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Il y a du travail ou pas ?
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Il y a du travail ou pas ?
Pas uniformes les besoins de main-d'oeuvre
Les grands titres du genre «L'industrie de la construction en mode recrutement intensif» ne font pas toujours l'unanimité et pour cause. En effet, il semble que les besoins de main-d'oeuvre claironnés avec enthousiasme au sein de l'industrie ne soient pas uniformes pour chaque corps de métiers et chaque région du Québec.
Parmi les 26 métiers de la construction, tous n'ont pas les mêmes besoins de renouvellement de la main-d'oeuvre. Certains comme plombiers ou électriciens se trouvent en surcapacité.
Ainsi, il arrive que la Commission de la construction du Québec (CCQ) s'emporte quelque peu à l'occasion notamment du Salon Éducation Emploi de Québec. C'est ainsi qu'on pouvait apprendre l'automne dernier que «l'industrie de la construction aura besoin entre 9 000 et 10 000 nouveaux travailleurs annuellement et ce, au cours des trois prochaines années. Pour y faire face, elle amorce une vaste opération de séduction auprès des étudiants.»
«Comment se fait-il alors devant tant de belles promesses que notre garçon ne trouve pas de travail, après avoir investi 18 000 $ dans une formation d'électricien?», demande un lecteur désabusé. Ce dernier ajoute que «le jeune homme est refusé partout, ou alors vogue de jobbin en jobbin de courte durée. La raison: la règle des quotas compagnons/apprentis de l'industrie. Les syndicats recommandent même à mon fils de quitter la région de Québec.»
Devant l'insécurité que subit son garçon, le père de famille en a un peu contre l'excès de positivisme dont fait preuve le milieu de la construction en matière de recrutement. Et, lorsqu'il lit que: «actuellement un diplômé d'un métier de la construction peut entrer en tout temps dans l'industrie avec une garantie d'emploi de 150 heures d'un employeur», il s'insurge. Car la plupart du temps, au bout des 150 heures de «dépannage», il n'y a rien.
Pas de pénurie à Québec
Interrogé sur le sujet, André Martin, responsable des communications à la CCQ, convient que parfois, les informations diffusées pour l'ensemble de la province peuvent porter à confusion. «À cet égard, reconnaît-il, dans certains domaines d'activités, pour travailler il faut s'expatrier en région éloignée. D'ailleurs, présentement à Québec même, il n'y a aucune pénurie de main-d'oeuvre en vue.»
M. Martin précise que la CCQ avertit le milieu de l'éducation car pour certains métiers plus populaires, comme électricien et menuisier, le système forme trop de finissants. Ainsi, bien que la demande d'électriciens soit constante, le nombre de diplômés demeure élevé. On se retrouve donc dans un marché du travail provincial qui compte 14 000 électriciens avec un besoin de 800 apprentis par an, alors qu'il en sort 1 100 des écoles.
S'informer
«Il est important de savoir que peu importe le métier, les travailleurs ne font pas 2 000 heures par an aisément. La moyenne tout domaine confondu oscille autour de 1 162 heures annuellement. Et, l'industrie est reconnue pour être cyclique. Après une période faste, on s'en va vers un repli comme c'est le cas ces années-ci», indique M. Martin.
Selon lui, il est d'autant plus important de s'informer avant d'amorcer une longue et coûteuse formation. «Il faut parfois accepter de s'éloigner de son milieu de vie, ou encore travailler en usine ou en entreprise, plutôt que sur chantier. Et, ce n'est pas tout de détenir un diplôme d'études professionnelles (DEP). Encore faut-il être disponible, fonceur, vaillant et développer ses contacts», termine le porte-parole de la CCQ en précisant que les rares postes où il y a actuellement du travail à l'année sont: frigoriste, carreleur et installateur de système de sécurité (électricité technique).
Québec hebdo
Les grands titres du genre «L'industrie de la construction en mode recrutement intensif» ne font pas toujours l'unanimité et pour cause. En effet, il semble que les besoins de main-d'oeuvre claironnés avec enthousiasme au sein de l'industrie ne soient pas uniformes pour chaque corps de métiers et chaque région du Québec.
