Qu'est-ce qui attire les femmes dans la construction?

MILIEU DE LA CONSTRUCTION

Les femmes défient tous les clichés

Au Québec, le milieu de la construction n'employait que 1472 femmes en 2005, soit 1,1 % de l'ensemble de la main-d'œuvre. On les retrouve principalement dans l'administration et dans les métiers de peintre, de charpentier-menuisier, d'électricien et de carreleur. Chose certaine, celles qui ont choisi la vie de chantier ne se laissent pas arrêter par les clichés.

Anne-Marie GravelAnne-Marie Gravel

Laterrière

Les femmes sont rares dans le milieu de la construction. Sur les sept chantiers de la Réserve faunique des Laurentides, 17 des 286 employés sont des travailleuses. Ce sont des mères de famille, des femmes de carrière accomplies et des employées heureuses.

Les jeunes dames rencontrées sur les différents chantiers de la route 175 viennent à bout de tous les clichés. Elles ont choisi le milieu par défi, par passion ou pour le plaisir de travailler à l'extérieur. Aucune d'entre elles ne se sent différente ou exclue.

"Ces femmes occupent des postes de commis de chantier, de signaleuse, d'arpenteure, d'ad-jointe en gestion de projet et de coordonatrice CSST. L'une d'elles est conductrice de camion", note Francine Frenette, agente d'information au bureau de projet du ministère des Transports. "C'est toujours marginal, mais c'est certain que plus il y a de femmes dans le milieu, plus il y a de modèles pour les autres."

Selon la Commission de la construction du Québec (CCQ), en 2005, 1 472 femmes étaient actives dans l'industrie, ce qui représente 1,1% des 132 859 travailleurs. Elles exercent principalement les métiers de peintre, de charpentier-menuisier, d'électricien et de carreleur, mais une forte majorité exécute des tâches reliées à l'administration de l'entreprise.

Selon Jean-Jacques Fournier, directeur du bureau de projet du ministère des Transports, les femmes sont des employés comme les autres. "Il y a du monde de bureau et du monde de chantier et c'est aussi vrai pour les hommes que pour les femmes."

Être sur le terrain: un pur plaisir

Nathalie Drolet est arpenteuse pour Inter-Cité depuis deux ans. Elle est l'une des rares femmes à être sur les chantiers en permanence. Celle qui n'a pas peur de se salir les bottes adore travailler à l'extérieur. "J'aime bien partir avec mes bottines et être mal habillée. Quand je me change, ça paraît! Je suis toujours à l'extérieur malgré tous les intempéries. J'adore être sur le terrain."

Lise Tremblay est planificatrice au contrôle des coûts chez Alfred Boivin. "J'aime les chantiers. J'ai toujours apprécié voir la machinerie. Je suis fascinée par le milieu même si je ne suis pas du tout "tomboy"", avoue la menue jeune dame.

Marie-Chantale Baumruk est adjointe au contrôle des coûts et responsable en signalisation pour la compagnie Alfred Boivin. La jeune femme est passionnée par son travail. "Ma mère est technicienne en génie civil. C'est elle qui m'a donné le goût du métier. J'aime les camions depuis que je suis toute petite. J'ai toujours été "tomboy". J'adore mon métier puisque ça bouge beaucoup."

Marie St-Gelais, adjointe aux projets des structures chez Inter-Cité, a gradué en avril dernier. Depuis, elle supervise les travaux effectués par une équipe de huit à dix hommes. "Sans être un gros avantage, on s'habitue à être dans un milieu d'hommes. Les gars sont toujours prêts à nous aider."

Pour plus de détails, consultez Le Quotidien d'aujourd'hui.

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Source : Le Quotidien

Knadienment
Taurus

assalam
cher ami taurus
pour votre information et bonne chance pour le 01/09/2006