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comment tirer bénéfices d'une 3ème Langue
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comment tirer bénéfices d'une 3ème Langue
Exemple de la langue chinoise.
Mon avenir, c'est... du chinois!
par Isabelle Hennebelle
La maîtrise du mandarin est désormais un atout professionnel clef pour qui veut tirer parti du boom économique de la Chine. Consultants, ingénieurs, commerciaux, avocats: nombreux sont ceux qui ont ainsi dopé leur carrière. Témoignages
«Ni hao!» (Bonjour!), salue avec un brin de malice Sophie Liaudet, tout heureuse d'avoir décroché un poste de consultante chez Feeloe. Ce cabinet de conseil en stratégie dans les technologies, les médias et la communication, fort de 15 salariés, souhaite renforcer son activité sur le marché chinois. Et il compte bien sur Sophie, 27 ans, pour mener des prospections commerciales dans l'empire du Milieu, y coordonner des projets d'implantation d'entreprises et y gérer les relations publiques du cabinet. Rien de moins! «Mon agenda se partage désormais entre la France et la Chine, se réjouit-elle. C'est le job de mes rêves.»
Malgré son jeune âge, Sophie Liaudet semble de taille à assurer sa nouvelle mission. Titulaire d'une maîtrise LEA (langues étrangères appliquées) anglais-espagnol, cette polyglotte a étudié le mandarin pendant deux ans à l'université normale de Shanghai. En Chine, elle a multiplié les jobs et les contacts: coordinatrice de délégations d'affaires, de voyages de presse, interprète, conseil de l'Opéra et du Centre d'art dramatique de Shanghai pour la sélection d'artistes… Elle a même été l'assistante particulière d'une mécène chinoise, une milliardaire avec laquelle elle a voyagé deux ans sur toute la planète. Mieux! Cette Parisienne a joué le rôle d'une… Américaine dans des séries télévisées locales. Ce parcours atypique - assorti d'un riche carnet d'adresses - a immédiatement séduit Feeloe. «Je n'ai même pas eu besoin d'envoyer un CV, explique Sophie… En Chine, ma capacité à m'exprimer en mandarin m'a également ouvert les portes des employeurs occidentaux.»
«Mais cela offre une ouverture,
un vrai plus sur un CV»
Jérôme Prévost, responsable de formation
La facilité avec laquelle Sophie Liaudet a déniché un poste illustre l'étendue des besoins. Les entreprises parties à la conquête d'un marché chinois en pleine explosion sont avides de compétences spécialisées. Ce n'est pas un hasard, d'ailleurs, si les demandes de formation à la langue de Confucius explosent dans le monde entier. «Le phénomène est inédit dans l'histoire de l'apprentissage des langues vivantes», s'enthousiasme Joël Bel Lassen, premier inspecteur général de chinois en France, nommé début mars par le ministre de l'Education nationale. Aux Etats-Unis et en Europe, le mandarin affiche le plus fort taux de progression de toutes les langues vivantes. En France, 12 000 élèves du secondaire l'étudient désormais. Il y a dix ans, ils n'étaient que 2 500. Et la croissance est exponentielle (+ 30% en 2005). En cinq ans, le chinois est passé de la neuvième à la sixième place des langues étudiées (derrière l'anglais, l'espagnol, l'allemand, l'italien et le russe) et devrait occuper le cinquième rang dès la rentrée prochaine. Cet engouement se vérifie aussi dans l'enseignement supérieur ou la formation continue des cadres. Exemple: Berlitz, spécialiste de l'apprentissage des langues étrangères, a dispensé en 2005 deux fois et demie plus d'heures de cours en mandarin qu'en 2001. Sur les trois premiers mois de cette année, la demande a encore bondi de 26%.
