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TERRITOIRES DU NORD-OUEST
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TERRITOIRES DU NORD-OUEST
Bonjour J'enchaîne sur le deuxième territoire du Canada " Les Territoires du Nord-Ouest "
Bon on va être franc : c'est loin, très isolé, très froid … mais les gens y vivent quand même
Les Territoires du Nord-Ouest (en abrégé TNO ; Northwest Territories - NWT en anglais) forment l'un des territoires de l'Arctique canadien. D'une superficie de 1 141 108 km², ils abritaient, en 2001, une population de 37 360 habitants (les Ténois).
Ces territoires se trouvent à l'est du Yukon, à l'ouest du Nunavut, et au nord de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, et de la Saskatchewan.
Depuis 1967, la capitale des Territoires du Nord-Ouest est Yellowknife, sur le bord du Grand Lac des Esclaves.
Histoire:
Le Territoire du Nord-Ouest était une région de l'Amérique du Nord britannique jusqu'en 1870. Nommée pour sa situation relative à la Terre de Rupert, le territoire, à son apogée, couvrait ce qui est aujourd'hui le Yukon, la partie continentale des Territoires du Nord-Ouest, le nord-ouest de la partie continentale du Nunavut, le nord-ouest de la Saskatchewan, le nord de l'Alberta et le nord de la Colombie-Britannique.
Il n'est pas clair à quelle époque la Grande-Bretagne aurait d'abord déclaré sa souveraineté sur le territoire ; toutefois, après que la France ait accepté la souveraineté britannique sur la côte de la baie d'Hudson par le Traité d'Utrecht (1713), la Grande-Bretagne était la seule puissance européenne avec un accès pratique à cette partie du contienent. La Compagnie de la Baie d'Hudson, malgré la charte royale assignant uniquement la Terre de Rupert à la compagnie, avait longtemps utilisé la région comme une partie de son aire de traite avant que la gouvernance du Territoire du Nord-Ouest ne soit explicitement assignée à la compagnie en 1859. Les britanniques ne firent pratiquement aucun effort pour affirmer leur souveraineté sur les peuples autochtones de la région. En accord avec la Proclamation royale de 1763, l'immigration à grande échelle par des non-autochtones était interdite jusqu'à ce que les terres soient cédées par un traité.
En 1862, durant la ruée vers l'or de Cariboo, une partie du Territoire du Nord-Ouest devient le Territoire Stickeen afin de faciliter la gouvernance à partir de la côte ouest. L'année suivante, une partie ce la région revient au Territoire du Nord-Ouest lorsque les frontières sont ajustées et la Colombie-Britannique est étendue vers le nord. En 1868, peu après la confédération canadienne, la Compagnie de la Baie d'Hudson accepte de céder ses vastes territoires au nouveau dominion. Toutefois, ce n'est que le 15 juillet 1870 que le transfert vers le Canada s'effectue. À cette date, le Territoire du Nord-Ouest devient une patie des Territoires du Nord-Ouest nouvellement créées.
Site web du gouvernement:
http://www.gov.nt.ca/
Bon on va être franc : c'est loin, très isolé, très froid … mais les gens y vivent quand même
Les Territoires du Nord-Ouest (en abrégé TNO ; Northwest Territories - NWT en anglais) forment l'un des territoires de l'Arctique canadien. D'une superficie de 1 141 108 km², ils abritaient, en 2001, une population de 37 360 habitants (les Ténois).
Ces territoires se trouvent à l'est du Yukon, à l'ouest du Nunavut, et au nord de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, et de la Saskatchewan.
Depuis 1967, la capitale des Territoires du Nord-Ouest est Yellowknife, sur le bord du Grand Lac des Esclaves.
Histoire:
Le Territoire du Nord-Ouest était une région de l'Amérique du Nord britannique jusqu'en 1870. Nommée pour sa situation relative à la Terre de Rupert, le territoire, à son apogée, couvrait ce qui est aujourd'hui le Yukon, la partie continentale des Territoires du Nord-Ouest, le nord-ouest de la partie continentale du Nunavut, le nord-ouest de la Saskatchewan, le nord de l'Alberta et le nord de la Colombie-Britannique.
