l'aéronautique recrute des indiens, Roumains, Polonais

- Comme en témoigne l'avalanche de commandes qu'a enregistrée Airbus à elle seule durant le Salon du Bourget, l'industrie aéronautique traverse une période de forte croissance. Les PME québécoises qui veulent profiter de cette manne nouvelle ne l'ont toutefois pas facile.

Alta Précision, d'Anjou, compte une cinquantaine d'employés et usine des pièces de moteurs, des engrenages et de l'outillage pour différents clients, dont Bombardier et Pratt & Whitney.


Air Terre Équipements est elle aussi un équipementier de pièces de précision, basé à Granby, qui fournit des clients de même nature qu'Alta Précision. Tout comme Les Industries Leesta, de Pointe-Claire, et Mesotec, de Sherbrooke.

Ces quatre «machine shops» implantées dans quatre endroits différents et qui totalisent quelque 400 employés sont donc des concurrentes mais elles se sont pourtant regroupées pour former la société JSR2 Aerospace.

«On s'est associés pour avoir une meilleure force de frappe auprès de nos clients. On est tous en mode croissance et on veut faire progresser nos entreprises», explique Guillermo Alonso Jr., PDG d'Alta Précision.

Expansion freinée
Fait intéressant, ces quatre PME de l'aéronautique sont toutes dirigées par les enfants de leur fondateur, qui veulent tous poursuivre l'oeuvre amorcée par leur père.

Cette volonté commune est cependant freinée par la pénurie de personnel qui frappe indistinctement chacune des quatre entreprises. «On a des capacités de production, on a des contrats et on est prêts à en prendre d'autres mais on n'a pas suffisamment de main-d'oeuvre pour y faire face», déplore Guillermo Alonso.

«On a des besoins à tous les niveaux, renchérit Giovanni Bevilacqua, directeur du développement des affaires de JSR2 Aerospace. On manque de machinistes, d'ingénieurs, d'agents de méthode. On pourrait embaucher sur-le-champ au moins 20 personnes.»
La pénurie de main-d'oeuvre spécialisée est telle que Guillermo Alonso est même allé jusqu'en Inde pour recruter des machinistes compétents. Deux travailleurs indiens sont en processus d'embauche.

Offensive emplois
«On veut du personnel qualifié. Les travailleurs indiens vont gagner les mêmes salaires que nos employés. On ne fait pas ça pour économiser de l'argent.

«De l'argent, tu peux toujours en trouver mais le manque d'employés nous empêche de prendre tous les contrats qu'on pourrait être en mesure de livrer», constate le PDG.

JSR2 Aerospace a entrepris des démarches pour trouver des nouveaux travailleurs dans les anciens pays de l'Est, là où il existe une forte tradition industrielle. On va recruter des Roumains, des Tchèques, des Polonais pour combler des emplois au Québec.

La pénurie de main-d'oeuvre a même amené les maisons d'enseignement de l'aéronautique à tenir aujourd'hui une journée portes ouvertes au Salon du Bourget.

L'École nationale d'aérotechnique, affiliée au collège Édouard-Montpetit, va piloter un stand pour intéresser les Français et les Européens à venir faire carrière au Québec.

Source : Le Journal de Montréal 22-06-2007

pour l'information, mais peux-tu nous chercher des services qui recrutent des Marocains

kingstar76 a écrit: pour l'information, mais peux-tu nous chercher des services qui recrutent des Marocains

effectivement, quand j'ai lu cet article la 1ére question que je me suis posé c pourquoi pas des marocains ou des arabes de tout autre pays maghrebin? mais j'avoue que je n'ai pas trouvé de reponses alors si quelqu'un peut nous dire une raison valable