La maîtrise du mandarin se révèle un atout d'autant plus précieux pour décrocher un emploi que le nombre d'entreprises tricolores présentes en Chine ne cesse de croître. Au dernier pointage, elles étaient 650, réparties en 1 400 implantations, qui salarient une bonne partie des 11 854 Français expatriés dans ce pays. Diplômé de l'Esdes, école supérieure de commerce et de management de Lyon, Nicolas Guidon-Thiesselin, 25 ans, a passé un an en Chine dans le cadre du master d'affaires asiatiques de l'Institut d'études politiques de Lyon. Une année payante. «De retour en France, j'ai trouvé mon poste d'ingénieur commercial chez Saint-Gobain en deux mois!» raconte-t-il, emballé par la perspective d'un probable nouveau départ pour la Chine, où le groupe vient d'acquérir une quatrième unité de production. «Avec sa formation et sa connaissance du mandarin, Nicolas a le profil idéal du manager de demain, explique Olivier Ricard, directeur de la communication de l'activité canalisation de Saint-Gobain. Le groupe affectionne les personnes capables de parler mandarin, car là-bas les ouvriers ne parlent que le chinois et 90% des ingénieurs ne disposent que d'un anglais scolaire.»
S'il est possible de travailler et vivre en Chine avec, pour tout bagage, la seule langue de Shakespeare, cela complique sacrément le quotidien, car il faut recourir en permanence à des interprètes. Julien Giuge, lui, a fait l'effort d'apprendre le mandarin. «Parler la langue de mes collaborateurs, clients, fournisseurs et des représentants des autorités locales m'a semblé indispensable, explique ce directeur de la filiale chinoise d'Aromatech, une société spécialisée dans les arômes alimentaires, implantée à deux heures de Shanghai. Je peux avoir une communication directe et non déformée.» Emmanuel Méril, responsable Chine du cabinet d'avocats d'affaires CMS Francis Lefebvre, avertit: «Si Shanghai ou Pékin sont plus anglophones que le reste du pays, il n'en reste pas moins qu'un simple oubli de la carte de visite de l'hôtel peut se transformer en une vraie galère! Le chauffeur de taxi ne comprendra pas votre "To the Sofitel, please! " tout simplement parce que cet établissement s'appelle "Hai Lun Binguan" en mandarin.»
Mais attention! Pour séduire les entreprises, la seule maîtrise de la langue est insuffisante. «Quel que soit son niveau, bac technique ou HEC, il faut doubler cette capacité d'une autre formation», insiste Joël Bel Lassen. Associées au chinois, formations d'ingénieurs et compétences juridiques prennent une forte valeur ajoutée. Autre secteur en demande: le tourisme. En Chine, la grande hôtellerie a besoin de jeunes Français sinisants; en France, le personnel bilingue est nécessaire pour accueillir les touristes chinois, de plus en plus nombreux. La grande distribution et l'industrie agroalimentaire offrent aussi des opportunités aux commerciaux qui maîtrisent le mandarin. Révélateur, un BTS commerce situé à… Pontivy, en Bretagne, propose depuis cinq ans une heure de mandarin par semaine à ses étudiants et leur organise des missions commerciales en Chine. «En temps que tel, c'est insuffisant, reconnaît Jérôme Prévost, responsable de la formation. Mais cela offre une ouverture, un vrai plus sur un CV.» Et ça marche, puisque les propositions d'emploi et de stage se multiplient.
Une délicate maîtrise de l'écrit
Au Cesem, un centre de formation de l'Ecole supérieure de commerce de Reims, une formation solide au marché chinois a vu le jour dès 1998. Elle se compose de trois ans d'études (sur cinq) en Chine, dont une année consacrée uniquement à l'apprentissage du mandarin. La plupart des 20 étudiants diplômés l'an dernier sont restés en Chine. «Ils y ont décroché du travail sans difficulté», se réjouit Martine Froissart, directrice du Cesem. Ils sont responsables de projet, directeurs administratifs et financiers, managers ventes et marketing, responsables contrôle de gestion. La formation séduit: quelque 400 candidats se sont présentés l'an dernier. En 2002, ils n'étaient que 217.