Il n'est pas clair à quelle époque la Grande-Bretagne aurait d'abord déclaré sa souveraineté sur le territoire ; toutefois, après que la France ait accepté la souveraineté britannique sur la côte de la baie d'Hudson par le Traité d'Utrecht (1713), la Grande-Bretagne était la seule puissance européenne avec un accès pratique à cette partie du contienent. La Compagnie de la Baie d'Hudson, malgré la charte royale assignant uniquement la Terre de Rupert à la compagnie, avait longtemps utilisé la région comme une partie de son aire de traite avant que la gouvernance du Territoire du Nord-Ouest ne soit explicitement assignée à la compagnie en 1859. Les britanniques ne firent pratiquement aucun effort pour affirmer leur souveraineté sur les peuples autochtones de la région. En accord avec la Proclamation royale de 1763, l'immigration à grande échelle par des non-autochtones était interdite jusqu'à ce que les terres soient cédées par un traité.
En 1862, durant la ruée vers l'or de Cariboo, une partie du Territoire du Nord-Ouest devient le Territoire Stickeen afin de faciliter la gouvernance à partir de la côte ouest. L'année suivante, une partie ce la région revient au Territoire du Nord-Ouest lorsque les frontières sont ajustées et la Colombie-Britannique est étendue vers le nord. En 1868, peu après la confédération canadienne, la Compagnie de la Baie d'Hudson accepte de céder ses vastes territoires au nouveau dominion. Toutefois, ce n'est que le 15 juillet 1870 que le transfert vers le Canada s'effectue. À cette date, le Territoire du Nord-Ouest devient une patie des Territoires du Nord-Ouest nouvellement créées.
Site web du gouvernement:
http://www.gov.nt.ca/
kabi- Nombre de messages : 3192
Age : 53
Résidence : New-Brunswick
Statut : Citoyen canadien
Date d'inscription : 18/05/2005
Re: TERRITOIRES DU NORD-OUEST
Fiche de renseignements
• Capitale : Yellowknife
• Devise : Land of the Midnight Sun (Sous le soleil de minuit)
• Fleur emblème : Dryade à feuilles entières
• Date d'entrée dans la Confédération : Le 15 juillet 1870
• Membres de l'Assemblée législative : 19
• Députés à la Chambre des communes : 1
• Sénateurs : 1
• Population octobre 2000 : 42,154
• Revenu familial annuel moyen - 1996 : n.d.
• Taux d'emploi - 1997- n.d.
• Coûts des soins de santé par habitant - 1995 : 5,329 $
• L'inflation mesurée à l'IPC - 1997 : 0,1 %
• Revenu hebdomadaire moyen - 1997 : 725.72 $
• Mises en chantier d'habitations - 1997 : n.d.
• Taxe sur les ventes - 1998 : 0 %
• Population urbaine - 1996 : 42,5 %
• PIB par habitant - 1995 : 35,197 $
• Superficie par rapport au reste du Canada : 11,1 %
Ressources
Emplacement géographique
Les Territoires du Nord-Ouest sont situés au-dessus de la Saskatchewan, de l'Alberta et de la partie est de la Colombie-Britannique, au nord de la 60ième parallèle, entre le Yukon et Nunavut.
Superficie
La superficie des Territoires du Nord-Ouest a changé le 1er avril 1999, au moment de la création du Nunavut. La superficie des Territoires a été réduite des deux tiers et s'établit aujourd'hui à 1,171,918 km2. Ce n'est pas la première fois que cela se produit. Au cours de leur histoire, les Territoires du Nord-Ouest ont connu de nombreux changements. À un moment ou à un autre, les Territoires ont englobé tout l'Alberta, la Saskatchewan et le Yukon, une partie du Manitoba, de l'Ontario et du Québec.
Le territoire
Les Territoires du Nord-Ouest peuvent être divisés en deux grandes régions géographiques :
• la taïga ou forêt boréale : Forêt subarctique constituée essentiellement de conifères, qui forme une zone de transition entre les formations forestières denses et la toundra.
• la toundra : Formations végétales buissonnantes des régions subpolaires qui s'étendent de la limite naturelle de la taïga jusqu'à la limite nord de la vie végétale.
Lacs et rivières
• Le Grand lac de l'Ours d'une superficie de 31,328 km2, le huitième plus grand au monde.
• Le Grand lac des Esclaves d'une superficie de 28,568 km2, le dixième au monde.
• Le fleuve Mackenzie, le plus long au Canada puisqu'il coule sur plus de 4,241 km depuis le Grand lac des Esclaves jusqu'à la mer de Beaufort
Tourisme:
http://www.tourisme-canada.com/fra/tno/index.shtml
La principale ville
Yellowknife, la capitale est la seule ville des Territoires du Nord-Ouest. Sa population est de 17,275 habitants majoritairement non autochtones (85 %). L'industrie minière a fait connaître Yellowknife, l'or surtout. Aujourd'hui on y exploite deux mines d'or et, depuis récemment, une mine de diamants à 300 km au nord de la ville.
kabi- Nombre de messages : 3192
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Statut : Citoyen canadien
Date d'inscription : 18/05/2005
Re: TERRITOIRES DU NORD-OUEST
La population
La population actuelle des Territoires du Nord-Ouest est 42,154. Les Dénés, les Inuvialuit et les Métis forment 48 % de la population. La plupart des gens vivent dans de petites communautés isolées. Yellowknife, la capitale compte toutefois 17,275 habitants.
