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Nouveau-Brunswick - IMMIGRATION : Quand le rêve tourne au cauchemar
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Nouveau-Brunswick - IMMIGRATION : Quand le rêve tourne au cauchemar
Bonjour,
Un sujet émit ce matin sur les réseaux de Radio-Canada Nouveau-Brunswick, qui concerne l’immigration.
Il est toujours de coutume d’apprécier les sujets positifs sur l’immigration, mais disons que les autres sujets, où on brosse un tableau pas trop reluisant, aident aussi à rester vigilant dans son projet personnel d’immigration.
Bonne lecture.
Ils ont tout laissé et ont traversé l’océan pour venir vivre au Nouveau-Brunswick. On leur a promis des emplois, un accueil chaleureux et une communauté bilingue. Des promesses qui ne représentent pas la réalité et qui finissent par en pousser plusieurs à quitter la province.
Journaliste : Anaïs Brasier; Édimestre : Philippe Duclos
En octobre 2016, Florence et Nicolas Fizellier, originaires de France, se sont installés à Shippagan, où ils vivent avec leurs deux enfants. Ils font partie des 149 immigrants francophones arrivés cette année-là. Mais voilà qu’un an plus tard, le rêve qu’on leur a vendu s’est transformé en cauchemar pour la famille.
Le couple voulait reprendre un restaurant à Shippagan, dans la Péninsule acadienne. Durant un voyage exploratoire, tout le monde les encourageait, souligne Florence Fizellier. Les résidents, les banques et les associations : tous n’avaient que de bons mots pour l’Acadie.
« On nous a dévoilé le tapis rouge. On nous a vendu une province avec des opportunités d’emploi, le bilinguisme, des possibilités d’entrepreneuriat. » Florence Fizellier.
C’est seulement une fois le déménagement terminé qu’on leur a avoué que la restauration n’était pas un bon domaine où investir et qu’aucune banque ne leur ferait de prêt. « Alors on a fait deux ans et demi de processus basé sur cette perspective d’entrepreneuriat et, 15 jours après notre arrivée, on nous dit que ce n’est pas un bon créneau. »
Florence a ensuite tenté sa chance sur le marché du travail. Une démarche qui s’est aussi révélée difficile. « J’ai envoyé ma candidature chez une entreprise acadienne pour un poste qui me correspondait à la lettre près. On m’a répondu qu’on donnait une préférence aux personnes de l’Acadie. »
Après un an d’efforts et de déceptions, la jeune famille n’en peut plus. Les boîtes sont déjà faites : elle part vivre au Québec dans les prochaines semaines. « Là, nous, on part parce qu’on se sent floués, utilisés. Mon point de vue, c’est que le voyage exploratoire sert à gonfler les chiffres du tourisme. »
La famille Fizellier n’est pas la seule dans cette situation. Layla Saligane est arrivée du Maroc en mars 2017 et s’est rapidement trouvé un emploi à l’Institut national canadien pour les aveugles (INCA). « Par contre, mon mari n’a toujours pas trouvé d’emploi dans son domaine, la finance », confie-t-elle.
C’est une mauvaise surprise pour le couple, à qui on avait promis une tout autre situation. « Le marché économique du Nouveau-Brunswick, c’est pas le mieux du Canada. Mais on ne le savait pas en arrivant parce que la province, quand elle fait la promotion, elle dit qu’on sera professionnellement épanoui. »
« Si mon mari n’arrive pas à trouver un travail dans son domaine, malheureusement il va falloir qu’on quitte. On est bien ici, mais il faut une rentrée d’argent. » - Layla Saligane
Le reste du sujet dans le lien ci-dessous
SOURCE: RADIO-CANADA
http://ici.radio-canada.ca/regions/special/2017/immigration-francophone-nouveau-brunswick/
Un sujet émit ce matin sur les réseaux de Radio-Canada Nouveau-Brunswick, qui concerne l’immigration.
Il est toujours de coutume d’apprécier les sujets positifs sur l’immigration, mais disons que les autres sujets, où on brosse un tableau pas trop reluisant, aident aussi à rester vigilant dans son projet personnel d’immigration.
Bonne lecture.
Ils ont tout laissé et ont traversé l’océan pour venir vivre au Nouveau-Brunswick. On leur a promis des emplois, un accueil chaleureux et une communauté bilingue. Des promesses qui ne représentent pas la réalité et qui finissent par en pousser plusieurs à quitter la province.
Journaliste : Anaïs Brasier; Édimestre : Philippe Duclos
En octobre 2016, Florence et Nicolas Fizellier, originaires de France, se sont installés à Shippagan, où ils vivent avec leurs deux enfants. Ils font partie des 149 immigrants francophones arrivés cette année-là. Mais voilà qu’un an plus tard, le rêve qu’on leur a vendu s’est transformé en cauchemar pour la famille.
Le couple voulait reprendre un restaurant à Shippagan, dans la Péninsule acadienne. Durant un voyage exploratoire, tout le monde les encourageait, souligne Florence Fizellier. Les résidents, les banques et les associations : tous n’avaient que de bons mots pour l’Acadie.
« On nous a dévoilé le tapis rouge. On nous a vendu une province avec des opportunités d’emploi, le bilinguisme, des possibilités d’entrepreneuriat. » Florence Fizellier.
C’est seulement une fois le déménagement terminé qu’on leur a avoué que la restauration n’était pas un bon domaine où investir et qu’aucune banque ne leur ferait de prêt. « Alors on a fait deux ans et demi de processus basé sur cette perspective d’entrepreneuriat et, 15 jours après notre arrivée, on nous dit que ce n’est pas un bon créneau. »
Florence a ensuite tenté sa chance sur le marché du travail. Une démarche qui s’est aussi révélée difficile. « J’ai envoyé ma candidature chez une entreprise acadienne pour un poste qui me correspondait à la lettre près. On m’a répondu qu’on donnait une préférence aux personnes de l’Acadie. »
Après un an d’efforts et de déceptions, la jeune famille n’en peut plus. Les boîtes sont déjà faites : elle part vivre au Québec dans les prochaines semaines. « Là, nous, on part parce qu’on se sent floués, utilisés. Mon point de vue, c’est que le voyage exploratoire sert à gonfler les chiffres du tourisme. »
La famille Fizellier n’est pas la seule dans cette situation. Layla Saligane est arrivée du Maroc en mars 2017 et s’est rapidement trouvé un emploi à l’Institut national canadien pour les aveugles (INCA). « Par contre, mon mari n’a toujours pas trouvé d’emploi dans son domaine, la finance », confie-t-elle.
C’est une mauvaise surprise pour le couple, à qui on avait promis une tout autre situation. « Le marché économique du Nouveau-Brunswick, c’est pas le mieux du Canada. Mais on ne le savait pas en arrivant parce que la province, quand elle fait la promotion, elle dit qu’on sera professionnellement épanoui. »
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SOURCE: RADIO-CANADA
http://ici.radio-canada.ca/regions/special/2017/immigration-francophone-nouveau-brunswick/
kabi- Nombre de messages : 3192
Age : 53
Résidence : New-Brunswick
Statut : Citoyen canadien
Date d'inscription : 18/05/2005
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