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Ultimatum à STM et aux grévistes 48 heures pour s'entendre
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Ultimatum à STM et aux grévistes 48 heures pour s'entendre
48 heures pour s'entendre
Ultimatum de Québec à la STM et aux grévistes
Photo: Jacques Nadeau
Quarante-huit heures chrono: c'est tout le temps dont disposent depuis hier après-midi la Société de transport de Montréal (STM) et ses 2200 employés d'entretien en grève pour trouver un règlement négocié qui permettra de mettre fin au conflit. Si les discussions achoppent, le gouvernement Charest imposera une solution.
En lançant cet ultimatum aux deux parties, le ministre du Travail, David Whissell, a refusé de confirmer qu'il menaçait à mots couverts d'avoir recours à une loi spéciale. Mais il s'agit là du seul moyen dont le gouvernement dispose pour donner suite à cette requête si les employés affiliés au Syndicat du transport de Montréal ne s'y soumettent pas.
«Je donne 48 heures aux parties pour faire progresser suffisamment le dossier -- avec l'aide du conciliateur -- afin de permettre le retour au travail, la fin de la grève, tout ça, quitte à poursuivre plus tard les négociations», a dit le ministre Whissell au cours d'un point de presse. Appelé à préciser sa pensée, il s'est contenté de dire qu'«après ce délai de 48 heures, le gouvernement devra prendre ses responsabilités».
«Nous sommes en mesure de constater que la population fait preuve d'une grande patience, mais la patience a ses limites», a indiqué le ministre. Hier encore, des centaines de milliers d'usagers de la STM ont dû se débrouiller par leurs propres moyens pour se déplacer en ville en dehors des heures de pointe, où les services essentiels du métro et de l'autobus étaient assurés.
Comme mardi, l'achalandage sur les pistes cyclables a donc été extrêmement élevé, les taxis ont fait des affaires d'or malgré le prix de l'essence, la circulation a été lourde sur les routes alors que les utilisateurs du métro et de l'autobus se sont tassés comme des sardines pour monter à bord.
La STM a accueilli chaleureusement la «proposition» de Québec. «C'est une façon de dénouer l'impasse», a constaté la porte-parole Odile Paradis. «On a le choix: est-ce qu'on travaille sérieusement pour s'entendre ou bien on laisse le gouvernement décider pour nous?»
Le syndicat des employés n'avait pas rappelé Le Devoir au moment de mettre sous presse, hier. On indiquait simplement consacrer tout le temps disponible à la négociation tout en rappelant que l'obligation de négocier échouait aux deux parties. Celles-ci avaient été conviées séparément devant le conciliateur hier.
Pris de vitesse
Le gouvernement Charest a donc passablement durci le ton en moins de 24 heures. Mardi, David Whissell jugeait que l'imposition d'une loi spéciale était prématurée: il appelait simplement les parties à négocier.
Il semble toutefois que les députés libéraux -- il y avait une réunion du caucus hier -- aient fait part de leur préoccupation à M. Whissell. «Tous sont unanimes pour dire que nous sommes élus et que nous sommes en place pour gouverner et défendre les intérêts de la population», a-t-il dit en évoquant les conséquences du conflit pour les usagers.
Il faut aussi dire que le gouvernement Charest a été pris de vitesse, hier matin, par le chef de l'Action démocratique du Québec, Mario Dumont. Celui-ci a été le premier à évoquer le recours à une loi spéciale alors qu'il était aux côtés du maire de Montréal, Gérald Tremblay. Si la grève à la STM n'est pas terminée d'ici la fin de la semaine, il faudra penser à imposer une loi de ce type, a lancé M. Dumont.
Quelques heures avant la sortie de M. Whissell à Québec, M. Dumont a donc soutenu que le gouvernement a la responsabilité de ne pas laisser tomber «les Montréalais, les usagers des transports en commun [et] le maire de Montréal» dans de telles circonstances. «À mon avis, quand on va arriver à la fin de la semaine, s'il n'y a pas de progrès, s'il n'y a pas d'évolution, la question va se poser avec plus d'acuité», a affirmé le chef de l'opposition officielle.