Économie
L'extraction des ressources primaires a toujours été le fondement de l'économie des Territoires du Nord-Ouest. La fourrure, pilier original de l'économie, a beaucoup perdu en importance. La pêche commerciale à la baleine n'existe plus depuis le début du siècle. Depuis les années 1930, les activités minières sont devenues le pilier économique le plus important des Territoires du Nord-Ouest, suivis de près par les services publics. Toute autre activité économique est peu importante.
Agriculture
L'agriculture est pratiquement inexistante dans les Territoires du Nord-Ouest. La chaleur relative des étés dans la vallée du Mackenzie a fait naître certains espoirs quant au potentiel agricole de la région et les expériences entreprises dans quelques stations expérimentales ont donné des résultats impressionnants. Cependant, l'étroitesse du marché, la sécheresse estivale et la faible surface de terre arable constituent des obstacles majeurs. De plus, le transport des denrées à partir du sud du pays s'avère souvent moins coûteux. Seuls quelques potagers sont exploités commercialement dans la vallée de la rivière Hay.
Mines
En 2000, la production d'or est évaluée à 56 millions de dollars, celle de l'argent, à 258 000 $, et celle des diamants, à 636 millions de dollars. Les Territoires du Nord-Ouest ont traditionnellement fourni presque toute la production canadienne de tungstène jusqu'à ce que la faiblesse des prix de ce métal sur le marché force la fermeture de la mine en 1986.
L'industrie minière emploie à peu près 2000 personnes, soit environ 15 % de la main-d'oeuvre disponible, et procure un nombre relativement important d'emplois dans des initiatives connexes, comme la prospection. À part la production des lingots d'or, la fusion des métaux n'est pas effectuée dans les Territoires du Nord-Ouest et le minerai brut est expédié ailleurs.
TÉMOIGNAGES:
1)
non, l'essentiel des boulots ici se situent dans le domaine du tourisme et surtout au gouvernement (territorial et fédéral). Pis, l'impôt est très bas, les avantages sociaux innombrables, et des salaires rarement en dessous de 20$/heure, qui assurent une qualité de vie que je n'ai jamais connue ailleurs. J'ai aussi eu 5 semaines de congé pour ma première année dans la boîte...
Par contre, pour ce qui est de la bouffe, il y a quelques petits restos sympas, des boulangeries et épiceries fines (vu la population très européenne), des trucs oragniques un peu partout à cause de la mentalité "bio" qui règne ici, et le liquor store ! mais c'est aussi bien sûr le paradis pour les amateurs de chasse et de pêche.
2)
Je connais peu Yellowknife... J'ai par contre de bons amis qui y vivent. En fait, on compare souvent ces deux villes, Whitehorse et Yellowknife et beaucoup de gens ne font pas trop de distinction entre elles. Toutefois, elles sont différentes à beaucoup de points de vue. Si tu aimes le Grand Nord, alors, Yellowknife te plairait sans doute mieux.
Les principales différences se situent d'abord au niveau du climat: Yellowknife, et les TNO en général, ont un climat beaucoup plus froid, il y a plus de neige aussi (Whitehorse jouit davantage des courants du Pacifique, même s'ils sont freinés par les montagnes: c'est le Nord, mais pas le Grand Nord), à Yellow, le relief n'est pas montagneux comme à Whitehorse, et la ville est plus au Nord, il y a moins de forêts et c'est plus ou moins un paysage de toundra). L'autre différence se situe au niveau de la population. Au Yukon, le tourisme est la seule véritable industrie. On n'y exploite plus les mines. Un peu d'industrie forestière à Watson Lake, mais c'est tout. À Yellowknife, c'est le contraire. Pas, ou très peu de tourisme, mais des mines... Les gens viennent y travailler pour une saison, ou pour quelques années, pour faire du cash comme on dit. Il y a beaucoup moins de services, très peu d'immigrants, et pas vraiment l'influence européenne qu'on retrouve à Whitehorse. La différence marquante, c'est qu'aux TNO, on y vient pour le travail, au Yukon on y vient pour "vivre" ou simplement pour le visiter ou y passer des vacances (partir à la découverte du Klondike, au Yukon et en Alaska, refaire la chilkoot trail, un petit voyage historique dans les villes de la ruée vers l'or de 1898 etc.).