Dépaysement, perte de repères, peur de l'inconnu, le mandarin n'est pas à la portée du premier venu. «Il faut aimer les claques culturelles!» rigole Nicolas Guidon-Thiesselin, qui se souvient d'un camarade du master de Sciences po si mal à l'aise dans ce nouvel univers qu'il est reparti de Chine au bout de deux mois et demi. En combien de temps un cadre pressé peut-il acquérir un kit de survie à l'oral? «Il faut compter au minimum une centaine d'heures, plus des devoirs à la maison», calcule Baoqing Shao, président de l'Association française des professeurs de chinois. «On fait vite des phrases, la grammaire est d'une simplicité enfantine», rassure l'avocat Emmanuel Méril. La maîtrise des tons et la rythmique de la phrase représentent, en revanche, la plus grande difficulté. Certains les captent en deux séances, d'autres en quatre mois, d'autres… jamais.
Le vrai défi reste néanmoins l'écrit. Préparez-vous à noircir des cahiers entiers de sinogrammes! «J'ai eu l'impression de retourner à la maternelle», se souvient Nicolas Guidon-Thiesselin, qui maîtrise 500 caractères. C'est beaucoup et très peu à la fois. Par comparaison, en fin de primaire, un élève chinois doit connaître 3 000 caractères pour être à même de lire un roman. Un conseil: si vous êtes dans les starting-blocks pour une mission au cœur de l'Empire céleste, «concentrez-vous sur l'oral, et dispensez-vous d'apprendre l'écrit»: c'est ce que recommande Emmanuel Méril, qui parle couramment, déchiffre les grandes lignes d'un journal, mais a choisi de ne pas se lancer dans l'écriture. «Si vous voulez vraiment en profiter, explique-t-il, vous êtes condamné à en faire toute votre vie!» Avantage: l'informatique permet aujourd'hui la conversion automatique en sinogrammes à partir d'un clavier classique occidental. Cependant, «les entreprises étrangères en Chine affûtent leurs recrutements, précise Joël Bel Lassen. Elles commencent à faire la différence entre les Occidentaux qui parlent mandarin et ceux qui parlent et lisent et écrivent cette langue». Le niveau d'exigence ne cesse de croître. «Zhu ni men cheng gong!» (Bon courage!).
Bonnes méthodes pour bien apprendre Formations. Pour connaître les formations initiales et continues en France, consultez le site de l'Association française des professeurs de chinois, www.afpc.asso.fr E-learning. ChinPass est la première plate-forme européenne en e-learning, et est «dédiée aux cadres pressés et aux entreprises», d'après son fondateur, Charles Bark. L'apprentissage associe 100 heures d'e-learning et 72 heures de cours avec un professeur et un tuteur chinois en face à face. De 2 500 à 6 000 €. www.chinpass.com Autoapprentissage. Si vous avez le profil coureur de fond en solitaire, démarrez avec une méthode en auto- apprentissage, comme Tell Me More Chinois (150 €) et Assimil Chinois sur cédérom PC (99 €). Par correspondance. Où que vous soyez dans le monde, vous pouvez recevoir chez vous les cours de mandarin du Cned. Attention, le niveau est élevé. www.cned.fr Valider son niveau. Le HSK, équivalent chinois du Toefl, a le vent en poupe. Un nombre croissant de candidats s'inscrivent (20 €).
Source: lexpress
Knadienment
Taurus
Mon avenir, c'est... du chinois!
par Isabelle Hennebelle
La maîtrise du mandarin est désormais un atout professionnel clef pour qui veut tirer parti du boom économique de la Chine. Consultants, ingénieurs, commerciaux, avocats: nombreux sont ceux qui ont ainsi dopé leur carrière. Témoignages
«Ni hao!» (Bonjour!), salue avec un brin de malice Sophie Liaudet, tout heureuse d'avoir décroché un poste de consultante chez Feeloe. Ce cabinet de conseil en stratégie dans les technologies, les médias et la communication, fort de 15 salariés, souhaite renforcer son activité sur le marché chinois. Et il compte bien sur Sophie, 27 ans, pour mener des prospections commerciales dans l'empire du Milieu, y coordonner des projets d'implantation d'entreprises et y gérer les relations publiques du cabinet. Rien de moins! «Mon agenda se partage désormais entre la France et la Chine, se réjouit-elle. C'est le job de mes rêves.»
