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Montréal: Vues d'Afrique rend hommage au cinéma marocain
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Montréal: Vues d'Afrique rend hommage au cinéma marocain
La 22ème édition des Journées du cinéma africain et créole, que "Vues d'Afrique" propose au public montréalais du 20 au 30 avril, rend hommage au Maroc et à son cinéma.
Vues d’Afrique est un organisme qui a pour but de faire découvrir la culture africaine et créole par le biais du cinéma, des expositions, de la musique, de la littérature et des rencontres de professionnels de l’audiovisuel.
Il s'agit comme le souligne le directeur général de "Vues d'Afrique", Gérard Le Chêne, d'un "hommage au développement exceptionnel de l'industrie cinématographique au Maroc qui produit aujourd'hui 10 longs métrages par an et se dote d'une infrastructure qui attire les professionnels internationaux".
Lors d'une conférence de presse tenue mardi en présence notamment de la consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, "Vues d'Afrique" a dévoilé la programmation de cette édition dont l'hommage rendu au Royaume célèbre aussi bien de grands classiques du cinéma marocain que des films issus de la nouvelle génération.
La soirée inaugurale de cette 22ème édition, prévue pour le 20 avril prochain, sera ainsi dédiée au Maroc et sera marquée par la projection de "La symphonie marocaine", second long métrage du jeune Kamal Kamal. Cette soirée que les organisateurs veulent "festive", doit également rendre hommage à la richesse culturelle du Royaume en proposant à l'assistance un tour de chants qu'interprétera une jeune chanteuse, Habiba Zahid, et un défilé du costume marocain conçu par une jeune styliste et spécialiste en broderie en perles, Amal Benkiran. Sans oublier que l'affiche de cette édition est signée par une jeune artiste peintre marocaine doublée d'une poétesse, Mounia Dadi.
Ce nouvel hommage, le second après une édition au complet que "Vues d'Afrique" avait dédiée au Maroc en 1986, fait dire aux organisateurs de cette manifestation unique en son genre en Amérique du Nord, que "vingt ans plus tard, +Vues d'Afrique+ tient à rendre un nouvel hommage à ce pays qui, depuis, a vu naître une génération de cinéastes prometteurs. Une véritable industrie culturelle se développe dans ce pays d'Afrique du nord avec la création de plus d'une dizaine de longs métrages par an".
De plus, relève le président du conseil d'administration de "Vues d'Afrique", le Sénégalais Ousseynou Diop, "le Maroc tisse des liens cinématographiques entre son cinéma et le cinéma étranger. Des réalisateurs de renom dont le Sénégalais Sembène Ousmane et l'Egyptien Youssef Chahine effectuent leur post production au Maroc. Depuis le début des années 2000, de nombreux films marocains arrivent à la tête du box office marocain devant les mégas productions hollywoodiennes. Ils sont également présents lors de différentes manifestations internationales".
La cuvée 2006 de ce festival qui a imposé l'image africaine de ce côté de l'Atlantique, propose aux cinéphiles montréalais quelque 125 films (fictions, courts et longs métrages, documentaires et films d'animation) provenant d'une trentaine de pays, dont une centaine en compétition.
Dans la programmation dévoilée mardi, on compte parmi les longs métrages en compétition "Elle est diabétique, hypertendue et refuse toujours de crever", de Hakim Noury, "Juanita de Tanger", de Farida Benlyazid, "La symphonie marocaine" de Kamal Kamal, et "Tarfaya" de Daoud Aoulad Syad.
En compétition également un court métrage intitulé "Amal", une fiction franco-marocaine de 17 minutes que signe Ali Benkirane, alors que pour le documentaire, Mehdi Habib et Nawal Slaoui proposent un "expérimental" de 16 minutes sur "El Hank, Casablanca" qui se veut "une vision poétique de Casablanca, centrée sur son phare".
Quant à la rétrospective que propose "Vues d'Afrique", elle donnera à voir neuf films, à savoir : "Adieux forain" de Daoud Aoulad Syad (1998), "Ali Zaoua, prince de la rue" de Nabil Ayouch (2000), "Badis" de M. Abderrahman Tazi (1988), "Elle est diabétique, hypertendue et refuse de crever", de Hakim Noury (2000), "L'enfant endormi" de Yasmine Kassari (2004), "Les yeux secs" de Narjiss Nejjar (2002), "Un amour de Casablanca" de Abdelkader Lagtaa (1991), "Wechma" de Hamid Benani (1970) et "Ruses de femmes" de Farida Benlyazid (1999).