Pour moi, le Yukon est à la Colombie-Britannique ce que les TNO sont à l'Alberta. C'est à dire deux paysages et deux mentalités complètement différentes.
Je te recommande vivement de voir l'excellent film "snow walker" qui a été tourné justement à Yellowknife.
Have a good one !
3) Je suis arrivée à Yellowknife en août 2002 avec mes deux enfants : Aude, 12 ans et Olivier, 4 ans. Objectif : passer une année dans le Grand Nord canadien en famille, sans forcément courir après des chiens de traîneau. Simplement être ensemble, vivre chaque jour et chaque saison au mieux de nos possibilités et au gré de nos rencontres.
Avec quatre sacs pour tout bagages, 12 heures d'avion et 24 heures de bus, nous arrivons dans cette ville située sur le Grand Lac des Esclaces, 62° de latitude nord. Pourquoi Yellowknife ? Parce que ce lieu m'attire. En préparant ce séjour, mes amis du Canada et de la France ne cessaient de me répéter que j'allais au milieu de nulle part et que je ferais mieux de me diriger vers les montagnes superbes du Yukon. Mais mon choix était fait et rien ne pouvait me faire changer d'avis. Les collines érodées du Bouclier canadien, couvertes de taïga, avaient bien plus d'attrait pour moi que les cimes touristiques du territoire voisin.
Yellowknife est une petite ville de 18 000 habitants, et pourtant la plus grosse ville du Grand Nord canadien. Point de départ de la plupart des excursions vers l'Arctique, lieu de convergence d'aventuriers, d'ingénieurs, de géologues, de fonctionnaires et de mineurs, le boum écomique dû à la découverte de gisements de diamants entraîne des afflux de population du monde entier. Les cinq continents sont représentés, plus de 15 églises différentes, au moins une vingtaine de langues coexistent paisiblement ici. Ma tactique était simple : me fondre dans la population existante, faire comme d'autres immigrants qui viennent chercher du travail. En prenant l'initiative de voyager en tant que femme et mère de famille, sans support quelconque derrière moi, je me positionnais comme un être humain, avec ma personnalité, mes atouts et mes faiblesses, prête à découvrir et à partager.
Les saisons nordiques furent un émerveillement. Yellowknife est située en zone très sèche au Canada, les précipitations sont faibles. A peine un mois de pluie par an. Environ sept mois de chutes de neige, qui s'accumule tranquillement d'octobre à mai, pour fondre en deux semaines début juin.
L'été dure à peu près quinze jours, entre juillet et août. Il est magnifique, chaud (jusqu'à 30°C), ensoleillé, avec des reflets somptueux sur les eaux de lacs et de rivières. La forêt a des couleurs crues de verts dégradés, mélange d'épinettes, de pins et de feuillus tels que les bouleaux ou les saules.
Les couleurs des fleurs sont éclatantes, dans des tons dominants de rose fushia et de jaune vif. Etant donné qu'en juin le soleil ne se couche pas, la lumière de l'été dure longtemps. C'est une bonne occasion de faire des dîners dans les jardins, avec des ami(e)s. Pendant l'été, tout le monde vit dehors et part camper le plus souvent possible.
L'automne arrive dès la fin août. Le soleil est toujours là mais les températures chutent brutalement entre 15°C et 0°C. Les mélèzes prennent une teinte jaune tendre en septembre. Le vent commence à souffler. Dès la mi-octobre, les premières neiges tombent. N'ayant pas de voiture, je faisais tous mes déplacements en ville à pied. Cela m'a permis de "sentir" les différentes textures de neige sous mes semelles : neige sèche et dure sous les pas ; neige humide et collante à la semelle ; neige en grains qui crissent en marchant ; neige glaciale chargée du vent de l'Arctique ; neige poudreuse qui cingle les jambes ; neige douce par un beau matin ensoleillé, ni collante, ni trop sèche, bref une neige parfaite pour aller faire du ski. Mais ce n'est pas encore le moment de pratiquer ce sport puisque les lacs ne sont pas encore gelés.
