Montréal : tramway dans quatre ans

Selon le maire Tremblay,
Montréal aura son tramway dans quatre ans

Gérald Tremblay affirme qu'un tramway roulera d'ici quatre ans «au maximum» sur l'avenue du Parc, à Montréal.

Terminant mercredi sa première visite officielle à Paris, le maire de la métropole s'est montré déterminé à ramener les tramways à Montréal, un demi-siècle après la disparition des «petits trains».

Lundi, à l'issue d'un entretien avec son homologue Bertrand Delanoë, le maire avait fait savoir qu'il comptait aller de l'avant «le plus rapidement possible». Mercredi, après avoir visité le chantier du futur tramway parisien, il s'est fait plus précis sur les échéances.


«Avant d'avoir un tramway à Montréal sur la voie publique, ça va prendre un maximum de quatre ans «, a lancé Gérald Tremblay à un petit groupe de journalistes québécois, quelques minutes après avoir prononcé un discours devant la Chambre de commerce de Paris.

Selon le maire de Montréal, c'est sur l'avenue du Parc que roulera le premier tramway, sur une distance de 7,5 kilomètres, entre la gare Jean-Talon et le Vieux Montréal. Coût de construction : 500 millions $, une somme qui inclura les investissements que la ville devra faire «pour revitaliser les quartiers».

«Le projet qui est réaliste, c'est l'avenue du Parc, mais on a beaucoup plus d'ambition», a dit Gérald Tremblay, en indiquant que le projet de l'estacade du Pont Champlain (entre Montréal et la Rive-Sud) était également une priorité.

Un tramway est aussi envisagé dans le cadre de la modernisation de la rue Notre-Dame. Des voies réservées aux autobus ont été prévues dans le projet, mais leur vocation pourrait changer.

«Avec ce que j'ai vu ici, on pourrait aménager différemment le projet «, a dit le maire, en reconnaissant que les échéances seraient plus longues dans ce cas précis.

Maintenant que les études sont terminées, Gérald Tremblay, toujours attaché par ailleurs à l'idée d'un train de banlieue Mascouche-Repentigny-Montréal, affiche donc sa «volonté politique», tout en souhaitant qu'elle soit partagée, comme la facture finale, par Ottawa et Québec.

«C'est évident qu'on a besoin du soutien des gouvernements fédéral et provincial «, a-t-il souligné, en jugeant « encourageante « la décision du nouveau gouvernement Harper de maintenir la taxe d'accise de 5 cents sur l'essence.

«On espère que cette source de revenu (1,3 milliards pour le Québec) va devenir permanente, pour qu'on puisse investir et accélérer la réalisation de ces projets à Montréal «, a expliqué M. Tremblay.

Le dossier du transport en commun aura dominé cette première visite officielle de Gérald Tremblay à Paris, une visite dont le but premier se voulait économique.

Sur le plan politique, ce séjour a permis au Montréalais de resserrer ses relations avec le maire Delanoë, qui n'en avait lundi que pour son «ami Gérald».

L'ancien maire de Québec, Jean-Paul L'Allier, venait à Paris à intervalles réguliers, mais on n'avait pas vu celui de Montréal dans la capitale française depuis une lointaine visite de Pierre Bourque.

Aujourd'hui, le maire Tremblay, vice-président de l'Association internationale des maires francophones, estime que « des liens de confiances sont établis «.

Bertrand Delanoë lui rendra visite à Montréal en avril prochain.

la source :
www.cyberpresse.ca/article/20060222/CPACTUALITES/60222107/1019/CPACTUALITES

Cordialement,
Noureddine

alors, c'est une course de compétitivité qui se lance entre Montréal et Rabat-Salé puisque ces dernieres seront aussi liées par Tramway dans quelques années au niveau de la valée de bouregreg. qui gagnera ?

Taurus

moi se qui m'a attiré c la sonorité entre Tramway et Tremplay