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le changement dans notre vie - la tête dure
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le changement dans notre vie - la tête dure
La tête dure
Par définition, les êtres humains détestent modifier leur routine. Même quand leur vie en dépend! C’est que pour changer, le cerveau doit déployer tout un arsenal de guerre. Pas étonnant qu’on préfère se la jouer mollo.
Vous venez de subir un pontage coronarien. Votre médecin vous prévient : si vous ne coupez pas le fast food et la nicotine, bonjour le cimetière. Voilà qui devrait vous motiver à modérer vos transports. Eh bien, non. Selon le Dr Edward Miller, doyen et p.-d. g. de l’hôpital américain de l’Université Johns Hopkins, à Baltimore, seul un patient sur dix modifie son style de vie après une grave chirurgie cardiaque (Fast Company, mai 2005).
C’est dire à quel point les humains résistent au changement. Mais pas forcément par caprice, précise François Richer, professeur de neuropsychologie à l’Université du Québec à Montréal. Nos habitudes ont leur raison d’être. «Le cerveau les utilise pour peaufiner son fonctionnement, en faisant des associations entre l’environnement, les actions et leurs conséquences. Ainsi, il peut prédire inconsciemment les événements possibles dans une situation donnée.» D’où le sentiment de confort que nous procure le fait d’exercer le même métier depuis longtemps.
«Cette prévisibilité réduit le stress, augmente l’efficacité et permet d’accorder son attention aux problèmes plus complexes», affirme le spécialiste. L’autre côté de la médaille : les habitudes font en sorte qu’on a tendance à reproduire des solutions connues et à réduire nos efforts. Un gros «moins» pour l’innovation. Le truc pour faire disparaître le mauvais pli : un changement temporaire d’environnement, tel qu’une retraite ou un voyage. «Du coup, nos perspectives et notre angle d’approche par rapport aux problèmes courants sont modifiés», affirme François Richer.
Par ailleurs, même s’il résiste à sortir de sa zone de confort, le cerveau est doté d’une capacité d’adaptation sans égale sur la planète. Ainsi, devant un changement majeur (on ne parle pas ici d’étrenner sa perceuse neuve, mais d’occuper de nouvelles fonctions au travail, par exemple), un système d’alerte est mis en branle. «Nos sens sont plus aiguisés, on analyse plus rapidement, on retient mieux ce qu’on apprend et nos idées sont plus nombreuses et pertinentes», soutient le neuropsychologue. De plus, comme les «hormones du stress» sont activées, la force et l’endurance sont décuplées et on ressent moins la fatigue.
Évidemment, toute cette agitation a un prix, surtout si la situation de stress dure longtemps : insomnie, mauvaise digestion, troubles de concentration, vieillissement accéléré de nos cellules, anxiété, irritabilité… «La réaction d’adaptation a des avantages à brève échéance, mais à long terme, elle est néfaste pour l’activité mentale et les systèmes immunitaires et cardiovasculaires.»
Le degré de perturbation entraîné par les changements varie beaucoup d’un individu à l’autre. Certains acceptent mieux les enjeux et les prémisses qui y sont rattachés, comme la perte de certains privilèges ou une compétition accrue. «Mais chose certaine, ajoute le spécialiste, plus l’adaptation est graduelle et que l’individu sent qu’il a le contrôle, moins il y a d’effets néfastes.» (M.-H. P.)
source : presse canadienne
Knadienment
Taurus
Par définition, les êtres humains détestent modifier leur routine. Même quand leur vie en dépend! C’est que pour changer, le cerveau doit déployer tout un arsenal de guerre. Pas étonnant qu’on préfère se la jouer mollo.
Vous venez de subir un pontage coronarien. Votre médecin vous prévient : si vous ne coupez pas le fast food et la nicotine, bonjour le cimetière. Voilà qui devrait vous motiver à modérer vos transports. Eh bien, non. Selon le Dr Edward Miller, doyen et p.-d. g. de l’hôpital américain de l’Université Johns Hopkins, à Baltimore, seul un patient sur dix modifie son style de vie après une grave chirurgie cardiaque (Fast Company, mai 2005).
C’est dire à quel point les humains résistent au changement. Mais pas forcément par caprice, précise François Richer, professeur de neuropsychologie à l’Université du Québec à Montréal. Nos habitudes ont leur raison d’être. «Le cerveau les utilise pour peaufiner son fonctionnement, en faisant des associations entre l’environnement, les actions et leurs conséquences. Ainsi, il peut prédire inconsciemment les événements possibles dans une situation donnée.» D’où le sentiment de confort que nous procure le fait d’exercer le même métier depuis longtemps.
«Cette prévisibilité réduit le stress, augmente l’efficacité et permet d’accorder son attention aux problèmes plus complexes», affirme le spécialiste. L’autre côté de la médaille : les habitudes font en sorte qu’on a tendance à reproduire des solutions connues et à réduire nos efforts. Un gros «moins» pour l’innovation. Le truc pour faire disparaître le mauvais pli : un changement temporaire d’environnement, tel qu’une retraite ou un voyage. «Du coup, nos perspectives et notre angle d’approche par rapport aux problèmes courants sont modifiés», affirme François Richer.
Par ailleurs, même s’il résiste à sortir de sa zone de confort, le cerveau est doté d’une capacité d’adaptation sans égale sur la planète. Ainsi, devant un changement majeur (on ne parle pas ici d’étrenner sa perceuse neuve, mais d’occuper de nouvelles fonctions au travail, par exemple), un système d’alerte est mis en branle. «Nos sens sont plus aiguisés, on analyse plus rapidement, on retient mieux ce qu’on apprend et nos idées sont plus nombreuses et pertinentes», soutient le neuropsychologue. De plus, comme les «hormones du stress» sont activées, la force et l’endurance sont décuplées et on ressent moins la fatigue.
Évidemment, toute cette agitation a un prix, surtout si la situation de stress dure longtemps : insomnie, mauvaise digestion, troubles de concentration, vieillissement accéléré de nos cellules, anxiété, irritabilité… «La réaction d’adaptation a des avantages à brève échéance, mais à long terme, elle est néfaste pour l’activité mentale et les systèmes immunitaires et cardiovasculaires.»
Le degré de perturbation entraîné par les changements varie beaucoup d’un individu à l’autre. Certains acceptent mieux les enjeux et les prémisses qui y sont rattachés, comme la perte de certains privilèges ou une compétition accrue. «Mais chose certaine, ajoute le spécialiste, plus l’adaptation est graduelle et que l’individu sent qu’il a le contrôle, moins il y a d’effets néfastes.» (M.-H. P.)
source : presse canadienne
Knadienment
Taurus
Re: le changement dans notre vie - la tête dure
Salam
Qui veut changer trouvera toujours une bonne raison pour changer. "André Maurois"
Qui veut changer trouvera toujours une bonne raison pour changer. "André Maurois"
figomidos- Nombre de messages : 423
Age : 43
Résidence : ONTARIO,Ottawa
Emploi : Coowner of Restaurent
Date d'inscription : 11/11/2005
Re: le changement dans notre vie - la tête dure
taurus pour l'article,
ça répond à beaucoup des questions dans nos habitudes, Même si on a tendance de se plaindre à chaque fois pour changer de routine.
Amicalement,
ça répond à beaucoup des questions dans nos habitudes, Même si on a tendance de se plaindre à chaque fois pour changer de routine.
Amicalement,
Invité- Invité
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