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Chronique nocturne d'Ottawa
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Chronique nocturne d'Ottawa
22h30mn de la nuit, Abdelkader prend le métro direction quratier Vanier pour se rendre à son travail, il est caissier à Loeb un supermarché dans ce quartier Francophone de Ottawa .
C'est tout ce qu'il a trouvé pour le moment, malgré son diplôme d'une des grandes et prestigieuses écoles au Maroc et ses innombrables expériences dans de grandes sociétés, le marché de travail Canadien ne semble pas près à lui offrir sa chance .. pas encore en tous cas.La mi-trentaine, célibataire, il a accepté ce poste de caissier de nuit de 23h à 08h du matin car au moins c'est mieux payé et en plus il n'a ni femme ni enfant, alors cela l'arrange bien et qui sait peut être qu'avec sa volonté inépuisable il pourra graver les échelons dans ce petit commerce.
Arrivé à son travail il salue tout le monde, il monte mettre sa blouse de travail, se prépare à affronter sa longue nuit… Il rembobine dans sa tête ses journées qu’il passait à jouer au soccer avec ses amis du quartier, sur cette belle plage de la corniche de Casablanca , et chaque fin de match il allait se baignait et prenna du temps lui et son ami Abdelilah à contempler cet étendu d’eau bleue infinissable .. et rêvaient tous les deux de ce qui se passe au delà de l’Atlantique ..
Maintenant il y est.
Il fait l'échange de caisse avec sa collègue Marina la russe qui ELLE vient de terminer son interminable journée.
Marina, d'origine russe, blonde, aux yeux verts, 29 ans, marié ayant un petit enfant de 8ans, reprend le chemin du retour. Le bus ne tarde pas à venir pour l'emmener chez elle, le long du trajet elle ne cessait de penser à ses prochaines études qui vont commencer bientôt, elles en a ras-le-bol de se faire dire lors des entrevues de travail que son accent français qui sonne le russe n'est pas le bienvenu .. pourtant son savoir-faire et son savoir-être acquis durant ses années en Russie lui ont permis de recevoir pleins de trophées et de reconnaissances auprès de ses ex-employeurs. Elle digère quand même sa frustration d'une bonne manière comme ils lui ont expliqué ses compatriotes : ont commence doucement mais surement et on commence en bas de l'échelon.
Alors tout à fait au début elle a commencé par un centre d'appel, puis un organisme a but non-lucratif ou elle a excellé dans la bureautique, mais le salaire ne comblait pas les besoins de sa petite famille, surtout que son mari est toujours au chômage. Elle a trouvé ce poste de caissière au couche-tard. Néanmoins sa détermination ne s'est pas arrêté là, elle a une entrevue dans deux jours pour un poste de commis de bureau pour une société de bois apparemment de renommé… elle y compte énormément pour réussir; peut être que cette fois ci la chance sera au rendez vous.
Arrivé à sa station, elle ne maque pas de saluer le chauffeur Stéphane qui est habitué à conduire à cette heure tardive le même bus depuis 2 ans. Il lui rendit le salut avec un sourire parental et lui souhaita une bonne nuit.
Stéphane continua son périple, il conduit le bus de nuit il se sent combé de bonheur car lors de son arrivé il y a 7 ans il ne cessait de récolter des réponses négative pour ses recherches d'emplois.
D'origine Française, la 40taine , marié 2 enfants, c’est l’amour au début qui l’amena au Canada, il avait connu à travers le Net: Karine, une Franco-Ontarienne résidante à Ottawa , avec le temps l'amour frappa de plein fouet, s'en suivi un léger parcours de parrainage et enfin le grand saut.
Son rêve s'est réaliser : après 15 années d'expérience dans les sociétés de transports, le voila chauffeur du bus de Octranspos la compagnie de transport public de la ville.
Puis l'achat d'une maison, enfin après 3 longues années de travaux intensif, il a pu se faire son propre foyer familiale même s'il continue à ressentir cet étrange État d'âme : déchirée entre sa petite vie d'ici, à Ottawa, et ses souvenirs de France, famille et ami(e)s inclus.
Des lumières rouges et bleues le faisaient sortir de ces souvenirs lointain, l'avenue Parkdale est barée à l'intersection de la rue Wellington, une policière au nom de Rosita lui fait signe de s'arrêter car il y a eu un accident .
