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Epuisement professionnel ?
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Epuisement professionnel ?
[b]ASSALAM
VOILA C EST A VOUS
BONNE LECTURE
Question :
J’ai dernièrement souffert d’un épuisement professionnel qui m’a amené à quitter mon emploi. J’ai finalement recouvré la santé après un congé et suis maintenant prêt à me chercher un emploi. Mais je me demande comment mon épuisement peut être perçu par un employeur potentiel. Suis-je obligé de le dire? Et si je ne le dis pas, comment expliquer mon départ?
Réponse :
Le dire ou ne pas le dire?
En apprenant que vous avez déjà souffert d’épuisement professionnel (ou burn-out), un employeur ne pourra en effet faire autrement que de s’interroger sur votre degré d’énergie, votre capacité à bien gérer la pression et votre santé psychologique de manière générale. Ce questionnement peut avoir un impact direct sur sa décision, bien que ce motif pour refuser une candidature soit considéré comme discriminatoire.
Votre épuisement professionnel a beau être lié à un contexte particulier de travail et ses causes avoir été réglées, un doute peut demeurer. Il n’y a rien de mal à avoir souffert d’épuisement professionnel; ce n’est pas comme si vous aviez commis une fraude ou un crime… Toutefois, même si l’épuisement professionnel semble chose courante de nos jours (le taux n’a jamais été aussi élevé au Québec), il reste encore bien des préjugés.
Il n’y a pas qu’une seule bonne réponse à la question, il existe autant de raisons de révéler cette information que de la taire. Cet article ne cherche pas à vous faire choisir une option plutôt qu’une autre; il essaie surtout de vous permettre de faire un choix éclairé. L’important est que vous soyez à l’aise avec cette décision et capable d’en assumer les conséquences.
Le dire...
Si vous décidez de le dire, vous aurez l’avantage d’avoir joué franc jeu. Le recruteur appréciera sûrement votre franchise, ce qui peut présenter un avantage.
Cependant, il est important de considérer la façon dont ce sera dit. Vous ne pouvez pas vous contenter de le révéler pour ensuite passer à un autre sujet. « En passant, j’ai fait un burn-out cet été. Et vous, ça va? » Vous devez situer cette information dans son contexte et rassurer le recruteur sur votre état actuel.
Il ne faut pas non plus que cette annonce prenne la forme d’une révélation choc et devienne le point central de l’entrevue : « Je vais tout vous avouer!!! J’ai fait un burn-out!!! » Évitez également de vous justifier longuement, ce qui peut accentuer le malaise : « J’ai fait un burn-out, mais ce n’était pas vraiment de ma faute, et je vous le jure que je ne le ferai plus. En plus, ce n’était pas vraiment un gros burn-out, mais un tout petit burn-out. »
Il suffit de bien mettre cette information en contexte et d’en parler tout simplement comme d’un épisode de votre vie. Contentez-vous de donner des faits de manière synthétique, soit dire où vous en êtes maintenant et les raisons qui vous amènent à penser que vous ne risquez pas de revivre la même situation.
Pratiquez-vous à raconter ce récit afin de bien vous l’approprier et être naturel. Sachez cependant que, même si vous avez trouvé la façon la mieux adaptée de présenter votre épuisement, l’employeur peut toujours demeurer inquiet et il pourra rejeter votre candidature en évoquant, bien entendu, un autre motif.
Ne pas le dire…
Sous prétexte que cette information relève du domaine privé et peut faire l’objet de discrimination, vous pouvez décider de ne pas la révéler.
Si c’est le cas, vous devrez être à l’aise de présenter une version différente de la vérité et être cohérent dans votre récit car cela vous amènera peut-être à mentir un peu lorsque le recruteur vous demandera les raisons du départ de votre emploi précédent ou lorsque vous devrez répondre à bien d’autres questions.
Il est important de bien vous préparer aux questions délicates qui pourraient provoquer un malaise et vous demander de camoufler ce que vous désirez garder secret.
Si vous avez l’emploi, vous vivrez peut-être dans la crainte que cette information soit révélée tôt ou tard mais, vous pouvez juger que le jeu en vaut la chandelle.
