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La discrimination envers les travailleurs immigrants
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La discrimination envers les travailleurs immigrants
Le Canada accueille de nombreux immigrants : des réfugiés, mais aussi des personnes qui immigrent volontairement. Cette immigration est un moyen de combler la pénurie de travailleurs dans certains secteurs où il y a une forte demande de personnel.
Sauf que tous les travailleurs étrangers ne sont pas accueillis à bras ouverts par une industrie en pénurie. Certains occupent des emplois dont personne ne veut. Les immigrants peinent aussi à faire reconnaître leurs études et leur expérience antérieure. Qui n’a jamais discuté avec un chauffeur de taxi qui était médecin, ingénieur dans une ancienne vie.
Nos invitées de la table d’idées travaillent quotidiennement afin de favoriser l’intégration à la vie active des immigrants. Elles nous parlent des principaux problèmes des immigrants et nous livrent leurs solutions. On leur a d’abord demandé s’il était exagéré de prétendre que les immigrants sont les nouveaux esclaves du 21e siècle?
La mentore Nahid Aboumansour, fondatrice de l’organisme Petites Mains, pense que les travailleurs immigrants sont surtout victimes de discrimination. Elle ajoute que cette discrimination se poursuit malheureusement auprès de la deuxième génération d’immigrants, dont plusieurs sont nés au Québec.
La précarité des travailleurs immigrants
Virginie Bessène est d’origine sénégalaise et est née en France. Elle est coach d’affaires pour travailleuses autonomes et membre du Réseau des entrepreneurs et professionnels africains.
Elle pense que l’on peut plus facilement exploiter les immigrants à cause de leur situation précaire. « La priorité des immigrants est de faire manger leurs familles, ils prennent donc le premier boulot qui se présente. »
Lorena Favier, 28 ans, Franco-Mexicaine, est née au Mexique. Elle travaille à l’Action des femmes immigrantes comme chargée du projet Femmes dans les secteurs non traditionnels.
Les solutions
Virginie Bessène pense que les immigrants ont trois solutions pour s’intégrer dans la société d’accueil et le marché du travail : sortir de leur zone de confort, s’engager dans des groupes, faire du réseautage et obtenir du mentorat pour comprendre les subtilités de la société et du monde du travail.
Lorena Favier suggère d’aider les femmes à acquérir de l’expérience dans des secteurs non traditionnels et de favoriser la reconnaissance des diplômes.
Mme Aboumansour est cofondatrice de l’organisme d’insertion sociale Petites Mains, qui favorise l’intégration des femmes immigrantes au marché du travail. Architecte au Liban, son pays d’origine, elle n’a jamais pu pratiquer son métier ici.
Nahid Aboumansour a commencé comme bénévole auprès des familles immigrantes du quartier Côte-des-Neiges. Elle a fondé Petites Mains pour donner du travail aux femmes immigrantes. Un des projets de Petites Mains est la couture, mais l’organisme offre aussi des cours de français, un programme d’accompagnement aux nouveaux arrivants pour l’aide à la recherche d’emploi, et un programme de stages pour les jeunes femmes de 16 à 30 ans. Petites Mains offre également un programme de formation dans la restauration et le service de traiteur.
Sauf que tous les travailleurs étrangers ne sont pas accueillis à bras ouverts par une industrie en pénurie. Certains occupent des emplois dont personne ne veut. Les immigrants peinent aussi à faire reconnaître leurs études et leur expérience antérieure. Qui n’a jamais discuté avec un chauffeur de taxi qui était médecin, ingénieur dans une ancienne vie.
Nos invitées de la table d’idées travaillent quotidiennement afin de favoriser l’intégration à la vie active des immigrants. Elles nous parlent des principaux problèmes des immigrants et nous livrent leurs solutions. On leur a d’abord demandé s’il était exagéré de prétendre que les immigrants sont les nouveaux esclaves du 21e siècle?