"Désolé monsieur vous devez passer par là et reprendre au niveau de Amstrong Street"
"c'est parfait, merci"
"bienvenu"
La pauvre Rosita aura une nuit longue , déjà minuit et les embrouilles commencent: un léger accident de circulation, mais ce n'est pas si terrible que ce qu'elle a vécu au Mexique.
Elle se rapelle lors de son service dans la ville de León ou vit une recrudescence quotidienne de la violence liée au crime organisé, chaque jours pour elle c'était un défis de retourner vivante à la maison rejoindre son mari Ernesto .
la quête de recherche d'une vie paisible les amena au Canada l'été 2005. Après quelques mois de contact avec des organismes d'aide aux immigrants, elle trouva une annonce pour devenir policière, elle ne tarda pas à montre ses prouesses et on lui offra le boulot. Vu le besoin on l'affecta momentannément au travail de nuit. elle se dit que "au moins ici quand j'arrive à la maison, je mange avec ma famille. Avant je ne le faisais jamais. J'ai eu des vacances pour la première fois. Des choses qui ont changé complètement ma vie. »
L'ambulance arrive sur les lieux, elle la guida vers le lieu de l'accident: l'infirmière Fatima une sénégalaise et son compagnon se dirigeaient vers la victime et la transportait vers le service des urgences de l’Hôpital Montfort le fameux établissement de santé universitaire francophone de Ottawa .
Le long du chemin Fatima, 29 ans rassura cette victime Xuwan une chinoise qu'elle ne cour pas un grand danger que possiblement elle a plus peur que mal, elle lui posa quelques questions personnelles sur son État de santé et ce qu'elle ressens sur la partie de son corps qui lui fait mal.
Arrivé au urgence une autre équipe se charge de la victime, puis Fatima se rendit à son poste , c'est l'heure de sa pause, elle alla prendre con café-de-nuit comme elle l'appella.
Elle se rapella qu'après avoir mis ses pieds au canada ses premiers déboires de son immigration: Contrairement à ce qui se fait dans beaucoup d’autres pays, il n’y a pas d’autorisation nationale des infirmières ici au Canada et que pour exercer la profession, l’infirmière doit obtenir un permis ou l’autorisation dans la province ou le territoire où elle veut travailler.
Chose qu'elle a faite sans perdre de temps, surtout qu'une de ses amies sénégalaise aussi, l'informa du besoin imminent des infirmières.
Arrivée au début de 2007, elle a passé des entrevues dans trois hôpitaux dans la région de l'outaouais (Gatineau-Hull-Chelsea) Les trois n'étaient pas prêts à l'accueillir, les soins infirmiers au sénégale ne sont pas les même qu'au Québec même si le sang des hommes et femme est rouge ici ou là-bas c'est ce qu'on lui répétait sans cesse.
Elle aurais aimé commencer un début d'une nouvelle vie que l'europe ne lui permettait pas et améliorer sa situation économique, mais elle constata un décallage grandissant avec les besoins rèelle de l'économie du pays.
Elle a décidé de traverser le pont du coté de Ottawa, aller au collège et passer des stages d'apprentissage pratique.
Son parcour n'était pas si rose : elle se rapelle des fois de quelques patients qui refusent d'être servis par des immigrants. On lui a demandé 20 fois par jour d'où elle vient et pourquoi elle est venue et quand elle vas rentrer chez elle toi etc.. etc
Mais sa détermination de réussir était beacoup plus forte, elle est prete à tout pour vivre son rêve: avoir une petite maison et y ammener sa maman N'dioba vivre avec elle avant qu'elle meurt.
Le diplome en poche, une annocne sur le Net et hop elle se trouve dans son monde à l’Hôpital Montfort à apporter sa touche angélique aux personnes avec tout la tendresse que sa maman lui a transmis. Elle alla jetter un coup d'oeil sur l'état de santé de la chinoise elle s'approcha d'elle et trouva qu'elle sera capable de se rendre chez elle en compagnie de son mari qui est venu aussitot que possible.
A sa vu Xuwan lui présenta son mari la remercia d'etre gentille avec elle:
«C'est vraiment ce que j'aime et je me sens disponible pour soigner les gens" explique t elle. "D'autant plus que j'avais fait plusieurs stages en milieu hospitalier pendant mes études, et mes rapports de stage étaient très élogieux.»
Elle le disa avec fierté et souhaita bon rétablissement à Xuwan.
Le couple reprend le chemin de retour, soulagés que la situation s'est terminée par un retour sain et sauf à la maison. Xuwan 35 ans se souvena qu'elle a vécu pire que cela en chine et elle en est sortit grande .
