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Chômage chez les immigrants au Canada - L'economiste
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Rachel
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Chômage chez les immigrants au Canada - L'economiste
Voici un article de l'economiste publié le 18/09/2007 :
Deux fois plus de chômage chez les immigrants au Canada
· Le niveau d’instruction n’y change rien!
· Les femmes doivent batailler plus que les hommes
· La situation s’améliore au fil des ans
11,5%. C’est le taux de chômage observé chez les immigrants au Canada, soit deux fois plus que chez leurs homologues nés au pays (4,9%). Selon la dernière enquête de Statistiques Canada, le pays du froid n’est peut-être pas si paradisiaque qu’on le croit, en tout cas pour les travailleurs immigrés.
Comment les Marocains s’en sortent-ils? Pour l’instant, les résultats de l’enquête ne fournissent pas ce genre de détail.
En tout cas, depuis 2000, le Canada a accueilli plus de 24.000 résidents permanents d’origine marocaine, ce qui correspond à 1,5% du nombre total d’immigrants. Il faut savoir que - francophonie oblige - la grande majorité des Marocains qui partent pour le Canada s’installent au Québec. En croisant les données, on peut estimer qu’en 2006, les Marocains représentaient autour de 7% de l’immigration québécoise.
Qu’ils soient Marocains ou autres, les immigrants établis au Canada depuis moins de cinq ans éprouvent donc plus de difficultés sur le marché du travail et ce, même s’ils sont plus susceptibles d’avoir complété des études universitaires. Heureusement, Statistiques Canada révèle du même coup que, exception faite du Québec, la situation professionnelle des immigrants s’améliore au fil des ans. Le rapport conclut d’ailleurs que ceux qui sont installés depuis au moins dix ans forment le groupe dont la situation sur le marché de travail s’apparente le plus à celle de la population autochtone.
Les immigrants récents doivent surmonter de nombreux obstacles pour trouver un emploi. Le manque d’expérience de travail au Canada et de reconnaissance de leurs titres de compétences, ainsi que la barrière linguistique figurent parmi les principales difficultés rencontrées.
Ceux qui ont choisi de s’établir en Alberta ou au Manitoba ont pu profiter de la vigueur économique de ces deux provinces de l’Ouest: on leur attribue un taux de chômage de 5,8%, soit moins de la moitié de la moyenne nationale pour ce groupe. Ce taux demeure toutefois encore très élevé quand on le compare à celui des Albertains nés au Canada (2,6%).
Le Québec, province francophone qui draine pourtant une bonne partie de l’immigration canadienne, a obtenu un très piètre score. Peu importe le nombre d’années passées depuis leur établissement, les immigrants y affichent des taux de chômage nettement supérieurs à ceux des Québécois autochtones.
C’est d’ailleurs à Montréal, capitale économique du Québec, que le taux de chômage le plus élevé est observé chez les immigrants arrivés depuis moins de cinq ans (18,1%). C’est trois fois plus de chômeurs que parmi les Montréalais nés au Canada! Mais il y a tout de même un bémol, car le Québec affiche, parmi l’ensemble des provinces, le taux le plus élevé d’immigrants pour études (60 %). Cette particularité pourrait expliquer en partie l’écart entre le taux d’emploi des immigrants du Québec et celui des natifs…, mais pas le taux de chômage.
Les immigrants récemment établis dans les grandes villes de Toronto et de Vancouver font aussi face à des taux de chômage semblables. Ils sont légèrement moins élevés qu’à Montréal, mais demeurent largement supérieurs à ceux des Vancouverois et des Torontois de naissance. Plus du tiers des immigrants âgés de 25 à 54 ans ont effectué des études universitaires (36%). Ce chiffre est nettement supérieur à celui des Canadiens d’origine appartenant au même groupe d’âge: seulement 22% d’entre eux ont au moins la licence. Pourtant, le chômage chez les immigrants de niveau supérieur s’élève à 12,4%, contre 2,4% pour la population correspondante née au Canada!
Diplôme ou pas, quand on est femme, il faut se battre encore plus. Le taux d’inactivité des immigrantes grimpe à 13%, contre 10,3% chez leurs homologues masculins. À l’inverse, pour les Canadiens d’origine, les hommes ont plus de mal à décrocher un emploi que les femmes (5,2% de chômage contre 4,9%).
Les jeunes âgés de 15 à 24 ans et établis au Canada depuis moins de cinq ans, connaissent également leur lot de difficultés: 17,2% sont sans emploi. Chez les immigrantes de la même population, la proportion frise les 20%.
Les secteurs dans lesquels les immigrants sont les plus enclins à travailler au Canada sont ceux de la fabrication et des services professionnels, scientifiques et techniques. Ils sont également plus nombreux que les personnes nées au pays à opérer dans l’hébergement et la restauration.
En 2006, 19,6% des immigrants installés depuis cinq ans au plus travaillaient dans la fabrication. Le second employeur en importance, pour cette population, est le commerce.