Le chef adéquiste a indiqué qu'une fois la grève terminée, une réflexion de fond devra être entreprise, notamment sur la notion de services essentiels. Sans prétendre avoir de solution, il a évoqué -- comme il l'avait fait la veille -- l'ouverture de la STM à un partenariat avec le secteur privé, sous forme de gestion mixte, ainsi qu'à l'établissement d'un plancher de services essentiels.
Ce dernier point lui apparaît particulièrement important dans la perspective du développement des transports collectifs que promeuvent les différents corps publics. «Si on veut que les gens se fient aux transports en commun, il faut repenser l'encadrement législatif autour des transports en commun», a dit M. Dumont.
De son côté, le maire Tremblay a dit souhaiter «un règlement négocié». Du même souffle, il a rappelé que Montréal n'entend pas céder aux pressions des syndiqués, qui doivent prendre «en considération la capacité de payer des usagers et des contribuables».
Le cadre d'abord
Comme c'est souvent le cas lors de conflits de travail, cet aspect de nature financière se trouve aujourd'hui au coeur du litige. La Ville a offert aux syndiqués un gel salarial pour 2007, suivi d'une augmentation annuelle de 2 % pendant quatre ans. Entre autres choses, le syndicat refuse le gel salarial et souhaite différents rattrapages salariaux.
Selon Odile Paradis, de la STM, «il n'y a plus d'offre et de contre-offre qui tiennent actuellement». Les pendules de la négociation sont à zéro, même si certains points (par exemple, la question de la pérennité de la mesure qui permet actuellement aux employés qui cumulent 80 ans d'âge et d'expérience de prendre leur retraite sans réduction actuarielle) avaient fait l'objet d'un quasi-accord.
«Nous étions prêts à faire preuve d'ouverture sur ce point, a dit Mme Paradis, si le syndicat avait accepté notre cadre financier global. Mais il ne voulait que le régime de retraite, sans rien concéder en retour. Alors, on a retiré nos billes.»
La STM déplore ainsi que «le syndicat veuille dépenser sans même savoir combien d'argent il y a dans le portefeuille». Si le cadre financier global est accepté, la STM se dit «entièrement disposée à discuter des aménagements et de la répartition de cet argent». Selon le syndicat, environ 11 millions séparent les deux parties. La STM évalue plutôt l'écart à 30 millions.
source : le doir
Ultimatum de Québec à la STM et aux grévistes
Photo: Jacques Nadeau
Quarante-huit heures chrono: c'est tout le temps dont disposent depuis hier après-midi la Société de transport de Montréal (STM) et ses 2200 employés d'entretien en grève pour trouver un règlement négocié qui permettra de mettre fin au conflit. Si les discussions achoppent, le gouvernement Charest imposera une solution.
En lançant cet ultimatum aux deux parties, le ministre du Travail, David Whissell, a refusé de confirmer qu'il menaçait à mots couverts d'avoir recours à une loi spéciale. Mais il s'agit là du seul moyen dont le gouvernement dispose pour donner suite à cette requête si les employés affiliés au Syndicat du transport de Montréal ne s'y soumettent pas.
«Je donne 48 heures aux parties pour faire progresser suffisamment le dossier -- avec l'aide du conciliateur -- afin de permettre le retour au travail, la fin de la grève, tout ça, quitte à poursuivre plus tard les négociations», a dit le ministre Whissell au cours d'un point de presse. Appelé à préciser sa pensée, il s'est contenté de dire qu'«après ce délai de 48 heures, le gouvernement devra prendre ses responsabilités».
«Nous sommes en mesure de constater que la population fait preuve d'une grande patience, mais la patience a ses limites», a indiqué le ministre. Hier encore, des centaines de milliers d'usagers de la STM ont dû se débrouiller par leurs propres moyens pour se déplacer en ville en dehors des heures de pointe, où les services essentiels du métro et de l'autobus étaient assurés.
Comme mardi, l'achalandage sur les pistes cyclables a donc été extrêmement élevé, les taxis ont fait des affaires d'or malgré le prix de l'essence, la circulation a été lourde sur les routes alors que les utilisateurs du métro et de l'autobus se sont tassés comme des sardines pour monter à bord.
La STM a accueilli chaleureusement la «proposition» de Québec. «C'est une façon de dénouer l'impasse», a constaté la porte-parole Odile Paradis. «On a le choix: est-ce qu'on travaille sérieusement pour s'entendre ou bien on laisse le gouvernement décider pour nous?»
