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Joual Québécois:expressions familières amusantes...
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Joual Québécois:expressions familières amusantes...
Guide d'emploi
Comment employer correctement les sacres québécois
La phrase en rouge est le juron québécois. L'équivalent français est en bleu, l'exemple en noir.
Au plus sacrant! (au plus câlissant, au plus verrat, au plus crissant)
Et grouille-toi!, et que ça saute!
"Encor'un aut'là, mon Alban, un aut'p'ti shot de whisky blanc. Encor'un aut' au plus sacrant, si t'étais moé t'en f'rais autant!"
Être en calvaire (en chien, en crime, en crisse, en joualvert, en sacrement, en câlisse, en hostie, etc.)
Être en pétard, en colère
"Me v'là pogné sur le trottoir, J'tais en calvaire, tu peux me croire!"
Faire quelque chose en maudit (en câlisse, en simonac, en hostie)
Faire quelque chose comme un dératé, comme un fou, vachement, sacrément, vraiment
"Ah j'sais qu't'es en hostie pi qu't'en as jusque là, Mais tu peux changer ça, vite ça presse en maudit!"
Se décrisser
S'en aller, foutre le camp
"Décrisse-toé d'icitte, tabanac!"
Crisser (câlisser, baptêmer, câlifier, saprer, sacrer, tabernaquer, etc.) quelque chose
Fourrer (foutre) quelque chose
"Je l'ai sacré aux vidanges!"
Tabarnac de (câlisse de, crisse de, torrieux de, etc.)
Foutrement..., ...salé, super...
"Elle a un tabarnac' de beau p'tit body!"
Calvaire (crime, sacrament, câlisse, tabarnacle)
Le pire, l'enfer, bordélique, saloperie de situation
"C'est fini! Je veux pu te voir. Notre calvaire est terminé! Décrisse-toé de ma vie!"
C'est bien maudit! (ciboère, câlisse, crisse, crime, chette, moses, tabarnacle, etc.)
Bordel de merde ! (merde!, merde alors!, crénom de nom!, vignt deux!, putain de merde!, etc.)
"C'est ben ciboère!, tabarnac! J'peux pas le croire!"
Comme un tabernacle! (hostie, crisse, crime, etc.)
Vachement, foutrement
"Il est riche comme un tabernacle!"
Exemple du joual vivant
UN ACCIDENT DE TRAVAIL ASSEZ BIZARRE ...
une crisse de bonne histoire:
Cette histoire est on ne peut plus vraie car elle est tirée des archives du service des immeubles de l'école polytechnique deMontréal...
LE TRAVAIL DU RÉCLAMANT CONSISTAIT A DESCENDRE DU TOIT D'UN ÉDIFICE DE DEUX ÉTAGES UN SURPLUS DE BRIQUES QUIÉTAIT RESTÉ SUR LE TOIT.
QUESTION : Monsieur, auriez-vous l'amabilité de raconter les faits de l'accident ? Votre réponse est enregistrée.
RÉPONSE : J'pensais sauver du temps. J'ai fixé un madrier avec une poulie en haut de la batisse et j'ai passé une corde dans la poulie avec les deux bouttes qui descendent jusqu'a terre. J'ai attaché un baril vide au boutte de la corde, pis j'le monte en haut de la batisse. Ensuite j'attache l'aute boutte de la corde à un arbre. Là, j'monte sul toit, pis j'remplis le baril de briques. Ensuite, je r'tourne en bas pis j'viens pour détacher la corde pour faire descendre le crisse de baril, mais le tabarnac de baril est benque trop pesant pour moé et avant que je réalise quoi que ce soit, hostie, le baril me monte en l'air yenque d'une chotte. Là, chu trop haut pour lâcher la corde, j'ava pas le choix, j'ai tenu la corde en hostie. A moitié chemin, j'rencontre le crisse de baril qui descendait; j'en ai recu un calvaire de coup sur l'épaule; tabarnac que ca m'a fait mal...Mais cé pas toute; moé je continue à monter; Rendu en haut, j'me pette la tête sul câlisse de madrier, pis j'me prends les doigts dans l'hostie de poulie... J'pensa parde connaissance. Quand l'baril touche à terre, le fond pette pis l'baril se vide. Asteur, ciboire,chu plus pesant que l'baril ; ca fa qu'hostie là j'descends en tabarnac; pis à moitié chemin en descendant, j'rencontre encore le crisse de tabarnac de baril qui, lui, montait. Y m'a pas manqué l'calisse, y m'a pogné drettes'une jambe; chu v'nu blême. Rendu en bas, j'mécrase sul calisse de tas de briques... J'pensa mourir là. Rendu là, j'me rappelle pu grand chose; chu tout étourdi, ca fa que j'lâche la crisse de corde, pis l'baril se met à r'descendre, pis me calisse un coup s'a tête; pis j'me r'trouve à l'hopîtal. C'est pour cà que j'demande un congé de maladie.
SERVICE TECHNIQUE DES IMMEUBLES
22 OCTOBRE 1975
ECOLE POLYTECHNIQUE
Comment employer correctement les sacres québécois
La phrase en rouge est le juron québécois. L'équivalent français est en bleu, l'exemple en noir.
Au plus sacrant! (au plus câlissant, au plus verrat, au plus crissant)
Et grouille-toi!, et que ça saute!