Novembre marque fortement la baisse de luminosité. Les jours raccourcissent très vite. Mi-décembre, à 16 heures, mes enfants rentrent de l'école à la nuit noire. A ce moment de l'automne, le jour se lève le matin à 10h30 et se couche à partir de 15h30. Le fait d'avoir de l'électricité permet de pallier le manque de lumière. Néanmoins, en plein coeur de février, ça fait déjà trois mois qu'il fait sombre. Et, certains matins, en me levant, je me demande si c'est vraiment le matin ou bien si c'est le soir. Il y a une forme de perte de repères par manque de lumière. Le soir, on a juste une envie dès 19h : se mettre au lit et dormir, dormir. Une envie qui, fin février, vous prend aux tripes, au coeur et au cerveau et il faut faire de gros efforts pour se convaincre d'aller au boulot ou à l'école. Les températures, dès janvier, descendent en-dessous de -45°C, pour deux bons mois. Les lacs gèlent et gagnent une épaisseur de plus de 1,20 m de glace dans la baie du Grand Lac des Esclaves.
La ville est toujours active, les gens se visitent les uns les autres. De nombreuses associations proposent des activités pour tous les goûts et dans plusieurs langues. L'hiver est la période idéale pour m'entraîner à la couture de perles à la façon dénée.
En mars, les températures remontent au-dessus de -40°C et se maintiennent dans les -30°C à -25°C. On peut commencer à déboutonner le col du manteau et à enlever les bonnets. Les habitants sortent les skis, les luges, les motoneiges. Une sorte de fièvre de sortir dehors s'empare de toute la population. La durée du jour augmente de près de 10 minutes par jour. Oh ! Les belles perspectives de camping dans le bois enneigé. Dès avril, les campeurs s'en vont passer des nuits dans des tentes de prospecteurs ou dans des tipis modernes. Les nuits marquent encore -25°C à la mi-avril, mais comme il fait bon sortir enfin de chez soi. Des mamans promènent leur bébé sur le lac gelé, des retraités font des marches rapides en groupes, les avions se posent encore sur la piste de glace, plus pour très longtemps. En mai, les routes de glace pour les voitures sont définitivement fermées, le dégel va commencer bientôt.
Début juin, des sons cristallins résonnent dans la baie du Grand Lac. La glace romp, la glace se fend en centaines de morceaux qui, en se dessoudant les uns des autres, vibrent et rendent des sons comme des verres de cristal qui seraient entrechoqués. Des amis sont partis un soir en canot pour aller écouter ces sons, loin de la ville, par une belle nuit enlunée. La neige en ville fond à toute vitesse. La pluie du printemps va durer deux semaines et nettoyer la plupart des rues. Mais il y a tant de déchets mis à nu que les habitants des quartiers nettoient ensemble, sac poubelle en main, jusqu'aux plus petits coins de trottoir. Enfin la ville, fin juin, rayonne de sa propreté retrouvée. Le port accueille les bateaux de plaisance, les kayaks et les canoes sillonnent la baie et s'aventurent vers la rivière Weledeh. Les voitures se dirigent sur la Ingraham Trail pour rejoindre les bords d'un des lacs qui bordent cet ancien chemin de chasse des Dénés. Tirant leur bateau, leurs provisions et leurs moyens de secours, les aventuriers du dimanche vont camper er pêcher pendant deux jours.
Quant à nous, sans voiture pour quitter la ville, nous dépendions de nos ami(e)s pour faire des balades campagnardes. Les moustiques sévissent de mi-juin à mi-juillet et je peux garantir que c'est infernal : avec les petites mouches noires, c'est la plaie du Nord. Heureusement, cela ne dure pas longtemps et surtout, avec un bon moyen de protection, ils ne peuvent pas gâcher le plaisir immense de parcourir, à pied ou en kayak, les merveilleux coins de nature autour de Yellowknife".
Tiré du site :
http://www.transpolair.com/destinations/yellowknife/yellowknife.htm
La population actuelle des Territoires du Nord-Ouest est 42,154. Les Dénés, les Inuvialuit et les Métis forment 48 % de la population. La plupart des gens vivent dans de petites communautés isolées. Yellowknife, la capitale compte toutefois 17,275 habitants.
Économie
L'extraction des ressources primaires a toujours été le fondement de l'économie des Territoires du Nord-Ouest. La fourrure, pilier original de l'économie, a beaucoup perdu en importance. La pêche commerciale à la baleine n'existe plus depuis le début du siècle. Depuis les années 1930, les activités minières sont devenues le pilier économique le plus important des Territoires du Nord-Ouest, suivis de près par les services publics. Toute autre activité économique est peu importante.
Agriculture
L'agriculture est pratiquement inexistante dans les Territoires du Nord-Ouest. La chaleur relative des étés dans la vallée du Mackenzie a fait naître certains espoirs quant au potentiel agricole de la région et les expériences entreprises dans quelques stations expérimentales ont donné des résultats impressionnants. Cependant, l'étroitesse du marché, la sécheresse estivale et la faible surface de terre arable constituent des obstacles majeurs. De plus, le transport des denrées à partir du sud du pays s'avère souvent moins coûteux. Seuls quelques potagers sont exploités commercialement dans la vallée de la rivière Hay.