En conclusion, peu importe le choix que vous ferez, vous pouvez vous faire aider dans votre préparation par des professionnels provenant du secteur privé ou d’organismes spécialisés d’aide à la recherche d’emploi. CASWP
VOILA C EST A VOUS
BONNE LECTURE
Question :
J’ai dernièrement souffert d’un épuisement professionnel qui m’a amené à quitter mon emploi. J’ai finalement recouvré la santé après un congé et suis maintenant prêt à me chercher un emploi. Mais je me demande comment mon épuisement peut être perçu par un employeur potentiel. Suis-je obligé de le dire? Et si je ne le dis pas, comment expliquer mon départ?
Réponse :
Le dire ou ne pas le dire?
En apprenant que vous avez déjà souffert d’épuisement professionnel (ou burn-out), un employeur ne pourra en effet faire autrement que de s’interroger sur votre degré d’énergie, votre capacité à bien gérer la pression et votre santé psychologique de manière générale. Ce questionnement peut avoir un impact direct sur sa décision, bien que ce motif pour refuser une candidature soit considéré comme discriminatoire.
Votre épuisement professionnel a beau être lié à un contexte particulier de travail et ses causes avoir été réglées, un doute peut demeurer. Il n’y a rien de mal à avoir souffert d’épuisement professionnel; ce n’est pas comme si vous aviez commis une fraude ou un crime… Toutefois, même si l’épuisement professionnel semble chose courante de nos jours (le taux n’a jamais été aussi élevé au Québec), il reste encore bien des préjugés.
Il n’y a pas qu’une seule bonne réponse à la question, il existe autant de raisons de révéler cette information que de la taire. Cet article ne cherche pas à vous faire choisir une option plutôt qu’une autre; il essaie surtout de vous permettre de faire un choix éclairé. L’important est que vous soyez à l’aise avec cette décision et capable d’en assumer les conséquences.
Le dire...
Si vous décidez de le dire, vous aurez l’avantage d’avoir joué franc jeu. Le recruteur appréciera sûrement votre franchise, ce qui peut présenter un avantage.
Cependant, il est important de considérer la façon dont ce sera dit. Vous ne pouvez pas vous contenter de le révéler pour ensuite passer à un autre sujet. « En passant, j’ai fait un burn-out cet été. Et vous, ça va? » Vous devez situer cette information dans son contexte et rassurer le recruteur sur votre état actuel.
Il ne faut pas non plus que cette annonce prenne la forme d’une révélation choc et devienne le point central de l’entrevue : « Je vais tout vous avouer!!! J’ai fait un burn-out!!! » Évitez également de vous justifier longuement, ce qui peut accentuer le malaise : « J’ai fait un burn-out, mais ce n’était pas vraiment de ma faute, et je vous le jure que je ne le ferai plus. En plus, ce n’était pas vraiment un gros burn-out, mais un tout petit burn-out. »
Il suffit de bien mettre cette information en contexte et d’en parler tout simplement comme d’un épisode de votre vie. Contentez-vous de donner des faits de manière synthétique, soit dire où vous en êtes maintenant et les raisons qui vous amènent à penser que vous ne risquez pas de revivre la même situation.
Pratiquez-vous à raconter ce récit afin de bien vous l’approprier et être naturel. Sachez cependant que, même si vous avez trouvé la façon la mieux adaptée de présenter votre épuisement, l’employeur peut toujours demeurer inquiet et il pourra rejeter votre candidature en évoquant, bien entendu, un autre motif.
Ne pas le dire…
Sous prétexte que cette information relève du domaine privé et peut faire l’objet de discrimination, vous pouvez décider de ne pas la révéler.
Si c’est le cas, vous devrez être à l’aise de présenter une version différente de la vérité et être cohérent dans votre récit car cela vous amènera peut-être à mentir un peu lorsque le recruteur vous demandera les raisons du départ de votre emploi précédent ou lorsque vous devrez répondre à bien d’autres questions.
Il est important de bien vous préparer aux questions délicates qui pourraient provoquer un malaise et vous demander de camoufler ce que vous désirez garder secret.
Si vous avez l’emploi, vous vivrez peut-être dans la crainte que cette information soit révélée tôt ou tard mais, vous pouvez juger que le jeu en vaut la chandelle.
En conclusion, peu importe le choix que vous ferez, vous pouvez vous faire aider dans votre préparation par des professionnels provenant du secteur privé ou d’organismes spécialisés d’aide à la recherche d’emploi. CASWP
dafir- Nombre de messages : 3672
Age : 64
Statut : Canadien
Date d'inscription : 29/07/2007
lina2008- Nombre de messages : 302
Age : 79
Statut : RP MONTREAL
Date d'inscription : 25/07/2007
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