Le syndicat des employés n'avait pas rappelé Le Devoir au moment de mettre sous presse, hier. On indiquait simplement consacrer tout le temps disponible à la négociation tout en rappelant que l'obligation de négocier échouait aux deux parties. Celles-ci avaient été conviées séparément devant le conciliateur hier.
Pris de vitesse
Le gouvernement Charest a donc passablement durci le ton en moins de 24 heures. Mardi, David Whissell jugeait que l'imposition d'une loi spéciale était prématurée: il appelait simplement les parties à négocier.
Il semble toutefois que les députés libéraux -- il y avait une réunion du caucus hier -- aient fait part de leur préoccupation à M. Whissell. «Tous sont unanimes pour dire que nous sommes élus et que nous sommes en place pour gouverner et défendre les intérêts de la population», a-t-il dit en évoquant les conséquences du conflit pour les usagers.
Il faut aussi dire que le gouvernement Charest a été pris de vitesse, hier matin, par le chef de l'Action démocratique du Québec, Mario Dumont. Celui-ci a été le premier à évoquer le recours à une loi spéciale alors qu'il était aux côtés du maire de Montréal, Gérald Tremblay. Si la grève à la STM n'est pas terminée d'ici la fin de la semaine, il faudra penser à imposer une loi de ce type, a lancé M. Dumont.
Quelques heures avant la sortie de M. Whissell à Québec, M. Dumont a donc soutenu que le gouvernement a la responsabilité de ne pas laisser tomber «les Montréalais, les usagers des transports en commun [et] le maire de Montréal» dans de telles circonstances. «À mon avis, quand on va arriver à la fin de la semaine, s'il n'y a pas de progrès, s'il n'y a pas d'évolution, la question va se poser avec plus d'acuité», a affirmé le chef de l'opposition officielle.
Le chef adéquiste a indiqué qu'une fois la grève terminée, une réflexion de fond devra être entreprise, notamment sur la notion de services essentiels. Sans prétendre avoir de solution, il a évoqué -- comme il l'avait fait la veille -- l'ouverture de la STM à un partenariat avec le secteur privé, sous forme de gestion mixte, ainsi qu'à l'établissement d'un plancher de services essentiels.
Ce dernier point lui apparaît particulièrement important dans la perspective du développement des transports collectifs que promeuvent les différents corps publics. «Si on veut que les gens se fient aux transports en commun, il faut repenser l'encadrement législatif autour des transports en commun», a dit M. Dumont.
De son côté, le maire Tremblay a dit souhaiter «un règlement négocié». Du même souffle, il a rappelé que Montréal n'entend pas céder aux pressions des syndiqués, qui doivent prendre «en considération la capacité de payer des usagers et des contribuables».
Le cadre d'abord
Comme c'est souvent le cas lors de conflits de travail, cet aspect de nature financière se trouve aujourd'hui au coeur du litige. La Ville a offert aux syndiqués un gel salarial pour 2007, suivi d'une augmentation annuelle de 2 % pendant quatre ans. Entre autres choses, le syndicat refuse le gel salarial et souhaite différents rattrapages salariaux.
Selon Odile Paradis, de la STM, «il n'y a plus d'offre et de contre-offre qui tiennent actuellement». Les pendules de la négociation sont à zéro, même si certains points (par exemple, la question de la pérennité de la mesure qui permet actuellement aux employés qui cumulent 80 ans d'âge et d'expérience de prendre leur retraite sans réduction actuarielle) avaient fait l'objet d'un quasi-accord.
«Nous étions prêts à faire preuve d'ouverture sur ce point, a dit Mme Paradis, si le syndicat avait accepté notre cadre financier global. Mais il ne voulait que le régime de retraite, sans rien concéder en retour. Alors, on a retiré nos billes.»
La STM déplore ainsi que «le syndicat veuille dépenser sans même savoir combien d'argent il y a dans le portefeuille». Si le cadre financier global est accepté, la STM se dit «entièrement disposée à discuter des aménagements et de la répartition de cet argent». Selon le syndicat, environ 11 millions séparent les deux parties. La STM évalue plutôt l'écart à 30 millions.
source : le doir
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