Mines
En 2000, la production d'or est évaluée à 56 millions de dollars, celle de l'argent, à 258 000 $, et celle des diamants, à 636 millions de dollars. Les Territoires du Nord-Ouest ont traditionnellement fourni presque toute la production canadienne de tungstène jusqu'à ce que la faiblesse des prix de ce métal sur le marché force la fermeture de la mine en 1986.
L'industrie minière emploie à peu près 2000 personnes, soit environ 15 % de la main-d'oeuvre disponible, et procure un nombre relativement important d'emplois dans des initiatives connexes, comme la prospection. À part la production des lingots d'or, la fusion des métaux n'est pas effectuée dans les Territoires du Nord-Ouest et le minerai brut est expédié ailleurs.
TÉMOIGNAGES:
1)
non, l'essentiel des boulots ici se situent dans le domaine du tourisme et surtout au gouvernement (territorial et fédéral). Pis, l'impôt est très bas, les avantages sociaux innombrables, et des salaires rarement en dessous de 20$/heure, qui assurent une qualité de vie que je n'ai jamais connue ailleurs. J'ai aussi eu 5 semaines de congé pour ma première année dans la boîte...
Par contre, pour ce qui est de la bouffe, il y a quelques petits restos sympas, des boulangeries et épiceries fines (vu la population très européenne), des trucs oragniques un peu partout à cause de la mentalité "bio" qui règne ici, et le liquor store ! mais c'est aussi bien sûr le paradis pour les amateurs de chasse et de pêche.
2)
Je connais peu Yellowknife... J'ai par contre de bons amis qui y vivent. En fait, on compare souvent ces deux villes, Whitehorse et Yellowknife et beaucoup de gens ne font pas trop de distinction entre elles. Toutefois, elles sont différentes à beaucoup de points de vue. Si tu aimes le Grand Nord, alors, Yellowknife te plairait sans doute mieux.
Les principales différences se situent d'abord au niveau du climat: Yellowknife, et les TNO en général, ont un climat beaucoup plus froid, il y a plus de neige aussi (Whitehorse jouit davantage des courants du Pacifique, même s'ils sont freinés par les montagnes: c'est le Nord, mais pas le Grand Nord), à Yellow, le relief n'est pas montagneux comme à Whitehorse, et la ville est plus au Nord, il y a moins de forêts et c'est plus ou moins un paysage de toundra). L'autre différence se situe au niveau de la population. Au Yukon, le tourisme est la seule véritable industrie. On n'y exploite plus les mines. Un peu d'industrie forestière à Watson Lake, mais c'est tout. À Yellowknife, c'est le contraire. Pas, ou très peu de tourisme, mais des mines... Les gens viennent y travailler pour une saison, ou pour quelques années, pour faire du cash comme on dit. Il y a beaucoup moins de services, très peu d'immigrants, et pas vraiment l'influence européenne qu'on retrouve à Whitehorse. La différence marquante, c'est qu'aux TNO, on y vient pour le travail, au Yukon on y vient pour "vivre" ou simplement pour le visiter ou y passer des vacances (partir à la découverte du Klondike, au Yukon et en Alaska, refaire la chilkoot trail, un petit voyage historique dans les villes de la ruée vers l'or de 1898 etc.).
Pour moi, le Yukon est à la Colombie-Britannique ce que les TNO sont à l'Alberta. C'est à dire deux paysages et deux mentalités complètement différentes.
Je te recommande vivement de voir l'excellent film "snow walker" qui a été tourné justement à Yellowknife.
Have a good one !
3) Je suis arrivée à Yellowknife en août 2002 avec mes deux enfants : Aude, 12 ans et Olivier, 4 ans. Objectif : passer une année dans le Grand Nord canadien en famille, sans forcément courir après des chiens de traîneau. Simplement être ensemble, vivre chaque jour et chaque saison au mieux de nos possibilités et au gré de nos rencontres.
Avec quatre sacs pour tout bagages, 12 heures d'avion et 24 heures de bus, nous arrivons dans cette ville située sur le Grand Lac des Esclaces, 62° de latitude nord. Pourquoi Yellowknife ? Parce que ce lieu m'attire. En préparant ce séjour, mes amis du Canada et de la France ne cessaient de me répéter que j'allais au milieu de nulle part et que je ferais mieux de me diriger vers les montagnes superbes du Yukon. Mais mon choix était fait et rien ne pouvait me faire changer d'avis. Les collines érodées du Bouclier canadien, couvertes de taïga, avaient bien plus d'attrait pour moi que les cimes touristiques du territoire voisin.