Marie-Hélène GIGUÈRE
Re: Chômage chez les immigrants au Canada - L'economiste
salam
lost
ramadan karim
lost
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leprince- Nombre de messages : 4279
Age : 45
Résidence : Montréal
Emploi : concepteur
Statut : installé
Date d'inscription : 14/11/2006
Re: Chômage chez les immigrants au Canada - L'economiste
ASSALAM
REMARQUE: Le Chômage existe partout dans le monde
BIEN A VOUS
[b]
REMARQUE: Le Chômage existe partout dans le monde
BIEN A VOUS
[b]
dafir- Nombre de messages : 3672
Age : 64
Statut : Canadien
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Chômage chez les immigrants au Canada - L'economiste
merci pour l'info
sami_theworld- Nombre de messages : 1019
Age : 47
Résidence : the world
Emploi : super
Statut : IVM en hibernation
Date d'inscription : 08/05/2007
Re: Chômage chez les immigrants au Canada - L'economiste
Salam,
Merci pour l'article, lost
Tiens, je ne savais pas que les femmes trouvaient des difficultés pour décrocher un boulot, au Canada !
Quelle en est la cause ???
Merci votre avis, chers érablistes au Canada.
A+
Rachel
Merci pour l'article, lost
Tiens, je ne savais pas que les femmes trouvaient des difficultés pour décrocher un boulot, au Canada !
Quelle en est la cause ???
Merci votre avis, chers érablistes au Canada.
A+
Rachel
Rachel- Nombre de messages : 3463
Age : 49
Résidence : Casablanca
Emploi : RRH
Statut : Visaiste
Date d'inscription : 03/06/2006
Re: Chômage chez les immigrants au Canada - L'economiste
Lost pour l'article.
Au fait toute phénoméne est relative, d'aprés les statistiques, c'est devenu ennuyeux.
Au fait toute phénoméne est relative, d'aprés les statistiques, c'est devenu ennuyeux.
emy- Nombre de messages : 1138
Age : 50
Résidence : casablanca
Statut : Visa reçu le 20/05
Date d'inscription : 28/07/2006
Re: Chômage chez les immigrants au Canada - L'economiste
vous savez pourquoi le taux de chomage est elevé au quebec car un nombre considerable des immigrants prefrent avoir des jobines en noir et profitent de l aide sociale .
lotus- Nombre de messages : 180
Age : 47
Résidence : casablanca
Emploi : cadre commercial
Statut : visa obtenu
Date d'inscription : 16/05/2007
Re: Chômage chez les immigrants au Canada - L'economiste
salut
tout d abord, je confirme ce que a dit notre ami DAFIR: que le chomage ca existe partout et pour tout le monde.alors faut pas tomber dans la generalisation des phenomenes, personnellement je vois que l immigration est un choix,soit desiré ou exigé, aussi c une experience et je conclus d aprés le vécu que chaque experience est unique...alors meme si statistique canada nous donne des chiffres je pense que si y aura une bonne gestion de notre flexibilité, notre motivation, notre savoir, notre bonne prise de cheminement pour arracher un bon diplome ou chercher intelligement nos equivalences, avec la touche ainée chez chaqu un de nous pour former un reseau de contacts au canada: on peut dans tous les cas avoir un bon emploi , une bonne valeur sociale et une stabilité sociale et morale et ne pas tomber dans le piege du chomage , soit on est autochtones ou immigrants, hommes ou femmes, cela a part le faite de croire au disant "RACISME'' car je vois que ca existe aussi partout meme chez nous.
amicalement scorpio26
tout d abord, je confirme ce que a dit notre ami DAFIR: que le chomage ca existe partout et pour tout le monde.alors faut pas tomber dans la generalisation des phenomenes, personnellement je vois que l immigration est un choix,soit desiré ou exigé, aussi c une experience et je conclus d aprés le vécu que chaque experience est unique...alors meme si statistique canada nous donne des chiffres je pense que si y aura une bonne gestion de notre flexibilité, notre motivation, notre savoir, notre bonne prise de cheminement pour arracher un bon diplome ou chercher intelligement nos equivalences, avec la touche ainée chez chaqu un de nous pour former un reseau de contacts au canada: on peut dans tous les cas avoir un bon emploi , une bonne valeur sociale et une stabilité sociale et morale et ne pas tomber dans le piege du chomage , soit on est autochtones ou immigrants, hommes ou femmes, cela a part le faite de croire au disant "RACISME'' car je vois que ca existe aussi partout meme chez nous.
amicalement scorpio26
scorpio26- Nombre de messages : 399
Age : 93
Résidence : casablanca
Date d'inscription : 15/01/2006
Re: Chômage chez les immigrants au Canada - L'economiste
Lost a écrit:Voici un article de l'economiste publié le 18/09/2007 :
Deux fois plus de chômage chez les immigrants au Canada
· Le niveau d’instruction n’y change rien!