Parmi les 26 métiers de la construction, tous n'ont pas les mêmes besoins de renouvellement de la main-d'oeuvre. Certains comme plombiers ou électriciens se trouvent en surcapacité.
Ainsi, il arrive que la Commission de la construction du Québec (CCQ) s'emporte quelque peu à l'occasion notamment du Salon Éducation Emploi de Québec. C'est ainsi qu'on pouvait apprendre l'automne dernier que «l'industrie de la construction aura besoin entre 9 000 et 10 000 nouveaux travailleurs annuellement et ce, au cours des trois prochaines années. Pour y faire face, elle amorce une vaste opération de séduction auprès des étudiants.»
«Comment se fait-il alors devant tant de belles promesses que notre garçon ne trouve pas de travail, après avoir investi 18 000 $ dans une formation d'électricien?», demande un lecteur désabusé. Ce dernier ajoute que «le jeune homme est refusé partout, ou alors vogue de jobbin en jobbin de courte durée. La raison: la règle des quotas compagnons/apprentis de l'industrie. Les syndicats recommandent même à mon fils de quitter la région de Québec.»
Devant l'insécurité que subit son garçon, le père de famille en a un peu contre l'excès de positivisme dont fait preuve le milieu de la construction en matière de recrutement. Et, lorsqu'il lit que: «actuellement un diplômé d'un métier de la construction peut entrer en tout temps dans l'industrie avec une garantie d'emploi de 150 heures d'un employeur», il s'insurge. Car la plupart du temps, au bout des 150 heures de «dépannage», il n'y a rien.
Pas de pénurie à Québec
Interrogé sur le sujet, André Martin, responsable des communications à la CCQ, convient que parfois, les informations diffusées pour l'ensemble de la province peuvent porter à confusion. «À cet égard, reconnaît-il, dans certains domaines d'activités, pour travailler il faut s'expatrier en région éloignée. D'ailleurs, présentement à Québec même, il n'y a aucune pénurie de main-d'oeuvre en vue.»
M. Martin précise que la CCQ avertit le milieu de l'éducation car pour certains métiers plus populaires, comme électricien et menuisier, le système forme trop de finissants. Ainsi, bien que la demande d'électriciens soit constante, le nombre de diplômés demeure élevé. On se retrouve donc dans un marché du travail provincial qui compte 14 000 électriciens avec un besoin de 800 apprentis par an, alors qu'il en sort 1 100 des écoles.
S'informer
«Il est important de savoir que peu importe le métier, les travailleurs ne font pas 2 000 heures par an aisément. La moyenne tout domaine confondu oscille autour de 1 162 heures annuellement. Et, l'industrie est reconnue pour être cyclique. Après une période faste, on s'en va vers un repli comme c'est le cas ces années-ci», indique M. Martin.
Selon lui, il est d'autant plus important de s'informer avant d'amorcer une longue et coûteuse formation. «Il faut parfois accepter de s'éloigner de son milieu de vie, ou encore travailler en usine ou en entreprise, plutôt que sur chantier. Et, ce n'est pas tout de détenir un diplôme d'études professionnelles (DEP). Encore faut-il être disponible, fonceur, vaillant et développer ses contacts», termine le porte-parole de la CCQ en précisant que les rares postes où il y a actuellement du travail à l'année sont: frigoriste, carreleur et installateur de système de sécurité (électricité technique).
Québec hebdo
Re: Il y a du travail ou pas ?
taurus,
Effectivement, l'information sur le marché du travail en statistique, ça peut détérminer le choix de la formation.
Amicalement,
Effectivement, l'information sur le marché du travail en statistique, ça peut détérminer le choix de la formation.
Amicalement,
Invité- Invité
Re: Il y a du travail ou pas ?
assalam
cher ami Taurus
ton article est tres interressant
il pourrait nous aider ultérieurement dans le choix de notre formation une fois installé au Canada
fraternellement
cher ami Taurus
ton article est tres interressant
il pourrait nous aider ultérieurement dans le choix de notre formation une fois installé au Canada
fraternellement
alaouii73- Nombre de messages : 489
Age : 51
Résidence : Fès
Emploi : Technicien
Statut : Maroc
Date d'inscription : 17/11/2006
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