Yellowknife est une petite ville de 18 000 habitants, et pourtant la plus grosse ville du Grand Nord canadien. Point de départ de la plupart des excursions vers l'Arctique, lieu de convergence d'aventuriers, d'ingénieurs, de géologues, de fonctionnaires et de mineurs, le boum écomique dû à la découverte de gisements de diamants entraîne des afflux de population du monde entier. Les cinq continents sont représentés, plus de 15 églises différentes, au moins une vingtaine de langues coexistent paisiblement ici. Ma tactique était simple : me fondre dans la population existante, faire comme d'autres immigrants qui viennent chercher du travail. En prenant l'initiative de voyager en tant que femme et mère de famille, sans support quelconque derrière moi, je me positionnais comme un être humain, avec ma personnalité, mes atouts et mes faiblesses, prête à découvrir et à partager.
Les saisons nordiques furent un émerveillement. Yellowknife est située en zone très sèche au Canada, les précipitations sont faibles. A peine un mois de pluie par an. Environ sept mois de chutes de neige, qui s'accumule tranquillement d'octobre à mai, pour fondre en deux semaines début juin.
L'été dure à peu près quinze jours, entre juillet et août. Il est magnifique, chaud (jusqu'à 30°C), ensoleillé, avec des reflets somptueux sur les eaux de lacs et de rivières. La forêt a des couleurs crues de verts dégradés, mélange d'épinettes, de pins et de feuillus tels que les bouleaux ou les saules.
Les couleurs des fleurs sont éclatantes, dans des tons dominants de rose fushia et de jaune vif. Etant donné qu'en juin le soleil ne se couche pas, la lumière de l'été dure longtemps. C'est une bonne occasion de faire des dîners dans les jardins, avec des ami(e)s. Pendant l'été, tout le monde vit dehors et part camper le plus souvent possible.
L'automne arrive dès la fin août. Le soleil est toujours là mais les températures chutent brutalement entre 15°C et 0°C. Les mélèzes prennent une teinte jaune tendre en septembre. Le vent commence à souffler. Dès la mi-octobre, les premières neiges tombent. N'ayant pas de voiture, je faisais tous mes déplacements en ville à pied. Cela m'a permis de "sentir" les différentes textures de neige sous mes semelles : neige sèche et dure sous les pas ; neige humide et collante à la semelle ; neige en grains qui crissent en marchant ; neige glaciale chargée du vent de l'Arctique ; neige poudreuse qui cingle les jambes ; neige douce par un beau matin ensoleillé, ni collante, ni trop sèche, bref une neige parfaite pour aller faire du ski. Mais ce n'est pas encore le moment de pratiquer ce sport puisque les lacs ne sont pas encore gelés.
Novembre marque fortement la baisse de luminosité. Les jours raccourcissent très vite. Mi-décembre, à 16 heures, mes enfants rentrent de l'école à la nuit noire. A ce moment de l'automne, le jour se lève le matin à 10h30 et se couche à partir de 15h30. Le fait d'avoir de l'électricité permet de pallier le manque de lumière. Néanmoins, en plein coeur de février, ça fait déjà trois mois qu'il fait sombre. Et, certains matins, en me levant, je me demande si c'est vraiment le matin ou bien si c'est le soir. Il y a une forme de perte de repères par manque de lumière. Le soir, on a juste une envie dès 19h : se mettre au lit et dormir, dormir. Une envie qui, fin février, vous prend aux tripes, au coeur et au cerveau et il faut faire de gros efforts pour se convaincre d'aller au boulot ou à l'école. Les températures, dès janvier, descendent en-dessous de -45°C, pour deux bons mois. Les lacs gèlent et gagnent une épaisseur de plus de 1,20 m de glace dans la baie du Grand Lac des Esclaves.
La ville est toujours active, les gens se visitent les uns les autres. De nombreuses associations proposent des activités pour tous les goûts et dans plusieurs langues. L'hiver est la période idéale pour m'entraîner à la couture de perles à la façon dénée.
En mars, les températures remontent au-dessus de -40°C et se maintiennent dans les -30°C à -25°C. On peut commencer à déboutonner le col du manteau et à enlever les bonnets. Les habitants sortent les skis, les luges, les motoneiges. Une sorte de fièvre de sortir dehors s'empare de toute la population. La durée du jour augmente de près de 10 minutes par jour. Oh ! Les belles perspectives de camping dans le bois enneigé. Dès avril, les campeurs s'en vont passer des nuits dans des tentes de prospecteurs ou dans des tipis modernes. Les nuits marquent encore -25°C à la mi-avril, mais comme il fait bon sortir enfin de chez soi. Des mamans promènent leur bébé sur le lac gelé, des retraités font des marches rapides en groupes, les avions se posent encore sur la piste de glace, plus pour très longtemps. En mai, les routes de glace pour les voitures sont définitivement fermées, le dégel va commencer bientôt.