La mentore Nahid Aboumansour, fondatrice de l’organisme Petites Mains, pense que les travailleurs immigrants sont surtout victimes de discrimination. Elle ajoute que cette discrimination se poursuit malheureusement auprès de la deuxième génération d’immigrants, dont plusieurs sont nés au Québec.
La précarité des travailleurs immigrants
Virginie Bessène est d’origine sénégalaise et est née en France. Elle est coach d’affaires pour travailleuses autonomes et membre du Réseau des entrepreneurs et professionnels africains.
Elle pense que l’on peut plus facilement exploiter les immigrants à cause de leur situation précaire. « La priorité des immigrants est de faire manger leurs familles, ils prennent donc le premier boulot qui se présente. »
Lorena Favier, 28 ans, Franco-Mexicaine, est née au Mexique. Elle travaille à l’Action des femmes immigrantes comme chargée du projet Femmes dans les secteurs non traditionnels.
Les solutions
Virginie Bessène pense que les immigrants ont trois solutions pour s’intégrer dans la société d’accueil et le marché du travail : sortir de leur zone de confort, s’engager dans des groupes, faire du réseautage et obtenir du mentorat pour comprendre les subtilités de la société et du monde du travail.
Lorena Favier suggère d’aider les femmes à acquérir de l’expérience dans des secteurs non traditionnels et de favoriser la reconnaissance des diplômes.
Mme Aboumansour est cofondatrice de l’organisme d’insertion sociale Petites Mains, qui favorise l’intégration des femmes immigrantes au marché du travail. Architecte au Liban, son pays d’origine, elle n’a jamais pu pratiquer son métier ici.
Nahid Aboumansour a commencé comme bénévole auprès des familles immigrantes du quartier Côte-des-Neiges. Elle a fondé Petites Mains pour donner du travail aux femmes immigrantes. Un des projets de Petites Mains est la couture, mais l’organisme offre aussi des cours de français, un programme d’accompagnement aux nouveaux arrivants pour l’aide à la recherche d’emploi, et un programme de stages pour les jeunes femmes de 16 à 30 ans. Petites Mains offre également un programme de formation dans la restauration et le service de traiteur.
khadija_nurse- Nombre de messages : 1210
Age : 38
Statut : RP
Date d'inscription : 26/12/2009
Re: La discrimination envers les travailleurs immigrants
voila le lien:
http://blogues.radio-canada.ca/generatrice/2011/11/14/la-discrimination-envers-les-travailleurs-immigrants/
http://blogues.radio-canada.ca/generatrice/2011/11/14/la-discrimination-envers-les-travailleurs-immigrants/
khadija_nurse- Nombre de messages : 1210
Age : 38
Statut : RP
Date d'inscription : 26/12/2009
Re: La discrimination envers les travailleurs immigrants
merci pr le partage soeur khadija , au passage ,comment vas -tu la santé? le moral?la famille , je remarque que tu cherches à savoir comment ça marche la société québécoise , et c'est intéressant ce que tu as trouvé ,
bon ,voila Mme aboumansour en personne , j'aime bien cette femme .nkounou fe7aleha inchaellah .
je pense qu'une femme trouvera une plus grande satisfaction à travailler dans un domaine qui entre aussi bien dans le secteur économique que social , aider les gens à réussir , à aller de l'avant procure plus de joie que de faire un grand chiffre d'affaire. au Québec c'est comme ça que ça marche . il faut savoir comment vivre heureux et non pas chercher à devenir riche.
http://www.centpapiers.com/les-petites-mains-de-mme-aboumansour/3349
nadiaty- Nombre de messages : 504
Résidence : casablanca
Date d'inscription : 01/02/2011
Re: La discrimination envers les travailleurs immigrants
POUR LE PARTAGE
dafir- Nombre de messages : 3672
Age : 64
Statut : Canadien
Date d'inscription : 29/07/2007
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