Depuis son immigration au Canada sa vie s'est nettement améliorer, elle essaye d’être sociable, a fait quelques amis au Cégep, à la gym et au volley-ball. Elle considérait le sport comm un outil d’intégration important. De plus, elle a un mari chinois qu'elle a rencontré dans le même cégep. Cela lui a permis de savourer encore plus sa vie à Ottawa et les canadiens . Ainsi, c’est difficile de dire qu'elle se sent seul ici. Par contre, elle trouve dur d’avoir laissé des amis et la famille en chine, surtout ses grands-parents, qui sont très âgés et avec qui elle a une relation fantastique.
Le soleil se leva doucement, le matin est de retour, la voiture s'arrêta dans une station d'essence, elle en profita pour aller s'acheter le Ottawacitizen journal locale de la ville d'Ottawa, elle entra au dépaneur demanda son journal abdelkader les yeux fatigué après une longue nuit de travail, le lui remis :"2 dollars madame.. merci bonne journée".
Abdelkader échangea sa caisse avec le caissier du matin, .. il a hate de rentrer chez lui, le travail de nuit n'est pas facile mais il a une volonté de fer, il se dit "je commence par le plus dure et le facile sera justement facile".
8h30mn du matin, Abdelkader reprenna le bus pour retourner chez lui, fatigué, épuisé mais déterminé à réaliser son rêve, Il sait pertinement bien que les grands rêves et les grands projets nécessitent toujours de grands sacrifices.
C'est le même rêve que chacun de ses gens simples de la vie de tous les jours vivant dans la même ville d'Ottawa.
C'est tout ce qu'il a trouvé pour le moment, malgré son diplôme d'une des grandes et prestigieuses écoles au Maroc et ses innombrables expériences dans de grandes sociétés, le marché de travail Canadien ne semble pas près à lui offrir sa chance .. pas encore en tous cas.La mi-trentaine, célibataire, il a accepté ce poste de caissier de nuit de 23h à 08h du matin car au moins c'est mieux payé et en plus il n'a ni femme ni enfant, alors cela l'arrange bien et qui sait peut être qu'avec sa volonté inépuisable il pourra graver les échelons dans ce petit commerce.
Arrivé à son travail il salue tout le monde, il monte mettre sa blouse de travail, se prépare à affronter sa longue nuit… Il rembobine dans sa tête ses journées qu’il passait à jouer au soccer avec ses amis du quartier, sur cette belle plage de la corniche de Casablanca , et chaque fin de match il allait se baignait et prenna du temps lui et son ami Abdelilah à contempler cet étendu d’eau bleue infinissable .. et rêvaient tous les deux de ce qui se passe au delà de l’Atlantique ..
Maintenant il y est.
Il fait l'échange de caisse avec sa collègue Marina la russe qui ELLE vient de terminer son interminable journée.
Marina, d'origine russe, blonde, aux yeux verts, 29 ans, marié ayant un petit enfant de 8ans, reprend le chemin du retour. Le bus ne tarde pas à venir pour l'emmener chez elle, le long du trajet elle ne cessait de penser à ses prochaines études qui vont commencer bientôt, elles en a ras-le-bol de se faire dire lors des entrevues de travail que son accent français qui sonne le russe n'est pas le bienvenu .. pourtant son savoir-faire et son savoir-être acquis durant ses années en Russie lui ont permis de recevoir pleins de trophées et de reconnaissances auprès de ses ex-employeurs. Elle digère quand même sa frustration d'une bonne manière comme ils lui ont expliqué ses compatriotes : ont commence doucement mais surement et on commence en bas de l'échelon.
Alors tout à fait au début elle a commencé par un centre d'appel, puis un organisme a but non-lucratif ou elle a excellé dans la bureautique, mais le salaire ne comblait pas les besoins de sa petite famille, surtout que son mari est toujours au chômage. Elle a trouvé ce poste de caissière au couche-tard. Néanmoins sa détermination ne s'est pas arrêté là, elle a une entrevue dans deux jours pour un poste de commis de bureau pour une société de bois apparemment de renommé… elle y compte énormément pour réussir; peut être que cette fois ci la chance sera au rendez vous.
Arrivé à sa station, elle ne maque pas de saluer le chauffeur Stéphane qui est habitué à conduire à cette heure tardive le même bus depuis 2 ans. Il lui rendit le salut avec un sourire parental et lui souhaita une bonne nuit.
