La journée de la femme : Habiba Benmansour

Musulmane pratiquante, Habiba Benmansour a choisi il y a 25 ans de porter le foulard et l’habit islamique. Ce costume la libère, dit-elle. Adopter l’habit et le foulard est une décision personnelle. Ses deux filles de 17 et de 10 ans ont choisi de ne pas lui emboîter le pas.

La famille. C’est la valeur la plus importante pour cette ingénieure de 50 ans devenue femme d’affaires, qui a pourtant toujours eu une vie importante à l’extérieur de la maison. Habiba Benmansour, originaire de Tunis, a quatre enfants de 10 à 22 ans. «C’est peu! C’est la moitié moins que ma mère», dit-elle.

La Journée internationale de la femme du 8 mars «me rappelle la grandeur de ma religion. Peu de gens savent que l’islam reconnaît le droit des femmes depuis le XIVe siècle. Le droit de vote nous a été accordé par les textes du Coran et la tradition des prophètes. Dans une maison islamique, la femme est respectée, donner naissance à une fille est une bénédiction», explique-t-elle.

Elle est devenue ingénieure-agronome dans son pays, rien d’exceptionnel, dit-elle. Les femmes comme les hommes ont accès à l’université. Elle a poursuivi ses études au doctorat à l’Université Laval après que son mari eut obtenu le sien en microbiologie.

Habiba Benmansour n’a pas trouvé de travail dans son domaine. Elle est coassociée dans un commerce du boulevard Charest. «Je travaille, j’aide ma famille. C’était important pour moi de ne jamais être sur l’aide sociale», dit-elle.

Les rapports homme-femme au Québec ressemblent à ce qu’elle a toujours connu dans son pays d’origine. Dans la maison de son enfance, les garçons participaient autant que les filles aux tâches domestiques. Sa mère travaillait dans l’entreprise de son père. Dans sa propre famille, ses deux fils mettent la main à la pâte, tout comme son mari. «Je ne peux pas faire tout.» Pour elle, c’est une évidence.

Ce qui la choque, ici, c’est l’hypersexualisation des filles, la banalisation excessive du corps de la femme. «Il y a des limites quand même. C’est exagéré les corps presque nus des femmes dans les publicités. Le corps des femmes est trop utilisé ici.»

La Loi sur l’équité salariale l’a surprise. «Chez nous, on n’a pas ce problème. Depuis toujours, les hommes et les femmes ont le même salaire. C’est la compétence qui compte. Et en général, les filles sont plus brillantes aux études!»

Honorable. C’est le qualificatif qu’utilise Mme Benmansour au sujet des femmes qui décident de rester à la maison pour s’occuper de leurs enfants. Le travail à la maison, par contre, est trop peu valorisé. Un salaire pour ces femmes serait tout à fait indiqué, selon elle. Les femmes qui décident de ne pas avoir d’enfants «manquent quelque chose. Mais je respecte leur choix».

Sa mère, qui habite la Tunisie, a toute son admiration. «À cause de son dévouement. Elle a tout fait pour nous rendre heureux. Elle a aidé mon père. Ses enfants ont passé avant tout, même avant sa santé.»

SOURCE

bonjour tout le monde,
Moi et mon mari on est en dernière étape de la procédure, je passerais Inchaalah la viste medicale cette semaine, càd comme ils m'ont précisé ds qlqs mois j'aurais mon visa.....alors j'aimerais bien savoir s'il y'a qlq qui pourra nous aider sVp à chrecher et à trouver un logement à Montreal.(entre nous je ne connais personne là bas qui pourra me faciliter la tâche).
Merci de me répondre .