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Pénurie d'emplois en usinage
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Pénurie d'emplois en usinage
Pénurie d'emplois en usinage
L'industrie aéronautique crée de l'emploi au Québec. À tel point que la profession de machiniste connaît une pénurie.
Le Comité sectoriel de main-d'oeuvre en aérospatiale (CAMAQ) estime qu'il faudrait combler 500 emplois de machinistes pour permettre aux entreprises de remplir leurs commandes adéquatement. Les difficultés de recrutement touchent 35 entreprises, situées un peu partout entre Mirabel et Sherbrooke.
" Si on augmente le nombre d'étudiants dans les autres métiers et techniques, on devrait éviter le pire ", estime Carmy Hayes, directeur de projet au CAMAQ.
En 2006, 60 entreprises de l'industrie aérospatiale employaient 3 448 machinistes (usinage, fabrication et programmation). Ce nombre devrait atteindre 4 032 en 2008, selon les prévisions du CAMAQ. Pour l'ensemble de l'industrie, le nombre d'emplois devrait croître de 7,2 %, et atteindre 46 455, entre 2006 et 2008.
Afin de répondre à la demande, le CAMAQ a récemment fait passer des annonces dans certains quotidiens de la métropole pour inviter étudiants et parents à des scéances d'information sur les formations offertes.
De plus, le CAMAQ oeuvre de concert avec Québec et Ottawa pour faciliter l'immigration d'une trentaine de machinistes étrangers.
" Nous savons qu'il nous faut chercher ailleurs pour combler nos besoins ", dit M. Hayes.
Si l'intégration, surtout dans des petites entreprises, se déroule bien, le CAMAQ répétera l'expérience en 2008.
S'il n'y a pas encore de pénurie dans les autres corps de métier, les délais pour pallier le départ d'un employé se font cependant plus longs.
Ces facteurs ont influé sur les niveaux de rémunération. Le salaire moyen était de 57 050 $ en 2007, selon l'enquête salariale réalisée auprès de 26 entreprises de l'industrie aérospatiale, dont plusieurs donneurs d'ordres comme CAE et Bombardier, par la firme- conseil Drakkar.
Paul Tremblay, directeur, rémunération, chez Drakkar, affirme que dans un contexte de concurrence mondiale, la capacité de payer peut être limitée. Plusieurs petites entreprises cherchent donc d'autres moyens pour attirer et conserver leur main-d'oeuvre.
Ariane Blanchette, directrice des ressources humaines chez Turboméca Canada, mise sur la valorisation des métiers chez les jeunes, la formation de la main-d'oeuvre, les avantages sociaux. Elle croit même à l'importance de " vendre " la région immédiate de Mirabel pour séduire les mécaniciens.
Elle confie que le " nerf de la guerre, chez nous, ce sont les mécaniciens d'entretien; les finissants ne sont pas assez nombreux pour nos besoins ".
Pour ce qui est des métiers en pénurie, M. Tremblay suggère de créer une prime de rareté. " Elle permet d'augmenter le salaire d'un groupe de travailleurs sans toucher aux grilles salariales. Vous pouvez même inscrire la prime au talon des chèques de paie ", indique-t-il. Il suggère aussi de majorer l'indemnité de vacances. La mesure est non récurrente et peut même améliorer la productivité si les employés ont joui d'un congé plus intéressant, dit-il.
26 avril 2007 | Charles-Albert Ramsay, Journal LesAffaires
L'industrie aéronautique crée de l'emploi au Québec. À tel point que la profession de machiniste connaît une pénurie.
Le Comité sectoriel de main-d'oeuvre en aérospatiale (CAMAQ) estime qu'il faudrait combler 500 emplois de machinistes pour permettre aux entreprises de remplir leurs commandes adéquatement. Les difficultés de recrutement touchent 35 entreprises, situées un peu partout entre Mirabel et Sherbrooke.
" Si on augmente le nombre d'étudiants dans les autres métiers et techniques, on devrait éviter le pire ", estime Carmy Hayes, directeur de projet au CAMAQ.
En 2006, 60 entreprises de l'industrie aérospatiale employaient 3 448 machinistes (usinage, fabrication et programmation). Ce nombre devrait atteindre 4 032 en 2008, selon les prévisions du CAMAQ. Pour l'ensemble de l'industrie, le nombre d'emplois devrait croître de 7,2 %, et atteindre 46 455, entre 2006 et 2008.
Afin de répondre à la demande, le CAMAQ a récemment fait passer des annonces dans certains quotidiens de la métropole pour inviter étudiants et parents à des scéances d'information sur les formations offertes.
De plus, le CAMAQ oeuvre de concert avec Québec et Ottawa pour faciliter l'immigration d'une trentaine de machinistes étrangers.
" Nous savons qu'il nous faut chercher ailleurs pour combler nos besoins ", dit M. Hayes.
Si l'intégration, surtout dans des petites entreprises, se déroule bien, le CAMAQ répétera l'expérience en 2008.
S'il n'y a pas encore de pénurie dans les autres corps de métier, les délais pour pallier le départ d'un employé se font cependant plus longs.
Ces facteurs ont influé sur les niveaux de rémunération. Le salaire moyen était de 57 050 $ en 2007, selon l'enquête salariale réalisée auprès de 26 entreprises de l'industrie aérospatiale, dont plusieurs donneurs d'ordres comme CAE et Bombardier, par la firme- conseil Drakkar.
Paul Tremblay, directeur, rémunération, chez Drakkar, affirme que dans un contexte de concurrence mondiale, la capacité de payer peut être limitée. Plusieurs petites entreprises cherchent donc d'autres moyens pour attirer et conserver leur main-d'oeuvre.
Ariane Blanchette, directrice des ressources humaines chez Turboméca Canada, mise sur la valorisation des métiers chez les jeunes, la formation de la main-d'oeuvre, les avantages sociaux. Elle croit même à l'importance de " vendre " la région immédiate de Mirabel pour séduire les mécaniciens.
Elle confie que le " nerf de la guerre, chez nous, ce sont les mécaniciens d'entretien; les finissants ne sont pas assez nombreux pour nos besoins ".
Pour ce qui est des métiers en pénurie, M. Tremblay suggère de créer une prime de rareté. " Elle permet d'augmenter le salaire d'un groupe de travailleurs sans toucher aux grilles salariales. Vous pouvez même inscrire la prime au talon des chèques de paie ", indique-t-il. Il suggère aussi de majorer l'indemnité de vacances. La mesure est non récurrente et peut même améliorer la productivité si les employés ont joui d'un congé plus intéressant, dit-il.
26 avril 2007 | Charles-Albert Ramsay, Journal LesAffaires
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