Stéphane continua son périple, il conduit le bus de nuit il se sent combé de bonheur car lors de son arrivé il y a 7 ans il ne cessait de récolter des réponses négative pour ses recherches d'emplois.
D'origine Française, la 40taine , marié 2 enfants, c’est l’amour au début qui l’amena au Canada, il avait connu à travers le Net: Karine, une Franco-Ontarienne résidante à Ottawa , avec le temps l'amour frappa de plein fouet, s'en suivi un léger parcours de parrainage et enfin le grand saut.
Son rêve s'est réaliser : après 15 années d'expérience dans les sociétés de transports, le voila chauffeur du bus de Octranspos la compagnie de transport public de la ville.
Puis l'achat d'une maison, enfin après 3 longues années de travaux intensif, il a pu se faire son propre foyer familiale même s'il continue à ressentir cet étrange État d'âme : déchirée entre sa petite vie d'ici, à Ottawa, et ses souvenirs de France, famille et ami(e)s inclus.
Des lumières rouges et bleues le faisaient sortir de ces souvenirs lointain, l'avenue Parkdale est barée à l'intersection de la rue Wellington, une policière au nom de Rosita lui fait signe de s'arrêter car il y a eu un accident .
"Désolé monsieur vous devez passer par là et reprendre au niveau de Amstrong Street"
"c'est parfait, merci"
"bienvenu"
La pauvre Rosita aura une nuit longue , déjà minuit et les embrouilles commencent: un léger accident de circulation, mais ce n'est pas si terrible que ce qu'elle a vécu au Mexique.
Elle se rapelle lors de son service dans la ville de León ou vit une recrudescence quotidienne de la violence liée au crime organisé, chaque jours pour elle c'était un défis de retourner vivante à la maison rejoindre son mari Ernesto .
la quête de recherche d'une vie paisible les amena au Canada l'été 2005. Après quelques mois de contact avec des organismes d'aide aux immigrants, elle trouva une annonce pour devenir policière, elle ne tarda pas à montre ses prouesses et on lui offra le boulot. Vu le besoin on l'affecta momentannément au travail de nuit. elle se dit que "au moins ici quand j'arrive à la maison, je mange avec ma famille. Avant je ne le faisais jamais. J'ai eu des vacances pour la première fois. Des choses qui ont changé complètement ma vie. »
L'ambulance arrive sur les lieux, elle la guida vers le lieu de l'accident: l'infirmière Fatima une sénégalaise et son compagnon se dirigeaient vers la victime et la transportait vers le service des urgences de l’Hôpital Montfort le fameux établissement de santé universitaire francophone de Ottawa .
Le long du chemin Fatima, 29 ans rassura cette victime Xuwan une chinoise qu'elle ne cour pas un grand danger que possiblement elle a plus peur que mal, elle lui posa quelques questions personnelles sur son État de santé et ce qu'elle ressens sur la partie de son corps qui lui fait mal.
Arrivé au urgence une autre équipe se charge de la victime, puis Fatima se rendit à son poste , c'est l'heure de sa pause, elle alla prendre con café-de-nuit comme elle l'appella.
Elle se rapella qu'après avoir mis ses pieds au canada ses premiers déboires de son immigration: Contrairement à ce qui se fait dans beaucoup d’autres pays, il n’y a pas d’autorisation nationale des infirmières ici au Canada et que pour exercer la profession, l’infirmière doit obtenir un permis ou l’autorisation dans la province ou le territoire où elle veut travailler.
Chose qu'elle a faite sans perdre de temps, surtout qu'une de ses amies sénégalaise aussi, l'informa du besoin imminent des infirmières.
Arrivée au début de 2007, elle a passé des entrevues dans trois hôpitaux dans la région de l'outaouais (Gatineau-Hull-Chelsea) Les trois n'étaient pas prêts à l'accueillir, les soins infirmiers au sénégale ne sont pas les même qu'au Québec même si le sang des hommes et femme est rouge ici ou là-bas c'est ce qu'on lui répétait sans cesse.
Elle aurais aimé commencer un début d'une nouvelle vie que l'europe ne lui permettait pas et améliorer sa situation économique, mais elle constata un décallage grandissant avec les besoins rèelle de l'économie du pays.
Elle a décidé de traverser le pont du coté de Ottawa, aller au collège et passer des stages d'apprentissage pratique.
