Santé de fer pour les minières québécoises

Québec -- L'industrie minière québécoise va très bien. «On a même de la difficulté à recruter tout le personnel dont on a besoin. L'industrie minière a atteint un niveau exceptionnel d'activité en 2006», a déclaré hier le président de l'Association de l'exploration minière au Québec, Gérald Riverin, à l'occasion de la quatrième édition du colloque Québec exploration.

Entre 500 et 800 emplois seront disponibles au cours des deux prochaines années. «Il y a beaucoup d'activité et on a besoin de main-d'oeuvre», a déclaré M. Riverin. Les compagnies minières veulent même profiter de la situation difficile dans les forêts pour recruter d'éventuels travailleurs forestiers mis à pied. «Couper des arbres, ce n'est pas la même chose que de travailler dans les mines. Mais il y a des emplois disponibles dans les mines au niveau de la mécanique, de l'électricité, de la construction ou de l'arpentage. Ce sont des emplois dans lesquels ce serait facile de recycler des gens de la forêt», a dit M. Riverin.

Il a aussi vanté le développement de relations harmonieuses avec les communautés autochtones qui habitent des territoires miniers.

«On travaille avec le milieu de façon proactive, surtout à la Baie James où il y a des communautés autochtones. On y offre des emplois. La Paix des Braves [signée avec les Cris en 2001] a contribué. Les autochtones veulent faire des affaires et vont profiter du développement minier», a poursuivi M. Riverin.

Pour sa part, Claude Lemasson, porte-parole de la minière aurifère GoldCorp, a fait état des relations excellentes que son entreprise entretient avec les Cris de Wemindji, où GoldCorp a un important projet d'exploitation aurifère. Ce projet implique des investissements qui pourraient atteindre 400 millions et créer jusqu'à 600 emplois pendant la construction. Il débutera dès cet hiver avec la mise en place de cinq foreuses géantes.

Pour le ministre des Ressources naturelles, Pierre Corbeil, plusieurs raisons expliquent la bonne performance de l'industrie minière. Il y a d'abord le niveau élevé du prix des métaux sur le marché international. Par exemple, le nickel, qui se transigeait autour de 3 $ la livre il y a quelques années, atteint maintenant 12 $ la livre. De plus, la demande en métaux par les industries chinoises et indiennes croît avec vigueur.

Enfin, le gouvernement québécois a mis en place des programmes d'aide à l'investissement, comme celui des actions accréditives, par lequel les investissements sont fiscalement déductibles à 150 %.

Les mines au Québec fournissent 50 000 emplois et représentent 3,4 % du produit intérieur brut.

source : le devoir

Salam,

Merci 1/4im.

merci 1/4im pour l'article