Début juin, des sons cristallins résonnent dans la baie du Grand Lac. La glace romp, la glace se fend en centaines de morceaux qui, en se dessoudant les uns des autres, vibrent et rendent des sons comme des verres de cristal qui seraient entrechoqués. Des amis sont partis un soir en canot pour aller écouter ces sons, loin de la ville, par une belle nuit enlunée. La neige en ville fond à toute vitesse. La pluie du printemps va durer deux semaines et nettoyer la plupart des rues. Mais il y a tant de déchets mis à nu que les habitants des quartiers nettoient ensemble, sac poubelle en main, jusqu'aux plus petits coins de trottoir. Enfin la ville, fin juin, rayonne de sa propreté retrouvée. Le port accueille les bateaux de plaisance, les kayaks et les canoes sillonnent la baie et s'aventurent vers la rivière Weledeh. Les voitures se dirigent sur la Ingraham Trail pour rejoindre les bords d'un des lacs qui bordent cet ancien chemin de chasse des Dénés. Tirant leur bateau, leurs provisions et leurs moyens de secours, les aventuriers du dimanche vont camper er pêcher pendant deux jours.
Quant à nous, sans voiture pour quitter la ville, nous dépendions de nos ami(e)s pour faire des balades campagnardes. Les moustiques sévissent de mi-juin à mi-juillet et je peux garantir que c'est infernal : avec les petites mouches noires, c'est la plaie du Nord. Heureusement, cela ne dure pas longtemps et surtout, avec un bon moyen de protection, ils ne peuvent pas gâcher le plaisir immense de parcourir, à pied ou en kayak, les merveilleux coins de nature autour de Yellowknife".
Tiré du site :
http://www.transpolair.com/destinations/yellowknife/yellowknife.htm
kabi- Nombre de messages : 3192
Age : 53
Résidence : New-Brunswick
Statut : Citoyen canadien
Date d'inscription : 18/05/2005
Re: TERRITOIRES DU NORD-OUEST
merci khay abdelkader
marequin- Nombre de messages : 794
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Emploi : Étudiant
Statut : Installé
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Re: TERRITOIRES DU NORD-OUEST
Merci kabi
thht- Nombre de messages : 2167
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Résidence : Toronto
Date d'inscription : 18/05/2005
Re: TERRITOIRES DU NORD-OUEST
salut
merci cher kabi un grand effort encore...puisque c isolé et tres froid la bas manbrihach lchi had kadia s3iba..mais une chose avec toutes ces conditions je vous invite de voir comment est la nature, les logements, l'infrastructure, l electricité partout za3ma lahawla wala kouwatta ila bilah
amicalement scorpio26,
merci cher kabi un grand effort encore...puisque c isolé et tres froid la bas manbrihach lchi had kadia s3iba..mais une chose avec toutes ces conditions je vous invite de voir comment est la nature, les logements, l'infrastructure, l electricité partout za3ma lahawla wala kouwatta ila bilah
amicalement scorpio26,
scorpio26- Nombre de messages : 399
Age : 94
Résidence : casablanca
Date d'inscription : 15/01/2006
Re: TERRITOIRES DU NORD-OUEST
mon cher kabi,
Il faut vraiment de courage pour déterminer une décision d'installation dans ce territoire ou une cause très particulier, ben je préfere cette fois saskatchewan
Il faut vraiment de courage pour déterminer une décision d'installation dans ce territoire ou une cause très particulier, ben je préfere cette fois saskatchewan
Invité- Invité
Re: TERRITOIRES DU NORD-OUEST
salam
kabi
kabi
leprince- Nombre de messages : 4279
Age : 46
Résidence : Montréal
Emploi : concepteur
Statut : installé
Date d'inscription : 14/11/2006
Re: TERRITOIRES DU NORD-OUEST
khay kabi
Abidou- Nombre de messages : 1404
Age : 45
Résidence : Fès
Emploi : ministère de l'enseignement supérieur
Statut : Maroc
Date d'inscription : 02/10/2006
med ahmed- Nombre de messages : 10
Age : 36
Résidence : Marrakech
Emploi : responsable qualité
Date d'inscription : 20/04/2015
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