La fameuse experience quebequoise ???

A travers ce sujet j'essaye de soulever la question de l'experience quebequoise, cette fameuse experience qui parait comme l'obstacle majeur devant la majorité des immigrants pour decrocher leurs premier emploi.
Est-elle un mythe ou une réalité ? meme avec une longue experience et un lourd background , chaque nouvel arrivant est exposé a entendre la meme question des employeurs eventuels: avez vous l'experience quebequoise ?
ce sujet est un appel à temoignage des erablistes deja installés pour demystifier ce concept surtout pour les futurs arrivants qui auront certainement l'occasion de l'entendre plus d'une fois une fois sur le marché du travail quebequois.
Pour mon cas je comprends qu'il faut adapter nos facon et nos manieres a la quebequoise, je vois qu'il y a beaucoup a faire en matiere de savoir etre (Difference de valeurs, d'habitudes et de comportements) mais coté performance au milieu du travail, je vois pas que nos competence en tant qu'immigrants sont inferieurs aux quebequois.
Des fois je vais meme au point de considerer que c'est un concept un peu exageré .


A vous la parole

S'adapter à la quebequoise, c'est ce qu'il faut puis vivre le moment même.

Marta a dit :

S'adapter à la quebequoise, c'est ce qu'il faut puis vivre le moment même.


Je parle ici de la perception du concept de l'experience quebequoise.
S'adapter à la quebequoise est une réponse trop vague.
Je vois ce que vous voulez dire par vivre le moment meme ?

parfait rochdi, merci d'evoquer ce point, je vois bien que t'a fais deja une bonne reponse: s'adapter a la quebecoise,
ceci dit, je vais essayer de faire une petite comparaison avec un nouveau environnement je dirai professionnel et c'est au sein de notre pays: en debarquant un nouveau emploi au sein de notre pays ou notre ville, on est obligé de s'dapter a ce nouveau environnement professionnel, donc faire des concessions, ecouter surtout....., car meme dans ce cas on est considéré comme etranger par les anciens (combattant)

donc comme t'a avancé, d'ailleur c ce que je penses aussi, ca vaut la peine de faire des concessions au quebec et s'adapter a ce nouveau milieu professionnel, qui ne serait a mon avis que benefique pour nous si on saurait se donner a fond; car nos efforts n'iront pas en l'air comme ici.
allah yssahal ala aljamai

salam ,

malgre le taux de chomage assez eleve , des secteurs demeurent intéressants. Le profil de personnes qui ont une formation dans le secteur de la nouvelle économie auront de grandes chances de trouver un emploi rapidement même si le manque d'experience quebequoise represente un gros handicap le secteur des services offrent également bons nombres d'emplois surtout dans la vente, la restauration ou le travail administratif.
donc ne perdez pas de vue que si le secteur d activite d'ou vous etes issu est sature a Montreal, il peut etre en demande dans les provinces du Quebec.


cordialemet

saladine

ROCHDI99 a écrit:A travers ce sujet j'essaye de soulever la question de l'experience quebequoise, cette fameuse experience qui parait comme l'obstacle majeur devant la majorité des immigrants pour decrocher leurs premier emploi.
Est-elle un mythe ou une réalité ? meme avec une longue experience et un lourd background , chaque nouvel arrivant est exposé a entendre la meme question des employeurs eventuels: avez vous l'experience quebequoise ?
ce sujet est un appel à temoignage des erablistes deja installés pour demystifier ce concept surtout pour les futurs arrivants qui auront certainement l'occasion de l'entendre plus d'une fois une fois sur le marché du travail quebequois.
Pour mon cas je comprends qu'il faut adapter nos facon et nos manieres a la quebequoise, je vois qu'il y a beaucoup a faire en matiere de savoir etre (Difference de valeurs, d'habitudes et de comportements) mais coté performance au milieu du travail, je vois pas que nos competence en tant qu'immigrants sont inferieurs aux quebequois.
Des fois je vais meme au point de considerer que c'est un concept un peu exageré .


A vous la parole

Je trouve le sujet tres interessant, je le fais remonter pour relancer l'appel á témoignage.

Merci

Je voudrais apporter une petite rectification. Les compétences marocaines ne sont pas inférieures à leurs similaires québécoises. C'est tout un ensemble de concepts qui entrent en jeu pour définir ces compétences et ces expériences exigées par les employeurs québécois. On ne peut dire que leurs diplômes valent mieux que les nôtres, ni qu'ils sont meilleurs travailleurs que nous, ni qu'ils raisonnent mieux que nous. L'environnement est différent et il faut admettre que les employeurs québécois ne font pas confiance aux étrangers, mais dès qu'ils commencent à faire confiance, ils ne les lâchent pas. Le mot d'ordre est la productivité. On ne cessera jamais de dire que le résultat du travail est la preuve de la compétence et de la capacité de l'immigré. L'ambition s'ajoute à cela. Le québécois a pris l'habitude de travailler dur dès son jeune âge, il faut montrer pareilles volonté et disponibilité. La première expérience est dure à dénicher mais la preuve est là, tout le monde a fini par commencer et les portes sont ouvertes pour aller plus loin et plus sûr, il suffit de vouloir et de savoir pousser les choses. Rien n'est impossible, le combat est dur certes mais comme a dit notre ami, on peut être étranger chez soi dès qu'on change de ville ou de région. L'important est de savoir s'imposer et donner ses preuves en matière de rentabilité, dévouement et ambition. Il faut accepter les formations données, être humble et savoir écouter pour mieux comprendre l'autre. Nous n'avons pas à changer de comportement, mais plutôt s'ajuster aux habitudes professionnelles existantes, nous n'avons pas à suivre le comportement de l'un ou de l'autre, mais obéir à des méthodes de travail imposées à tous, notre personnalité donne la valeur ajoutée et nos principes dans la vie sont à partager avec les collègues dans un cadre amical et non professionnel, je suis sûre qu'on va vous apprécier pour cette différence et cette particularité qui vous caractérisent dans le milieu du travail.