Son parcour n'était pas si rose : elle se rapelle des fois de quelques patients qui refusent d'être servis par des immigrants. On lui a demandé 20 fois par jour d'où elle vient et pourquoi elle est venue et quand elle vas rentrer chez elle toi etc.. etc
Mais sa détermination de réussir était beacoup plus forte, elle est prete à tout pour vivre son rêve: avoir une petite maison et y ammener sa maman N'dioba vivre avec elle avant qu'elle meurt.
Le diplome en poche, une annocne sur le Net et hop elle se trouve dans son monde à l’Hôpital Montfort à apporter sa touche angélique aux personnes avec tout la tendresse que sa maman lui a transmis. Elle alla jetter un coup d'oeil sur l'état de santé de la chinoise elle s'approcha d'elle et trouva qu'elle sera capable de se rendre chez elle en compagnie de son mari qui est venu aussitot que possible.
A sa vu Xuwan lui présenta son mari la remercia d'etre gentille avec elle:
«C'est vraiment ce que j'aime et je me sens disponible pour soigner les gens" explique t elle. "D'autant plus que j'avais fait plusieurs stages en milieu hospitalier pendant mes études, et mes rapports de stage étaient très élogieux.»
Elle le disa avec fierté et souhaita bon rétablissement à Xuwan.
Le couple reprend le chemin de retour, soulagés que la situation s'est terminée par un retour sain et sauf à la maison. Xuwan 35 ans se souvena qu'elle a vécu pire que cela en chine et elle en est sortit grande .
Depuis son immigration au Canada sa vie s'est nettement améliorer, elle essaye d’être sociable, a fait quelques amis au Cégep, à la gym et au volley-ball. Elle considérait le sport comm un outil d’intégration important. De plus, elle a un mari chinois qu'elle a rencontré dans le même cégep. Cela lui a permis de savourer encore plus sa vie à Ottawa et les canadiens . Ainsi, c’est difficile de dire qu'elle se sent seul ici. Par contre, elle trouve dur d’avoir laissé des amis et la famille en chine, surtout ses grands-parents, qui sont très âgés et avec qui elle a une relation fantastique.
Le soleil se leva doucement, le matin est de retour, la voiture s'arrêta dans une station d'essence, elle en profita pour aller s'acheter le Ottawacitizen journal locale de la ville d'Ottawa, elle entra au dépaneur demanda son journal abdelkader les yeux fatigué après une longue nuit de travail, le lui remis :"2 dollars madame.. merci bonne journée".
Abdelkader échangea sa caisse avec le caissier du matin, .. il a hate de rentrer chez lui, le travail de nuit n'est pas facile mais il a une volonté de fer, il se dit "je commence par le plus dure et le facile sera justement facile".
8h30mn du matin, Abdelkader reprenna le bus pour retourner chez lui, fatigué, épuisé mais déterminé à réaliser son rêve, Il sait pertinement bien que les grands rêves et les grands projets nécessitent toujours de grands sacrifices.
C'est le même rêve que chacun de ses gens simples de la vie de tous les jours vivant dans la même ville d'Ottawa.
kabi- Nombre de messages : 3192
Age : 53
Résidence : New-Brunswick
Statut : Citoyen canadien
Date d'inscription : 18/05/2005
Re: Chronique nocturne d'Ottawa
Salam Kabi
En lisant cette nouvelle histoire de ta série à Ottawa .. j'ai eu l'impression de lire plus qu'une seule histoire .. Plusieurs personnages de différentes origines rassemblés autour et dans une seule nuit ..
En finissant la lecture .. je me suis rappelé le 2ème mois de mon installation à Montréal .. où j'ai travaillé plusieurs shifts de nuit 22h ---> 7h .. c'était une usine d'emballage pour le compte de Yellow (chaussures ) .. Les employés qui m'entouraient .. étaient tous envoyés par une société de placement AST .. Tous des immigrants sans exception !
L'anecdote c'est que l'un est le fils d'un ex-ministre du Zaïr (ex- Congo démocratique) maskhout lwalidine .. Un autre médecin sans équivalence .. deux ingénieurs en attente de l'avis de l'odre OIQ .... Monsieur tout le monde gagne sa vie en attendant une amélioration .. lmouhim en Halal !
Vraiment j'ai aimé ton histoire .. et j'ai voulu commenter avant de dormir ..
REM : Le style (d'écriture hihi) d'Ottawa te convient bien !