Malgré son jeune âge, Sophie Liaudet semble de taille à assurer sa nouvelle mission. Titulaire d'une maîtrise LEA (langues étrangères appliquées) anglais-espagnol, cette polyglotte a étudié le mandarin pendant deux ans à l'université normale de Shanghai. En Chine, elle a multiplié les jobs et les contacts: coordinatrice de délégations d'affaires, de voyages de presse, interprète, conseil de l'Opéra et du Centre d'art dramatique de Shanghai pour la sélection d'artistes… Elle a même été l'assistante particulière d'une mécène chinoise, une milliardaire avec laquelle elle a voyagé deux ans sur toute la planète. Mieux! Cette Parisienne a joué le rôle d'une… Américaine dans des séries télévisées locales. Ce parcours atypique - assorti d'un riche carnet d'adresses - a immédiatement séduit Feeloe. «Je n'ai même pas eu besoin d'envoyer un CV, explique Sophie… En Chine, ma capacité à m'exprimer en mandarin m'a également ouvert les portes des employeurs occidentaux.»
«Mais cela offre une ouverture,
un vrai plus sur un CV»
Jérôme Prévost, responsable de formation
La facilité avec laquelle Sophie Liaudet a déniché un poste illustre l'étendue des besoins. Les entreprises parties à la conquête d'un marché chinois en pleine explosion sont avides de compétences spécialisées. Ce n'est pas un hasard, d'ailleurs, si les demandes de formation à la langue de Confucius explosent dans le monde entier. «Le phénomène est inédit dans l'histoire de l'apprentissage des langues vivantes», s'enthousiasme Joël Bel Lassen, premier inspecteur général de chinois en France, nommé début mars par le ministre de l'Education nationale. Aux Etats-Unis et en Europe, le mandarin affiche le plus fort taux de progression de toutes les langues vivantes. En France, 12 000 élèves du secondaire l'étudient désormais. Il y a dix ans, ils n'étaient que 2 500. Et la croissance est exponentielle (+ 30% en 2005). En cinq ans, le chinois est passé de la neuvième à la sixième place des langues étudiées (derrière l'anglais, l'espagnol, l'allemand, l'italien et le russe) et devrait occuper le cinquième rang dès la rentrée prochaine. Cet engouement se vérifie aussi dans l'enseignement supérieur ou la formation continue des cadres. Exemple: Berlitz, spécialiste de l'apprentissage des langues étrangères, a dispensé en 2005 deux fois et demie plus d'heures de cours en mandarin qu'en 2001. Sur les trois premiers mois de cette année, la demande a encore bondi de 26%.
La maîtrise du mandarin se révèle un atout d'autant plus précieux pour décrocher un emploi que le nombre d'entreprises tricolores présentes en Chine ne cesse de croître. Au dernier pointage, elles étaient 650, réparties en 1 400 implantations, qui salarient une bonne partie des 11 854 Français expatriés dans ce pays. Diplômé de l'Esdes, école supérieure de commerce et de management de Lyon, Nicolas Guidon-Thiesselin, 25 ans, a passé un an en Chine dans le cadre du master d'affaires asiatiques de l'Institut d'études politiques de Lyon. Une année payante. «De retour en France, j'ai trouvé mon poste d'ingénieur commercial chez Saint-Gobain en deux mois!» raconte-t-il, emballé par la perspective d'un probable nouveau départ pour la Chine, où le groupe vient d'acquérir une quatrième unité de production. «Avec sa formation et sa connaissance du mandarin, Nicolas a le profil idéal du manager de demain, explique Olivier Ricard, directeur de la communication de l'activité canalisation de Saint-Gobain. Le groupe affectionne les personnes capables de parler mandarin, car là-bas les ouvriers ne parlent que le chinois et 90% des ingénieurs ne disposent que d'un anglais scolaire.»