Source : Menara.ma
Vues d’Afrique est un organisme qui a pour but de faire découvrir la culture africaine et créole par le biais du cinéma, des expositions, de la musique, de la littérature et des rencontres de professionnels de l’audiovisuel.
Il s'agit comme le souligne le directeur général de "Vues d'Afrique", Gérard Le Chêne, d'un "hommage au développement exceptionnel de l'industrie cinématographique au Maroc qui produit aujourd'hui 10 longs métrages par an et se dote d'une infrastructure qui attire les professionnels internationaux".
Lors d'une conférence de presse tenue mardi en présence notamment de la consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, "Vues d'Afrique" a dévoilé la programmation de cette édition dont l'hommage rendu au Royaume célèbre aussi bien de grands classiques du cinéma marocain que des films issus de la nouvelle génération.
La soirée inaugurale de cette 22ème édition, prévue pour le 20 avril prochain, sera ainsi dédiée au Maroc et sera marquée par la projection de "La symphonie marocaine", second long métrage du jeune Kamal Kamal. Cette soirée que les organisateurs veulent "festive", doit également rendre hommage à la richesse culturelle du Royaume en proposant à l'assistance un tour de chants qu'interprétera une jeune chanteuse, Habiba Zahid, et un défilé du costume marocain conçu par une jeune styliste et spécialiste en broderie en perles, Amal Benkiran. Sans oublier que l'affiche de cette édition est signée par une jeune artiste peintre marocaine doublée d'une poétesse, Mounia Dadi.
Ce nouvel hommage, le second après une édition au complet que "Vues d'Afrique" avait dédiée au Maroc en 1986, fait dire aux organisateurs de cette manifestation unique en son genre en Amérique du Nord, que "vingt ans plus tard, +Vues d'Afrique+ tient à rendre un nouvel hommage à ce pays qui, depuis, a vu naître une génération de cinéastes prometteurs. Une véritable industrie culturelle se développe dans ce pays d'Afrique du nord avec la création de plus d'une dizaine de longs métrages par an".
De plus, relève le président du conseil d'administration de "Vues d'Afrique", le Sénégalais Ousseynou Diop, "le Maroc tisse des liens cinématographiques entre son cinéma et le cinéma étranger. Des réalisateurs de renom dont le Sénégalais Sembène Ousmane et l'Egyptien Youssef Chahine effectuent leur post production au Maroc. Depuis le début des années 2000, de nombreux films marocains arrivent à la tête du box office marocain devant les mégas productions hollywoodiennes. Ils sont également présents lors de différentes manifestations internationales".
La cuvée 2006 de ce festival qui a imposé l'image africaine de ce côté de l'Atlantique, propose aux cinéphiles montréalais quelque 125 films (fictions, courts et longs métrages, documentaires et films d'animation) provenant d'une trentaine de pays, dont une centaine en compétition.
Dans la programmation dévoilée mardi, on compte parmi les longs métrages en compétition "Elle est diabétique, hypertendue et refuse toujours de crever", de Hakim Noury, "Juanita de Tanger", de Farida Benlyazid, "La symphonie marocaine" de Kamal Kamal, et "Tarfaya" de Daoud Aoulad Syad.
En compétition également un court métrage intitulé "Amal", une fiction franco-marocaine de 17 minutes que signe Ali Benkirane, alors que pour le documentaire, Mehdi Habib et Nawal Slaoui proposent un "expérimental" de 16 minutes sur "El Hank, Casablanca" qui se veut "une vision poétique de Casablanca, centrée sur son phare".
Quant à la rétrospective que propose "Vues d'Afrique", elle donnera à voir neuf films, à savoir : "Adieux forain" de Daoud Aoulad Syad (1998), "Ali Zaoua, prince de la rue" de Nabil Ayouch (2000), "Badis" de M. Abderrahman Tazi (1988), "Elle est diabétique, hypertendue et refuse de crever", de Hakim Noury (2000), "L'enfant endormi" de Yasmine Kassari (2004), "Les yeux secs" de Narjiss Nejjar (2002), "Un amour de Casablanca" de Abdelkader Lagtaa (1991), "Wechma" de Hamid Benani (1970) et "Ruses de femmes" de Farida Benlyazid (1999).
Source : Menara.ma
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