"Encor'un aut'là, mon Alban, un aut'p'ti shot de whisky blanc. Encor'un aut' au plus sacrant, si t'étais moé t'en f'rais autant!"
Être en calvaire (en chien, en crime, en crisse, en joualvert, en sacrement, en câlisse, en hostie, etc.)
Être en pétard, en colère
"Me v'là pogné sur le trottoir, J'tais en calvaire, tu peux me croire!"
Faire quelque chose en maudit (en câlisse, en simonac, en hostie)
Faire quelque chose comme un dératé, comme un fou, vachement, sacrément, vraiment
"Ah j'sais qu't'es en hostie pi qu't'en as jusque là, Mais tu peux changer ça, vite ça presse en maudit!"
Se décrisser
S'en aller, foutre le camp
"Décrisse-toé d'icitte, tabanac!"
Crisser (câlisser, baptêmer, câlifier, saprer, sacrer, tabernaquer, etc.) quelque chose
Fourrer (foutre) quelque chose
"Je l'ai sacré aux vidanges!"
Tabarnac de (câlisse de, crisse de, torrieux de, etc.)
Foutrement..., ...salé, super...
"Elle a un tabarnac' de beau p'tit body!"
Calvaire (crime, sacrament, câlisse, tabarnacle)
Le pire, l'enfer, bordélique, saloperie de situation
"C'est fini! Je veux pu te voir. Notre calvaire est terminé! Décrisse-toé de ma vie!"
C'est bien maudit! (ciboère, câlisse, crisse, crime, chette, moses, tabarnacle, etc.)
Bordel de merde ! (merde!, merde alors!, crénom de nom!, vignt deux!, putain de merde!, etc.)
"C'est ben ciboère!, tabarnac! J'peux pas le croire!"
Comme un tabernacle! (hostie, crisse, crime, etc.)
Vachement, foutrement
"Il est riche comme un tabernacle!"
Exemple du joual vivant
UN ACCIDENT DE TRAVAIL ASSEZ BIZARRE ...
une crisse de bonne histoire:
Cette histoire est on ne peut plus vraie car elle est tirée des archives du service des immeubles de l'école polytechnique deMontréal...
LE TRAVAIL DU RÉCLAMANT CONSISTAIT A DESCENDRE DU TOIT D'UN ÉDIFICE DE DEUX ÉTAGES UN SURPLUS DE BRIQUES QUIÉTAIT RESTÉ SUR LE TOIT.
QUESTION : Monsieur, auriez-vous l'amabilité de raconter les faits de l'accident ? Votre réponse est enregistrée.
RÉPONSE : J'pensais sauver du temps. J'ai fixé un madrier avec une poulie en haut de la batisse et j'ai passé une corde dans la poulie avec les deux bouttes qui descendent jusqu'a terre. J'ai attaché un baril vide au boutte de la corde, pis j'le monte en haut de la batisse. Ensuite j'attache l'aute boutte de la corde à un arbre. Là, j'monte sul toit, pis j'remplis le baril de briques. Ensuite, je r'tourne en bas pis j'viens pour détacher la corde pour faire descendre le crisse de baril, mais le tabarnac de baril est benque trop pesant pour moé et avant que je réalise quoi que ce soit, hostie, le baril me monte en l'air yenque d'une chotte. Là, chu trop haut pour lâcher la corde, j'ava pas le choix, j'ai tenu la corde en hostie. A moitié chemin, j'rencontre le crisse de baril qui descendait; j'en ai recu un calvaire de coup sur l'épaule; tabarnac que ca m'a fait mal...Mais cé pas toute; moé je continue à monter; Rendu en haut, j'me pette la tête sul câlisse de madrier, pis j'me prends les doigts dans l'hostie de poulie... J'pensa parde connaissance. Quand l'baril touche à terre, le fond pette pis l'baril se vide. Asteur, ciboire,chu plus pesant que l'baril ; ca fa qu'hostie là j'descends en tabarnac; pis à moitié chemin en descendant, j'rencontre encore le crisse de tabarnac de baril qui, lui, montait. Y m'a pas manqué l'calisse, y m'a pogné drettes'une jambe; chu v'nu blême. Rendu en bas, j'mécrase sul calisse de tas de briques... J'pensa mourir là. Rendu là, j'me rappelle pu grand chose; chu tout étourdi, ca fa que j'lâche la crisse de corde, pis l'baril se met à r'descendre, pis me calisse un coup s'a tête; pis j'me r'trouve à l'hopîtal. C'est pour cà que j'demande un congé de maladie.
SERVICE TECHNIQUE DES IMMEUBLES
22 OCTOBRE 1975
ECOLE POLYTECHNIQUE
emy- Nombre de messages : 1138
Age : 50
Résidence : casablanca
Statut : Visa reçu le 20/05
Date d'inscription : 28/07/2006
Re: Joual Québécois:expressions familières amusantes...
emy
mais est ce que cette histore est vrai si c'est le cas et ben le mec n'a vraiment pas de chance
mais est ce que cette histore est vrai si c'est le cas et ben le mec n'a vraiment pas de chance
1/4im- Nombre de messages : 709
Age : 44
Résidence : casablanca
Emploi : dessinateur industriel
Statut : maroc
Date d'inscription : 28/06/2006
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