Merci Abdelkader
En lisant cette nouvelle histoire de ta série à Ottawa .. j'ai eu l'impression de lire plus qu'une seule histoire .. Plusieurs personnages de différentes origines rassemblés autour et dans une seule nuit ..
En finissant la lecture .. je me suis rappelé le 2ème mois de mon installation à Montréal .. où j'ai travaillé plusieurs shifts de nuit 22h ---> 7h .. c'était une usine d'emballage pour le compte de Yellow (chaussures ) .. Les employés qui m'entouraient .. étaient tous envoyés par une société de placement AST .. Tous des immigrants sans exception !
L'anecdote c'est que l'un est le fils d'un ex-ministre du Zaïr (ex- Congo démocratique) maskhout lwalidine .. Un autre médecin sans équivalence .. deux ingénieurs en attente de l'avis de l'odre OIQ .... Monsieur tout le monde gagne sa vie en attendant une amélioration .. lmouhim en Halal !
Vraiment j'ai aimé ton histoire .. et j'ai voulu commenter avant de dormir ..
REM : Le style (d'écriture hihi) d'Ottawa te convient bien !
Merci Abdelkader
Dernière édition par MarocErableAtlas le 16/07/08, 05:58 am, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Chronique nocturne d'Ottawa
une tres belle histoire, avec des personnages qui se succedent dans les evenements avec une fluidite harmonieuse, et ca donne plusieurs histoires en une. pour moi, cette chronique est une evolution tres positive dans ton style cher Kabi.
Continue, mais dans ce meme style.
Continue, mais dans ce meme style.
april_family- Nombre de messages : 515
Résidence : Canada
Date d'inscription : 12/09/2005
Re: Chronique nocturne d'Ottawa
wawoo!!! through your writings, I can tell that Ottawa -which you have chosen as the setting of your story- is a real melting pot.... but to "melt" the immigrant has to go through so much "heat"!!!
feyrouz- Nombre de messages : 496
Statut : Résidente permanente
Date d'inscription : 28/06/2008
Re: Chronique nocturne d'Ottawa
bonjour
en ce qui concerne l'auteur
je pense que l'histoire est marquée par un style narratif excellent de telle facon que le lecteur croit qu il vit dans la situation decrite
en ce qui concerne le contenu
je crois que ces experiences vecues par ces gens bous donnent des idées sur la vie au canada ,nous donnent la possibilités de vivre une experience assez importante meme avant de mettre les pieds sur le territoire canadien
bravo mr KABI , je suis vous souhaite une bonne continuation
en ce qui concerne l'auteur
je pense que l'histoire est marquée par un style narratif excellent de telle facon que le lecteur croit qu il vit dans la situation decrite
en ce qui concerne le contenu
je crois que ces experiences vecues par ces gens bous donnent des idées sur la vie au canada ,nous donnent la possibilités de vivre une experience assez importante meme avant de mettre les pieds sur le territoire canadien
bravo mr KABI , je suis vous souhaite une bonne continuation
rabii- Nombre de messages : 604
Age : 43
Résidence : casablanca
Emploi : employé de banque
Statut : en attente de l'IVM
Date d'inscription : 07/05/2008
Re: Chronique nocturne d'Ottawa
salut
merci kabi , jai bien aimé le recit et le deroulement des evenements , jai decouvert aussi ton grand talent comme ecrivain..mais finalement jai conclu une seule chose : que y a pas de canadiens pure laine
amicalement
scorpio26
merci kabi , jai bien aimé le recit et le deroulement des evenements , jai decouvert aussi ton grand talent comme ecrivain..mais finalement jai conclu une seule chose : que y a pas de canadiens pure laine
amicalement
scorpio26
scorpio26- Nombre de messages : 399
Age : 94
Résidence : casablanca
Date d'inscription : 15/01/2006
Re: Chronique nocturne d'Ottawa
Vraiment une belle histoire surtout la façon avec la quelle tu as lié les personnages qui semblent mnt le visage de la nouvelle Ottawa , merci infiniment .
yns- Nombre de messages : 138
Age : 44
Résidence : salé-larache
Emploi : attentiste
Statut : visa reçu
Date d'inscription : 08/06/2007
Re: Chronique nocturne d'Ottawa
mes remerciements ça nous manque bcp ces nocturnes
marta- Nombre de messages : 2259
Age : 45
Emploi : Gestion/Administration
Date d'inscription : 20/04/2008
Re: Chronique nocturne d'Ottawa
Salut,
J’aime bcp ton style Mr kabi, en laissant ces histoires on a l'impression de vivre une course ou chaque athlète (personnage) tracent son propre chemin à sa façon.