· Les femmes doivent batailler plus que les hommes
· La situation s’améliore au fil des ans
11,5%. C’est le taux de chômage observé chez les immigrants au Canada, soit deux fois plus que chez leurs homologues nés au pays (4,9%). Selon la dernière enquête de Statistiques Canada, le pays du froid n’est peut-être pas si paradisiaque qu’on le croit, en tout cas pour les travailleurs immigrés.
Comment les Marocains s’en sortent-ils? Pour l’instant, les résultats de l’enquête ne fournissent pas ce genre de détail.
En tout cas, depuis 2000, le Canada a accueilli plus de 24.000 résidents permanents d’origine marocaine, ce qui correspond à 1,5% du nombre total d’immigrants. Il faut savoir que - francophonie oblige - la grande majorité des Marocains qui partent pour le Canada s’installent au Québec. En croisant les données, on peut estimer qu’en 2006, les Marocains représentaient autour de 7% de l’immigration québécoise.
Qu’ils soient Marocains ou autres, les immigrants établis au Canada depuis moins de cinq ans éprouvent donc plus de difficultés sur le marché du travail et ce, même s’ils sont plus susceptibles d’avoir complété des études universitaires. Heureusement, Statistiques Canada révèle du même coup que, exception faite du Québec, la situation professionnelle des immigrants s’améliore au fil des ans. Le rapport conclut d’ailleurs que ceux qui sont installés depuis au moins dix ans forment le groupe dont la situation sur le marché de travail s’apparente le plus à celle de la population autochtone.
Les immigrants récents doivent surmonter de nombreux obstacles pour trouver un emploi. Le manque d’expérience de travail au Canada et de reconnaissance de leurs titres de compétences, ainsi que la barrière linguistique figurent parmi les principales difficultés rencontrées.
Ceux qui ont choisi de s’établir en Alberta ou au Manitoba ont pu profiter de la vigueur économique de ces deux provinces de l’Ouest: on leur attribue un taux de chômage de 5,8%, soit moins de la moitié de la moyenne nationale pour ce groupe. Ce taux demeure toutefois encore très élevé quand on le compare à celui des Albertains nés au Canada (2,6%).
Le Québec, province francophone qui draine pourtant une bonne partie de l’immigration canadienne, a obtenu un très piètre score. Peu importe le nombre d’années passées depuis leur établissement, les immigrants y affichent des taux de chômage nettement supérieurs à ceux des Québécois autochtones.
C’est d’ailleurs à Montréal, capitale économique du Québec, que le taux de chômage le plus élevé est observé chez les immigrants arrivés depuis moins de cinq ans (18,1%). C’est trois fois plus de chômeurs que parmi les Montréalais nés au Canada! Mais il y a tout de même un bémol, car le Québec affiche, parmi l’ensemble des provinces, le taux le plus élevé d’immigrants pour études (60 %). Cette particularité pourrait expliquer en partie l’écart entre le taux d’emploi des immigrants du Québec et celui des natifs…, mais pas le taux de chômage.
Les immigrants récemment établis dans les grandes villes de Toronto et de Vancouver font aussi face à des taux de chômage semblables. Ils sont légèrement moins élevés qu’à Montréal, mais demeurent largement supérieurs à ceux des Vancouverois et des Torontois de naissance. Plus du tiers des immigrants âgés de 25 à 54 ans ont effectué des études universitaires (36%). Ce chiffre est nettement supérieur à celui des Canadiens d’origine appartenant au même groupe d’âge: seulement 22% d’entre eux ont au moins la licence. Pourtant, le chômage chez les immigrants de niveau supérieur s’élève à 12,4%, contre 2,4% pour la population correspondante née au Canada!
Diplôme ou pas, quand on est femme, il faut se battre encore plus. Le taux d’inactivité des immigrantes grimpe à 13%, contre 10,3% chez leurs homologues masculins. À l’inverse, pour les Canadiens d’origine, les hommes ont plus de mal à décrocher un emploi que les femmes (5,2% de chômage contre 4,9%).
Les jeunes âgés de 15 à 24 ans et établis au Canada depuis moins de cinq ans, connaissent également leur lot de difficultés: 17,2% sont sans emploi. Chez les immigrantes de la même population, la proportion frise les 20%.
Les secteurs dans lesquels les immigrants sont les plus enclins à travailler au Canada sont ceux de la fabrication et des services professionnels, scientifiques et techniques. Ils sont également plus nombreux que les personnes nées au pays à opérer dans l’hébergement et la restauration.
En 2006, 19,6% des immigrants installés depuis cinq ans au plus travaillaient dans la fabrication. Le second employeur en importance, pour cette population, est le commerce.
Marie-Hélène GIGUÈRE
Merci pour cet article tres interessant , une chose que je peux ajouter , je ne sais pas si ces statistiques sont bases sur des faits reels , d'apres ma petite experience de 5 mois au canada parmis les criteres pour augmenter le taux de chomage est le choix de se contenter de vivre par le Bassbass
donworry- Nombre de messages : 413
Age : 50
Résidence : Outaouais
Emploi : csc analyst
Date d'inscription : 25/05/2006
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