'emploi n'aura jamais été aussi ouvert pour les jeunes, à condition qu'ils aillent se chercher un diplôme.»

Pour certains, toutefois, trop de choix, c'est comme pas assez!

«Au moment de faire leur choix de carrière, 80% des jeunes du secondaire sont encore indécis», souligne Martin Rochette.

Le lecteur du Palmarès des carrières 2015 est donc invité à explorer le monde du travail divisé en 17 champs professionnels sur la carte Ma place dans le monde du travail. On y trouve différents profils: réaliste, investigateur, artistique, social, entreprenant, conventionnel. On y apprend aussi que le travail se rapporte toujours à des personnes, à des choses, à des données ou à des idées. Les professions viennent aussi avec des activités de travail illustrées par trois verbes d'action.

«Disons qu'une personne se reconnaît dans les verbes instruire, motiver, conseiller, qu'elle aime travailler avec des personnes et qu'elle a un profil social, elle s'inscrit dans le champ professionnel éducation/consultation, où on trouve notamment le travailleur social et l'enseignant au secondaire», indique Martin Rochette.

À l'opposé sur la carte, il y a les réalistes qui aiment travailler avec des choses, où se trouve notamment le champ professionnel mécanique/électronique.

«Rapidement, les gens repèrent de quel côté de la carte ils se situent, affirme M. Rochette, et ils voient les carrières associées à leur profil retenues cette année dans le palmarès.»

Les palmes d'or

Administrateur de serveur, adjoint à la direction et mécanicien d'engins de chantier: voilà les carrières de niveau universitaire, collégial et secondaire décorées des palmes d'or dans le Palmarès des carrières 2015. Le domaine de la santé et des services sociaux n'est pas en reste avec des palmes d'argent et de bronze décernées à l'infirmier auxiliaire, le technologiste médical, le travailleur social et le physiothérapeute.

«La santé, l'informatique et la mécanique sont des secteurs qui, année après année, recrutent énormément», indique Martin Rochette.

Pour réaliser ce classement, les critères analysés sont: l'insertion sur le marché du travail, le maintien en emploi, la mobilité géographique, la diversité des milieux de pratique et la valeur ajoutée comme l'accès à différents types de postes.

«Les professions palmées ont de bonnes perspectives dans plusieurs régions du Québec», ajoute Martin Rochette.

Étudiants recherchés

Le bouquin présente aussi plusieurs programmes de formation méconnus pour lesquels les étudiants sont trop peu nombreux par rapport aux besoins. Par exemple, le diplôme d'études professionnelles (DEP) calorifugeage. Il se donne uniquement à l'École des métiers de la construction de Montréal et les besoins de main-d'oeuvre se font sentir partout dans la province. Le calorifugeur installe, répare et rénove les systèmes d'isolation thermique ou de tuyauterie. Il peut travailler en construction et dans l'industrie pétrolière, notamment. La formation se termine en huit mois et l'apprenti peut gagner plus de 43 000$ par année et le compagnon, plus de 55 000$.

En exclusivité à Rimouski, le diplôme d'études collégiales (DEC) techniques de génie de mécanique marine se donne à l'Institut maritime du Québec. En 2013, il y a eu seulement six diplômés, alors que les officiers mécaniciens de marine sont demandés partout dans le monde dans les navires commerciaux. Les salaires se situent entre 65 000 et 75 000$ par année selon la responsabilité à bord du navire. Le salaire d'un chef mécanicien peut quant à lui atteindre 140 000$.

«Les compagnies maritimes ont tellement besoin de main-d'oeuvre qu'elles sollicitent des professeurs de l'Institut maritime du Québec pour travailler l'été», explique M. Rochette.

À l'Université Laval, le baccalauréat en génie du bois forme des spécialistes des propriétés du bois essentiels pour concevoir différents produits. Les usines de pâtes et papiers ont connu des années difficiles, mais d'autres secteurs de l'industrie forestière sont en essor, comme la construction de bâtiments en bois. Le programme unique au Canada comprend trois stages obligatoires rémunérés entre 5000 et 10 000$ chacun. En terminant leurs études, les finissants gagnent en moyenne 61 000$ par année, soit le plus haut salaire chez les ingénieurs sortants au Québec.
NOTA http://affaires.lapresse.ca/
CHAQUE DE NOUS A LEUR CHOIX DE RECONSTIURE SON VIE AU BELLE PROVINCE . ALLAH YASSER 3LLA JAMI3 .
إن يعلم الله في قلوبكم خيرا . يوتيكم خيرا.

très intéressant
merci