S'il est possible de travailler et vivre en Chine avec, pour tout bagage, la seule langue de Shakespeare, cela complique sacrément le quotidien, car il faut recourir en permanence à des interprètes. Julien Giuge, lui, a fait l'effort d'apprendre le mandarin. «Parler la langue de mes collaborateurs, clients, fournisseurs et des représentants des autorités locales m'a semblé indispensable, explique ce directeur de la filiale chinoise d'Aromatech, une société spécialisée dans les arômes alimentaires, implantée à deux heures de Shanghai. Je peux avoir une communication directe et non déformée.» Emmanuel Méril, responsable Chine du cabinet d'avocats d'affaires CMS Francis Lefebvre, avertit: «Si Shanghai ou Pékin sont plus anglophones que le reste du pays, il n'en reste pas moins qu'un simple oubli de la carte de visite de l'hôtel peut se transformer en une vraie galère! Le chauffeur de taxi ne comprendra pas votre "To the Sofitel, please! " tout simplement parce que cet établissement s'appelle "Hai Lun Binguan" en mandarin.»
Mais attention! Pour séduire les entreprises, la seule maîtrise de la langue est insuffisante. «Quel que soit son niveau, bac technique ou HEC, il faut doubler cette capacité d'une autre formation», insiste Joël Bel Lassen. Associées au chinois, formations d'ingénieurs et compétences juridiques prennent une forte valeur ajoutée. Autre secteur en demande: le tourisme. En Chine, la grande hôtellerie a besoin de jeunes Français sinisants; en France, le personnel bilingue est nécessaire pour accueillir les touristes chinois, de plus en plus nombreux. La grande distribution et l'industrie agroalimentaire offrent aussi des opportunités aux commerciaux qui maîtrisent le mandarin. Révélateur, un BTS commerce situé à… Pontivy, en Bretagne, propose depuis cinq ans une heure de mandarin par semaine à ses étudiants et leur organise des missions commerciales en Chine. «En temps que tel, c'est insuffisant, reconnaît Jérôme Prévost, responsable de la formation. Mais cela offre une ouverture, un vrai plus sur un CV.» Et ça marche, puisque les propositions d'emploi et de stage se multiplient.
Une délicate maîtrise de l'écrit
Au Cesem, un centre de formation de l'Ecole supérieure de commerce de Reims, une formation solide au marché chinois a vu le jour dès 1998. Elle se compose de trois ans d'études (sur cinq) en Chine, dont une année consacrée uniquement à l'apprentissage du mandarin. La plupart des 20 étudiants diplômés l'an dernier sont restés en Chine. «Ils y ont décroché du travail sans difficulté», se réjouit Martine Froissart, directrice du Cesem. Ils sont responsables de projet, directeurs administratifs et financiers, managers ventes et marketing, responsables contrôle de gestion. La formation séduit: quelque 400 candidats se sont présentés l'an dernier. En 2002, ils n'étaient que 217.
Dépaysement, perte de repères, peur de l'inconnu, le mandarin n'est pas à la portée du premier venu. «Il faut aimer les claques culturelles!» rigole Nicolas Guidon-Thiesselin, qui se souvient d'un camarade du master de Sciences po si mal à l'aise dans ce nouvel univers qu'il est reparti de Chine au bout de deux mois et demi. En combien de temps un cadre pressé peut-il acquérir un kit de survie à l'oral? «Il faut compter au minimum une centaine d'heures, plus des devoirs à la maison», calcule Baoqing Shao, président de l'Association française des professeurs de chinois. «On fait vite des phrases, la grammaire est d'une simplicité enfantine», rassure l'avocat Emmanuel Méril. La maîtrise des tons et la rythmique de la phrase représentent, en revanche, la plus grande difficulté. Certains les captent en deux séances, d'autres en quatre mois, d'autres… jamais.