On voit aussi la diversité de la population qui vie au canada, les problème d'intégration pour les immigrants
Mais la chose le plus importante c'est la conclusion : les grands rêves et les grands projets nécessitent toujours de grands sacrifices.
Comme dit un proverbe arabe : WAMA NAYLO LMATALIBI BITAMANI WALAKIN TOAKHADO DANYA RILABA.
Yourk1
J’aime bcp ton style Mr kabi, en laissant ces histoires on a l'impression de vivre une course ou chaque athlète (personnage) tracent son propre chemin à sa façon.
On voit aussi la diversité de la population qui vie au canada, les problème d'intégration pour les immigrants
Mais la chose le plus importante c'est la conclusion : les grands rêves et les grands projets nécessitent toujours de grands sacrifices.
Comme dit un proverbe arabe : WAMA NAYLO LMATALIBI BITAMANI WALAKIN TOAKHADO DANYA RILABA.
Yourk1
yourk1- Nombre de messages : 385
Age : 49
Résidence : Casablanca
Emploi : Commercial
Statut : Visa en main
Date d'inscription : 07/04/2008
Re: Chronique nocturne d'Ottawa
Bonjour chef,
Merci si Kabi pour cette déclaration, j’ai beaucoup aimé ce genre de messages qui nous donne une idée réelle et claire sur canada, ce qui attire dans ton message le mot « travail de nuit », la plupart de tes personnages travaillent la nuit, ils sont tous des immigrants (es), en fait ceci explique beaucoup de choses, peut être on doit s’entraîner dés maintenant pour ce genre de travail,
Hamdolillah On a passé des nuits blanches à la faculté
Cordialement
Merci si Kabi pour cette déclaration, j’ai beaucoup aimé ce genre de messages qui nous donne une idée réelle et claire sur canada, ce qui attire dans ton message le mot « travail de nuit », la plupart de tes personnages travaillent la nuit, ils sont tous des immigrants (es), en fait ceci explique beaucoup de choses, peut être on doit s’entraîner dés maintenant pour ce genre de travail,
Hamdolillah On a passé des nuits blanches à la faculté
Cordialement
Dernière édition par imm1 le 16/07/08, 03:38 pm, édité 1 fois (Raison : donne.)
imm1- Nombre de messages : 685
Age : 53
Statut : Visa Obtenu .
Date d'inscription : 16/06/2007
Re: Chronique nocturne d'Ottawa
J'ai adoré la transition harmonieuse entre l'histoire de chaque personnage, très beau récit
Un style narratif excellent, on s'y croirait presque dedans, à un moment donné j'imaginais même la tête de chaque personnage. j'ai aussi relevé le bon goût de l'optimisme de chacun dans sa façon de gérer son quotidien.
Merci si Abdelkader et bonne chance.
Un style narratif excellent, on s'y croirait presque dedans, à un moment donné j'imaginais même la tête de chaque personnage. j'ai aussi relevé le bon goût de l'optimisme de chacun dans sa façon de gérer son quotidien.
Merci si Abdelkader et bonne chance.
mimiwali- Nombre de messages : 422
Age : 52
Résidence : Maroc
Emploi : Assistante juridique
Statut : visa obtenu hamdoulillah
Date d'inscription : 24/05/2007
Re: Chronique nocturne d'Ottawa
Abdelkader, je suppose que c’est ouled lebled, j’avais crue a un certain moment que Fatima est aussi fille du bled pour vu qu’on a une experience masculine et féminine mais ce n’était pas le cas. Le feeling que j’ai eu c’est que cette histoire ne peut être qu’une réalité et non l’imaginaire !!!!!!!!!!L’écrivain fait il partie des personnages ? Si oui comment expliquer le faite d’être présent dans un endroit et raconter des effets qui se sont déroulés en même temps ? A moins que c’est un rapport.
Belle histoire qui reflète le métissage, la cohabitation, le sérieux et le vouloir réussir. Rien ne se perd si on est détermine. Mais attention il ne faut pas oublier de s’occuper un peu de sa vie prive, le temps passe et on ne sait pas qu’est ce qu’on ratte. Il ne faut pas dire a défaut de moyens, nos parents n’avaient pas les moyens au début de leur relation et pourtant ils ont toujours tenu le coup.
Impossible de lire sans commenter .
