Mini-crash à la bourse de Casablanca!

Encore une fois, la bourse de casablanca fait l'actualité. Celle-ci a connu un "mini-crash" entre le 9 et le 15 mai.

Plusieurs observateurs estiment que la bourse de casablanca est dans une bulle spéculative qu'il fallait ce genre de crash pour éveiller un peu les consciences. La place connait l'émergence de nouveaux riches boursicoteurs de la ce que l'on appelle desormais "la génération Addoha" (des boursicoteurs qui ont fait fortune avec les titres Addoha).

Tout a commencé avec une note d'information publié par Attijari Intermédiation sur la Sonasid. Sur cette note, on fait éloge de tout ce qu'a pu réaliser la société mais on conclue sur une note négative qui consiste à dire que la société va souffrir de la concurrence étrangère, locale (introduction du géant Ynna holding dans le secteur avec sa filiale Ynna Steel) et une regression de la part de marché de la Sonasid sur 2006. Ainsi, la note conclue avec un cours théorique de l'action à 2150 MAD contre le cours réel de l'action qui est de 3400 MAD. Rappelons que ce titre a gagné presque 2000 MAD en moins d'un an grâce à l'annonce à l'époque du partenariat avec Arcelor!

Automatiquement après la publication, le carnet de ventes d'actions de la Sonasid commence à se remplir, de même pour d'autres filiales de l'ONA, Addoha, CIH, BMCE...

De l'autre côté, les acheteurs ne s'empressent pas. Rares sont les boursicoteurs qui se sont aventurés.

Certains traders disent que ce sont des institutionnels (assureurs, fonds de placement, CDG...) qui ont organisé ce mini-crash constatant que ce sont plus eux qui font le marché mais de boursicoteurs dont les lignes de crédits permettent de miser gros, très gros dans une vision purement spéculative et affecter les cours sur le marché.

Selon le journal hebdo, ce mini-crash n'est pas passé sans répércution au niveau international puisque des fonds de placements étrangers ont liquidé leur situation et sont même allés jusqu'à demander si c'était pas l'effet d'attaques terroristes ou une guerre civile. La banque d'affaires Morgan Stanley a liquidé 20000 titres BMCE (3% du capital) ou encore ce trader américain qui a demandé si ceci n'était pas un signe d'une dévaluation proche du Dirham marocain.

Mais c'est vrai que les actions sont vraiment surévaluées sur la place de Casablanca. Parfois, on se demande quelles sont les raisons de quelques variation de cours en des périodes vraiment succintes même en prenant en compte les nouveautés, les partenariats et les résultats réalisés par ces sociétés.

très content pour eux, sale spéculateurs