Le vrai défi reste néanmoins l'écrit. Préparez-vous à noircir des cahiers entiers de sinogrammes! «J'ai eu l'impression de retourner à la maternelle», se souvient Nicolas Guidon-Thiesselin, qui maîtrise 500 caractères. C'est beaucoup et très peu à la fois. Par comparaison, en fin de primaire, un élève chinois doit connaître 3 000 caractères pour être à même de lire un roman. Un conseil: si vous êtes dans les starting-blocks pour une mission au cœur de l'Empire céleste, «concentrez-vous sur l'oral, et dispensez-vous d'apprendre l'écrit»: c'est ce que recommande Emmanuel Méril, qui parle couramment, déchiffre les grandes lignes d'un journal, mais a choisi de ne pas se lancer dans l'écriture. «Si vous voulez vraiment en profiter, explique-t-il, vous êtes condamné à en faire toute votre vie!» Avantage: l'informatique permet aujourd'hui la conversion automatique en sinogrammes à partir d'un clavier classique occidental. Cependant, «les entreprises étrangères en Chine affûtent leurs recrutements, précise Joël Bel Lassen. Elles commencent à faire la différence entre les Occidentaux qui parlent mandarin et ceux qui parlent et lisent et écrivent cette langue». Le niveau d'exigence ne cesse de croître. «Zhu ni men cheng gong!» (Bon courage!).
Bonnes méthodes pour bien apprendre Formations. Pour connaître les formations initiales et continues en France, consultez le site de l'Association française des professeurs de chinois, www.afpc.asso.fr E-learning. ChinPass est la première plate-forme européenne en e-learning, et est «dédiée aux cadres pressés et aux entreprises», d'après son fondateur, Charles Bark. L'apprentissage associe 100 heures d'e-learning et 72 heures de cours avec un professeur et un tuteur chinois en face à face. De 2 500 à 6 000 €. www.chinpass.com Autoapprentissage. Si vous avez le profil coureur de fond en solitaire, démarrez avec une méthode en auto- apprentissage, comme Tell Me More Chinois (150 €) et Assimil Chinois sur cédérom PC (99 €). Par correspondance. Où que vous soyez dans le monde, vous pouvez recevoir chez vous les cours de mandarin du Cned. Attention, le niveau est élevé. www.cned.fr Valider son niveau. Le HSK, équivalent chinois du Toefl, a le vent en poupe. Un nombre croissant de candidats s'inscrivent (20 €).
Source: lexpress
Knadienment
Taurus
Re: comment tirer bénéfices d'une 3ème Langue
Merci taurus,
Apprendre la langue chinoise, espagnole ou Anglais comme troisième ou deuxième langue, devient une nécessité pour réussir dans le monde de business .
Cordialement,
Noureddine
Apprendre la langue chinoise, espagnole ou Anglais comme troisième ou deuxième langue, devient une nécessité pour réussir dans le monde de business .
Cordialement,
Noureddine
admin27- Nombre de messages : 2276
Age : 49
Résidence : Montréal - Québec
Emploi : Benevole
Date d'inscription : 16/05/2005
Re: comment tirer bénéfices d'une 3ème Langue
Merci Taurus
thht- Nombre de messages : 2167
Age : 47
Résidence : Toronto
Date d'inscription : 18/05/2005
Re: comment tirer bénéfices d'une 3ème Langue
La troisième langue dépends de la nature du travail et de la socièté, je croix que l'Espagnol est bien placé pour une troisième langue aprés le français et l'anglais
guest2005- Nombre de messages : 625
Age : 49
Date d'inscription : 24/10/2005
Re: comment tirer bénéfices d'une 3ème Langue
Connaitre les langues a toujours ete un grand avantage.
Bon courage a nous tous.
Bon courage a nous tous.
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