Belle histoire qui reflète le métissage, la cohabitation, le sérieux et le vouloir réussir. Rien ne se perd si on est détermine. Mais attention il ne faut pas oublier de s’occuper un peu de sa vie prive, le temps passe et on ne sait pas qu’est ce qu’on ratte. Il ne faut pas dire a défaut de moyens, nos parents n’avaient pas les moyens au début de leur relation et pourtant ils ont toujours tenu le coup.
Impossible de lire sans commenter .
nouha- Nombre de messages : 2337
Age : 100
Résidence : Installee
Emploi : Banquière
Statut : Installée
Date d'inscription : 07/05/2008
Re: Chronique nocturne d'Ottawa
Salam,
Une autre manière de vivre les péripéties d'un immigré au Canada.
J'ai vraiment apprécié le style choisi et cet agencement des histoires.
Plusieurs personnages, différentes professions ...mais un objectif commun : réussir coûte que coûte à se faire une place dans la société canadienne.
Comme c'est étrange cette volonté et cette force qui nous animent pourvu qu'on soit loin du bled ! On est prêts à tout faire même ce qu'on ne pouvait imaginer faire dans notre pays.
Oui nouha, ce récit n'est pas seulement le fruit de l'imagination, on sent une part de vérité dans les faits décrits et à travers les sentiments des personnages.
Merci kabi de nous avoir fait vivre ce que chaque immigré pourrait affronter dans les grandes agglomérations canadiennes.
A+
Rachel
Une autre manière de vivre les péripéties d'un immigré au Canada.
J'ai vraiment apprécié le style choisi et cet agencement des histoires.
Plusieurs personnages, différentes professions ...mais un objectif commun : réussir coûte que coûte à se faire une place dans la société canadienne.
Comme c'est étrange cette volonté et cette force qui nous animent pourvu qu'on soit loin du bled ! On est prêts à tout faire même ce qu'on ne pouvait imaginer faire dans notre pays.
Oui nouha, ce récit n'est pas seulement le fruit de l'imagination, on sent une part de vérité dans les faits décrits et à travers les sentiments des personnages.
Merci kabi de nous avoir fait vivre ce que chaque immigré pourrait affronter dans les grandes agglomérations canadiennes.
A+
Rachel
Rachel- Nombre de messages : 3463
Age : 49
Résidence : Casablanca
Emploi : RRH
Statut : Visaiste
Date d'inscription : 03/06/2006
Re: Chronique nocturne d'Ottawa
Braveau, Mr KABI ta chronique nocturne ou si on veut dire ta leçon est formidable .
Que celui qui s'attend un travail comme a celui du blade dés le 1er jour au canada,retire sa demande et le mieux pour lui c'est d'y rester.
encore une fois c'a ma touche merci;
Que celui qui s'attend un travail comme a celui du blade dés le 1er jour au canada,retire sa demande et le mieux pour lui c'est d'y rester.
encore une fois c'a ma touche merci;
lancelot- Nombre de messages : 321
Age : 54
Résidence : casablanca
Date d'inscription : 15/11/2007
Re: Chronique nocturne d'Ottawa
ach bghiti 3endna a si kabi
Merci frère
Merci frère
thht- Nombre de messages : 2167
Age : 47
Résidence : Toronto
Date d'inscription : 18/05/2005
Re: Chronique nocturne d'Ottawa
Bon courage Mr kabi et que ALLAH vous aide à trouver le bon chemin ainsi que tout les attentistes ici et laba
ikram- Nombre de messages : 48
Résidence : canada (Montréal)
Emploi : men
Statut : résidente permanente
Date d'inscription : 21/10/2005
Re: Chronique nocturne d'Ottawa
Un chronique de nuit assez spécial avec pas mal de personnages, j'ai beaucoup aimé.
On ne peut pas lire tes chroniques sans s'y mettre dedans, c'est involontaire surtout qu'ils contiennent à chaque fois des lessons et des conseils tirés des faits vécu qui aident toute personne qui souhaite mettre ses pieds sur le pays d'erable.
bonne continuation
On ne peut pas lire tes chroniques sans s'y mettre dedans, c'est involontaire surtout qu'ils contiennent à chaque fois des lessons et des conseils tirés des faits vécu qui aident toute personne qui souhaite mettre ses pieds sur le pays d'erable.
bonne continuation
emy- Nombre de messages : 1138
Age : 50
Résidence : casablanca
Statut : Visa reçu le 20/05
Date d'inscription : 28/07/2006
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